Après un breakfeast (sans saucisse), pèlerinage à Louisiana Music Factory, en prenant le tramway du Waterfront. Ecoute, achats de quelques CD, puis retour à l’hôtel où nous achetons une pizza et une salade que nous mangeons dans le jardin de l'hôtel.
C’est l’heure du show de ce vieux roublard de Little Freddie King, toujours fringuant, même s’il bouge un peu moins, sapé comme un prince, le même petit squelette sur le pied du micro. Du blues bien trempé avec le renfort de deux Indians en costume bleu.
On fait une apparition rapide au cocktail des médias dans un grand hôtel avant de repartir vers Frenchmen Street pour le concert de Papa Mali. Il a coupé ses dreadlocks et propose une musique qui puise ses sonorités chez les Doors ou bien sûr le Grateful Dead avec de très belles sonorités. C’est cool, le public écoute en dévorant des écrevisses, atmosphère bon enfant comme toujours ici. Nous avions prévu de retourner sur le Waterfront pour John Papa Gros puis de revenir pour Dana Abbott au Cafe Negril. Mais il fait lourd et il faut ménager la cheville de Catherine, aussi on zappe Papa et on reste sur place.
On dîne vite fait dans un nouveau restaurant libanais sur Frenchmen avant d’écouter la demoiselle. Enfin écouter est un grand mot, tant le public est bruyant. Pourtant le groupe joue fort mais le bruit de fond est constant. Elle a du mérite Dana de se produire dans ces conditions, avec un cachet « au chapeau". Elle mélange ses morceaux avec quelques cover dont un « Walk On the Wild Side » assez improbable. Le show et la musicienne sont bons mais quel boucan !
Et on reprend le tram pour rentrer.