Aujourd’hui, je vous emmène dans le Finistère, une chouette presqu’île que j’avais envie de découvrir, je ne suis pas déçue du voyage.
La presqu’île Saint-Laurent est située sur la commune de Porspoder. Un endroit idéal pour une belle promenade, en solo, en ami ou en famille. Si vous en faites le tour, ça vous prendra environ 45 min (sauf, si comme moi, vous vous arrêtez faire des photos toutes les 2 minutes).
J’ai vraiment apprécié cette balade, je me suis perdue un peu entre les rochers pour apercevoir le Phare du Four, et je me suis retrouvée dans un endroit vraiment magnifique. L’espace de quelques secondes, j’ai eu l’impression d’être en Écosse.
En plus des magnifiques paysages, vous retrouverez des Dolmens ainsi que des fours à goémon…
Je vous laisse donc avec cette série de photos pour partir à la découverte de la presqu’île Saint-Laurent.
Un four à goémon, ces tranchées, dont le fond et les parois sont garnis de pierres plates, ont été creusés dans les dunes, il y a plus d’une centaine d’années par des goémoniers. Ils les utilisaient pour brûler les algues qu’ils avaient récoltées et les sécher, les transformant en pains de soude. Ils pouvaient aller jusqu’à 50 kg. Ces derniers étaient revendus à des usines d’iode qui transformait le tout en soude, iode ou sels de potasse…
Le phare du Four
Le phare du Four a été mis en service en mars 1874, il est situé sur une roche dont la forme génère des vagues capables d’atteindre son sommet qui culmine pourtant à 31 mètres.
Il a été classé au titre des monuments historiques le 20 avril 2017. Il a été automatisé le 6 octobre 1993.
Le phare comporte cinq étages, à raison d’une pièce par étage. Un escalier à vis assure la circulation.
- 1er étage: un compartiment aux huiles au rez-de-chaussée,
- 2ème étage: une citerne d’eau douce pour les gardiens et la trompe à vapeur,
- 3ème étage: la cuisine,
- 4ème étage: une chambre à coucher avec deux lits et deux placards,
- 5ème étage: une salle technique pour le matériel et la trompette à vapeur, et la chambre de service.
Deux accidents ont marqué son histoire. Un gardien est décédé le 13 février 1913 à la suite d’avoir respiré des émanations de gas-oil. Le 9 décembre 1978, la vedette Ouessantine s’est renversée lors du ravitaillement provoquant la noyade de Martin Perreaux et de Jean-Yves Kernoas
À bientôt pour de nouvelles aventures.