Entre la Drôme provençale est moi, c’est un peu une histoire d’amour, aussi, je ne pourrai vous en parler sans vous livrer un récit un peu personnel, c’est mon lieu ressource, celui où je vais quand j’ai besoin de réfléchir, de me reposer ou de rêver.

Je suis donc partie au début de l’été, une semaine, seule, en camping, dans le but de me ressourcer et de réfléchir à mes différents projets professionnels qui se mélangeaient dans ma tête. Pour cela, j’ai choisi le pays de Bourdeaux-Dieulefit, un secteur montagneux, très nature, un peu sauvage avec des petits villages pittoresques très mignons.

Dieulefit est sans doute le plus connu, c’est un petit village tout à fait charmant où vous trouverez de nombreux magasins de poteries et d’autres artistes/artisans en tout genre. C’est agréable de se balader dans ses rues (peu nombreuses!) en fin de journée et de boire un verre sur la place de l’église ou au bord de la rivière.

Bourdeaux, plus en hauteur, est un village atypique entre le Vercors et la Provence. Il a gardé quelques ruines de son château, vous pourrez y monter, par des escaliers de pierre qui traverse l’ancien village médiéval, pour profiter d’un magnifique panorama.

Il y a également le village fortifié de Poët-Laval et son donjon, classé parmi les plus beaux villages de France, le joli village perché de la Bégude de Mazenc qui offre une vue remarquable sur la plaine de la Valdaine et tant d’autres à découvrir…

L’outil indispensable pour des vacances de ce style, seule, dans une démarche de développement personnel et de réflexions en tout genre est bien sûr un carnet !

J’aime pouvoir le personnaliser, en faire un petit livre de voyage, avec des photos, des croquis et des écrits. C’est parfait pour noter tout ce qui se passe à un instant clé du voyage. Je sais que je le relirais un jour, pour voir le cheminement parcouru et redécouvrir les images des paysages et lieux que j’ai traversés. Certainement, cela me donnera de nouveau envie d’aller fouler les chemins et respirer l’air de cette Drôme provençale dont je ne me lasse pas.

Deuxième chose indispensable, à mon sens, pour amener la pensée à trouver son chemin : la randonnée pédestre !

Il y a de nombreux choix de ballades de tous niveaux pour profiter des grands espaces et de la beauté des paysages drômois. Il y a notamment le sentier « sur les pas des Huguenots » qui suit le tracé de l’exil de ces protestants dans les années 1680. Le chemin part du Poët-Laval et va jusqu’en Suisse et en Allemagne en traversant le pays Bourdeux-Dieulefit.

Je vous conseille aussi, particulièrement, les sentiers de la forêt de Saoû, un peu plus au Nord en direction de Crest, c’est un endroit féerique où l’on ne peut que se sentir bien. Si vous montez vers le Grand et le Petit Pomerolle vous pourrez profitez d’une vue imprenable sur Saoû, sa forêt et ses mythiques trois becs.

Saoû est par ailleurs un petit village très coquet, où vous trouverez une petite épicerie de produits locaux et bio, une brasserie artisanale avec une superbe terrasse, des petites boutiques d’artisan et un restaurant qui vaut le détour sur la place. J’y ai terminé mon séjour pour mon plus grand bonheur.

Il ne vous reste plus qu’à vous laisser séduire par le charme de la Drôme Provençale ! Et n’hésitez pas à découvrir également les Baronnies, au Sud-Est de cette région, dont je vous parlerais peut-être lors d’un prochain article, car c’est également un endroit merveilleux avec de très belles randonnées.

Ce carnet de voyage dans la Drôme Provençale a été rédigé par mon amie Charlotte, une passionnée de voyages également !