Comme vous avez pu le lire précédemment, la ville de Carmelo fut fondée en 1816 par Artigas. Auparavant, la région fut longtemps occupée par des éleveurs de bétail dans un ordre tout relatif.
A compter du XVIIIème siècle, l'organisation commence à prendre forme avec l'arrivées des Jésuites qui ont alors une grosse influence dans la région. Ils obtiennent en 1741 par décret la jouissance et l'exploitation des terres. Ils créent l'Estancia del Rio de las Vacas, autrement dit l'estancia du fleuve des vaches.
Le lieu est vraiment paumé et coupé de la civilisation à l'époque. Néanmoins 200 personnes de toutes origines (indiens, esclaves noir, descendants des conquistadors) s'installent pour vivre ici en s'occupant du bétail ou encore en travaillant la vigne.
Mais, dès 1767, la petite communauté vit ses premiers troubles avec l'expulsion des jésuites du pays, décision prise par le roi d'Espagne... En effet, l'Ancien Monde s'inquiétait de plus en plus de leur importance grandissante.
Le ranch doit désormais rendre des comptes à la municipalité de Buenos Aires puis aux religieux de la Caridad en 1777. Les bénéfices de l'exploitation agricole sont ensuite reversés à un collège de jeunes filles orphelines... c'est d'ailleurs l'explication du nom que porte aujourd'hui les lieux : Calera de las Huérfanas... Huérfanas signifie orphelins et Calera fait référence à la chaux qui est le matériau utilisé pour la construction des habitations.
Mais la situation instable de la région - banditisme, guerres,... - eut raison de la viabilité de l'estancia qui dut être revendue en partie au début du XIXème siècle et subit de nombreux dommages... d'ailleurs un peu trop puisque aujourd'hui il ne reste plus que des ruines.
Seule la chapelle est encore reconnaissable.
Plus on s'en rapproche, plus ça bourdonne... eh oui ça grouille d'abeilles dans les murs !
Le site, correctement indiqué à une dizaine de kilomètres de Carmelo sur la route de Colonia, mérite vraiment un détour pour son cadre bucolique.
On vous conseille de coupler cette visite avec une dégustation à la Bodega Zubizarreta puisqu'on passe devant pour accéder aux ruines.
A compter du XVIIIème siècle, l'organisation commence à prendre forme avec l'arrivées des Jésuites qui ont alors une grosse influence dans la région. Ils obtiennent en 1741 par décret la jouissance et l'exploitation des terres. Ils créent l'Estancia del Rio de las Vacas, autrement dit l'estancia du fleuve des vaches.
Le lieu est vraiment paumé et coupé de la civilisation à l'époque. Néanmoins 200 personnes de toutes origines (indiens, esclaves noir, descendants des conquistadors) s'installent pour vivre ici en s'occupant du bétail ou encore en travaillant la vigne.
Plan de l'Estancia de las Vacas autrement appelée Calera de las Huérfanas
Mais, dès 1767, la petite communauté vit ses premiers troubles avec l'expulsion des jésuites du pays, décision prise par le roi d'Espagne... En effet, l'Ancien Monde s'inquiétait de plus en plus de leur importance grandissante.
Le ranch doit désormais rendre des comptes à la municipalité de Buenos Aires puis aux religieux de la Caridad en 1777. Les bénéfices de l'exploitation agricole sont ensuite reversés à un collège de jeunes filles orphelines... c'est d'ailleurs l'explication du nom que porte aujourd'hui les lieux : Calera de las Huérfanas... Huérfanas signifie orphelins et Calera fait référence à la chaux qui est le matériau utilisé pour la construction des habitations.
Mais la situation instable de la région - banditisme, guerres,... - eut raison de la viabilité de l'estancia qui dut être revendue en partie au début du XIXème siècle et subit de nombreux dommages... d'ailleurs un peu trop puisque aujourd'hui il ne reste plus que des ruines.
Seule la chapelle est encore reconnaissable.
Plus on s'en rapproche, plus ça bourdonne... eh oui ça grouille d'abeilles dans les murs !
Le site, correctement indiqué à une dizaine de kilomètres de Carmelo sur la route de Colonia, mérite vraiment un détour pour son cadre bucolique.
On vous conseille de coupler cette visite avec une dégustation à la Bodega Zubizarreta puisqu'on passe devant pour accéder aux ruines.