En cette période de pandémie, nombre d'entreprises ont recours au télétravail. Cependant, cette notion de télétravail est connue depuis des années par les digital nomads. Travailler d'où on veut, quand on veut... le rêve. Pas d'horaire, pas de déplacement, moins d'émissions carbone. Vraiment ?
Du positif et du négatif
L'ADEME, Agence de la transition écologique, s'est penchée sur la question et a publié une étude recensant les points positifs et négatifs du télétravail. Depuis l'année dernière, on a pu constater que les trajets domicile-travail en voiture ont chuté, ce qui est une bonne chose pour les émissions de CO² (-271 kg/an/jour de télétravail hebdomadaire).
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Mais, dans le même temps, malgré ces bons chiffres, on assiste à des effets négatifs qui entraîneraient une baisse de 31 % des effets bénéfiques liés aux trajets. En effet, il faut se déplacer pour faire ses courses, accompagner les enfants à l'école, aller faire du sport. Habitant la campagne, même si je me déplace peu, je ne peux me passer de ma voiture. Dans mon village, il n'y a rien, pas même un dépôt de pain. Mais le principal effet rebond défavorable reste lié à l'utilisation d'internet : augmentation de l'utilisation des applications, visioconférences, consommation énergétique accrue à domicile liée au branchement des appareils, à l'éclairage, au chauffage, etc...
Quelques chiffres clés. Une minute de visioconférence émet 1g eqCO2, selon les calculs du Greenspector. Une requête sur internet est à l'origine de 5 à 7 grammes de CO2 dans l'atmosphère. L'envoi d'un email à une personne libère une dizaine de grammes de dioxyde de carbone, et pour chaque personne en copie du mail, 6 grammes de CO2 s'ajoutent. Source Ademe
Enfin, 83% des entreprises françaises ont acheté du matériel informatique supplémentaire depuis le début de la crise de Covid-19 pour permettre le télétravail.
L'impact du numérique sur l'environnement
On ne prend pas suffisamment conscience de l'impact numérique sur les émissions de CO². Travailler de chez soi pour une entreprise ou lorsqu'on est digital nomad a une incidence sur la production de gaz à effet de serre. La pollution numérique représente environ 4% de l'émission de gaz à effet de serre mondiale. Un seul data center équivaut à la consommation électrique de 30 000 habitants.
On a également constaté que, lors du premier confinement, les achats sur internet ont explosé. On estime que plus de 7 Français sur 10 ont privilégié ce mode de consommation. Parmi eux, plus de 30% des personnes qui n'avaient jamais commandé en ligne ont choisi ce type d'achat durant la même période. Là encore, l'impact de cette nouvelle façon de consommer n'est pas neutre : augmentation des emballages, accroissement de l'utilisation du numérique, logistique. Que celui ou celle qui n'a jamais commandé un article sur internet pendant ses heures de travail (bureau ou maison) lève le doigt. Orange, pour sa part, a vu la consommation d'internet augmenter de 20 à 30% lors de la première semaine de confinement d'octobre dernier.
Comment réduire l'impact du numérique ?
C'est bien connu, les petits ruisseaux font les grandes rivières. Si chacun de nous fait quelques gestes simples et non contraignants, nous pouvons réduire cette pollution invisible.
- Prendre soin de ses appareils et ne pas se précipiter sur le dernier ordinateur ou le dernier portable lancés à grand renfort de publicité. En allongeant la durée de vie de ses appareils, ne serait-ce que de 2 à 4 ans, on diminue son bilan carbone de 50%. Acheter des appareils informatiques reconditionnés permet de baisser drastiquement la pollution liée à leur fabrication. Pour ma part, mon ordinateur de bureau qui avait 11 ans m'a lâchée l'année dernière. J'ai acheté un macOS reconditionné qui m'a coûté le 1/3 du prix d'un neuf et fonctionne très bien. Au niveau mondial, les déchets électroniques représentent 50 millions de tonnes par an, soit un ordinateur portable chaque seconde. Moins de 18% de ces déchets sont recyclés.
- Les emails sont énergivores, faire un tri régulier permet d'alléger l'empreinte carbone. Vider sa corbeille, n'envoyer des mails que lorsque cela est nécessaire sont des gestes efficaces.
- Les moteurs de recherche sont également une source importante de pollution. Pour optimiser mes recherches, j'ai mis en favoris les sites que je consulte régulièrement (messagerie, banque, blog, dictionnaire des synonymes, traducteur, etc...) sur la page d'accueil de mon moteur de recherche. Enfin, il existe aujourd'hui des alternatives au géant Google, plus respectueuses de l'environnement.
- Changer d'hébergeur pour son site. Plus facile à dire qu'à faire...
Mon expérience lorsque j'ai voulu changer d'hébergeur pour mon blog
Il y a un peu plus de deux ans, j'ai souhaité changer d'hébergeur car je considérais que WordPress était cher par rapport à ses concurrents au vu des services rendus. En surfant sur le web j'ai découvert une entreprise suisse éco-responsable qui existe depuis 25 ans. Comment ne l'ai-je pas vue plus tôt ?
Malheureusement, lorsque j'ai voulu migrer mon blog vers cette entreprise, j'ai découvert que WordPress verrouille son système (sauf pour wordpress.org). En fait, vous pouvez partir mais votre blog ne ressemble plus à rien, tout est sens dessus-dessous malgré l'aide de professionnels, sauf si vous souscrivez à un plan business (240€ à l'époque). C'est un peu cher pour exporter un blog qui ne rapporte rien ! Après plusieurs tentatives de la part des développeurs d'Infomaniak et quelques échanges téléphoniques, j'ai dû rentrer au bercail.
Moralité : si vous avez l'intention de créer un blog, ne commettez pas la même erreur que moi. Je me sens piégée et j'ai horreur de ça. À noter qu' Infomaniak vous permet de créer des sites WordPress avec de nombreuses fonctionnalités, à des tarifs compétitifs. pas besoin de prendre l'offre Premium.
Aujourd'hui, bonne nouvelle, vous pouvez tester la qualité des services offerts par Infomaniak en créant une adresse mail gratuite à vie. Vous avez l'assurance du respect de votre vie privée et vous n'êtes pas inondé(e) de publicités, spams et autres désagréments. Grâce à SwissTransfer, vous pouvez envoyer des fichiers volumineux sans qu'il vous en coûte un centime. Quant au blog, grâce à ses nombreux articles intéressants, il est une mine d'informations pour les particuliers et les professionnel.
N.B. Cet article n'est pas sponsorisé par Infomaniak.