Si vous me suivez depuis un moment, vous avez surement déjà vu passer des photos, voir des articles sur la magnifique forêt de Brocéliande.
Cette fois, j’ai un peu changée de mes habitudes j’y suis allé mi-Juin. J’y vais le plus souvent en automne, le moment où, pour moi, la forêt est la plus belle.
C’est vraiment différent, toujours aussi beau avec tout ce vert, mais je préfère quand même l’ambiance automnale, j’espère d’ailleurs pouvoir y retourner cet automne, après deux années consécutives où je n’ai pas pu y aller.
J’en ai profité pour découvrir un endroit que je n’avais encore jamais vu :
Le jardin aux Moines
Malgré sa proximité avec la forêt de Brocéliande et ses légendes Arthuriennes, ce site n’en fait pas partie, voilà ce que dit la légende :
La légende raconte qu’autrefois des moines de la région passaient leur temps à festoyer avec les seigneurs locaux. Un jour de débauche, Saint Méen les surprit et tenta de les ramener à une vie plus monacale. Ils le chassèrent en se moquant. La punition divine ne fût pas longue à arriver, ils furent aussitôt changés en pierres sur le lieu même de leurs ripailles. La légende ne dit pas si les pierres en poudingue étaient les seigneurs et celles en schiste les moines ou vice versa…
L’ensemble mégalithique datant d’environ 4000 ans avant notre ère forme un rectangle divisé en 2 parties composées de pierres différentes. Seuls 4 ou 5 monuments comparables existent en Bretagne. Sa fonction reste encore imprécise. On peut penser qu’il s’agissait d’un lieu de culte avec une fonction « rituelle ».
Le tombeau de Merlin
Merlin est-il mort au sens où nous l’entendons aujourd’hui ? Dans la légende, ce serait l’amour qui aurait perdu Merlin pour toujours… La fée Viviane, désireuse de le garder auprès d’elle pour l’éternité, aurait enfermé son maître et bien-aimé dans une prison d’air d’où s’échappe parfois des volutes argentées… Phénomène peut-être trop abstrait pour des homo sapiens cartésiens, il semblait donc plus simple d’’imaginer le célèbre enchanteur prisonnier d’un tombeau.
Avant que le site du tombeau de Merlin ne soit en partie détruit au 19e siècle, le monument était une sépulture mégalithique : une allée couverte de schiste rouge de 12 mètres de long, datant de la période Néolithique. Aujourd’hui seules deux pierres subsistent. Deux roches, l’une contre l’autre… Ou l’irréelle présence des deux amoureux liés à jamais par un enchantement ? Qui peut savoir…
Le Chêne des Hingrés
Je vous l’avais déjà présenté dans mon article : Brocéliande – Terre de Légendes
Répertorié arbre remarquable depuis 1997, il fait partie des chênes rouvre ou sessile, il est âgé d’environ 500 ans.
Juste à côté de ce remarquable chêne, nous retrouve une cabane un peu particulière :
Une fouée de charbonnier.
Pendant des siècles, les charbonniers ont fabriqué du charbon de bois en forêt de Paimpont.
La fabrication du charbon de bois dans des meules se pratique depuis plusieurs millénaires. Le principe est toujours le même : on « entasse » du bois, de manière très étudiée, puis on recouvre de façon à rendre hermétique l’ensemble.
L’arbre d’or et le miroir aux fées
Pour finir cette journée au cœur de Brocéliande, passage obligatoire par Tréhorenteuc pour voir le très célèbre Arbre d’or et le miroir aux fées du val sans retour.
Encore une fois vous pouvez retrouver leur histoire dans mon précédent article.
J’ai même croisé un petit druide sur le chemin…
J’espère que cette petite promenade vous a plu, j’espère également pouvoir vous refaire un article en fin d’année avec les magnifiques couleurs automnales.