Il y a quelques années j’ai lu un article sur une expatriée qui parlait de Québec. On lui demandait de nommer un endroit qui ne valait pas la peine d’être visité. « L’île d’Orléans, je ne comprends pas ce qu’on lui trouve, pour moi il n’y a rien à voir », voici ce qu’elle répondit. J’y pense encore et je ne comprends toujours pas ces propos !
La première fois que je suis venu à Québec, en 2004, j’ai fait un tour en voiture sur l’île et j’y ai cueilli des fraises. J’ai toujours gardé le sentiment « d’un ailleurs à Québec ». Malgré le fait que je sois en vacances à Québec, ce qui était déjà nouveau et étranger, je me souviens de l’île d’Orléans comme un endroit encore plus onirique, plus poétique et luxuriant. Un endroit où je m’y sentais encore plus en comme en vacances, déconnectée, relaxée.
Ce même sentiment je l’ai revécu il y a quelques jours lors de notre petite escapade dominicale en famille. Vers 10h00 on quitte Val Bélair pour rejoindre le pont de l’Île d’Orléans, seule connexion qui relie l’île au continent. Au début on voulait aller cueillir des fraises et finalement on s’est laissé porter par la journée, par la route et on est repartis sans fraises mais heureux.
Direction Saint-Jean
11h30 L’appel de la faim a sonné, on prend place au Bistro du Hangar.
Même si le service était long et désorganisé on a beaucoup aimé notre première expérience. En même temps on n’étais pas pressés et la terrasse était super agréable. Dommage qu’il n’y ait pas la vue sur l’eau mais les prix sont en conséquence et beaucoup plus abordables qu’au restaurant de la plage par exemple. Ce dernier affiche d’ailleurs une carte aux prix assez exorbitants. Bref, notez dans vos carnets de bon resto, Bistro du Hangar. Bon, pas cher et agréable.
Le Hangar des artisans situé juste à côté a piqué notre curiosité. Du vintage, du fait-main, une brocante, plein de jolis trésors d’hier et d’aujourd’hui sont à découvrir.
13h00 On revient sur nos pas pour poser l’ancre sur le quai Saint-Jean.
De nombreuses embarcations prennent l’eau, avec à leur bord petits et grands tous souriants. Bercé par le clapotis de l’eau, de ses vaguelettes qui s’écrasent sur la plage on se pose là et on observe le majestueux fleuve. C’est beau, c’est ressourçant. Ces quelques instants sur l’île nous donnent l’impression d’être en vacances. Le bord de l’eau nous rappelle, encore une fois, nos bords de mer de la côte Atlantique. Je repense à Pornic, aux vacances sur le terrain de mes grands parents. Bref, je suis transportée entre mes souvenirs et cet instant parfait avec ma famille.
Les produits du terroir, vedette de l’île d’Orléans
« Le Jardin de Québec » un surnom qui convient parfaitement à cette étendue de mer au milieu du Saint Laurent. Il faut dire que 90% de l’île est consacré à l’agriculture. Pour les québécois c’est la valeur ajoutée de l’île, on s’y retrouve pour cueillir des pommes en septembre, ramasser les fraises en juillet et déguster un bon repas dans un des nombreux restos.
Nombreux sont les producteurs à vous ouvrir les portes de leur jardin pour mettre en éveil vos papilles. Les produits locaux, de chouettes souvenirs de voyage, sont déclinés à souhait pour vous surprendre. L’érable, le miel, les fruits, les légumes tout est propice à créer de nouveaux produits.
Lors de notre escapade on a découvert la confiturerie Tigidou qui propose bon nombre de confitures plus délicieuses les unes que les autres. Les prix sont tout de même un peu élevés, mais l’endroit est très sympa. Il est d’ailleurs possible de prendre une collation ou même un repas, le lieu offre aussi des chambres d’hôtes.
Retour à Sainte Pétronille
Classé comme l’un des plus beaux villages du Québec, Sainte Pétronille est la plus petite des 6 municipalités de l’île. Comme vous le suggère si bien les panneaux, c’est à pied que vous apprécierez le mieux le village.
Obéissants, nous avons stationné la voiture sur le stationnement de l’église et entrepris une belle boucle pour découvrir les lieux. Les demeures semblent perdues dans leurs terrains verdoyants et fleuris.
Coquettes, elles attirent l’oeil et agrémentent la balade, moi qui adore photographier les maisons, me voilà servie.
La promenade Horatio Walker a conclu notre découverte du village de Sainte Pétronille. On le connaissait déjà en fait mais c’est un endroit que nous n’avions pas encore exploré. Longer les abords du fleuve, analyser la hauteur de la marée et surtout admirer, au loin, la chute Montmorency.
L’Île d’Orléans c’est cet endroit qui vous transporte, qui vous donne le goût de déménager pour profiter de la beauté et de la quiétude des lieux. Bien entendu on relativise vite lorsqu’on connaît les hivers québécois, mais tout de même, tout est prétexte pour rêver un peu. L’île d’Orléans est toujours et encore un lieu que nous affectionnons et qui nous verra y revenir encore et toujours…
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