Ou plutôt quelques jours plus tard, puisque nous avons traversé la zone traversée par l'ouragan 4-5 jours après.
Pendant que l'ouragan touchait le sol floridien, nous étions à Orlando, à environ 400 kilomètres de Mexico Beach, qui a été pratiquement rayée de la carte :
A Orlando pendant Michael, capture d'écran de la météo sur mon téléphone
J'intervenais pour une conférence à Orlando durant cet événement, puis à une autre conférence à Atlanta la semaine suivante. Nous avions donc décidé de joindre l'utile à l'agréable en planifiant un petit road-trip entre Floride et Géorgie.
Avant de partir, j'avais vu que l'ouragan passerait bien à l'ouest et qu'on ne risquait rien à Orlando, donc il n'y avait pas de soucis de notre côté. Juste un peu de pluie et de vent pendant l'arrivée de Michael, comme on le voit sur la carte ci-dessus.
A l'hôtel à Tallahassee, toutes les sociétés de réparations et de secours avaient 90% des chambres.
Ce n'est qu'en arrivant à Tallahassee quelques jours plus tard que nous commençons à voir les premiers effets de Michael sur la Floride. Arbres cassés, panneaux arrachés, même si ce n'est pas flagrant, il y a de la casse.
D'ailleurs, on croise partout des camions de l'armée du salut, de secours, et surtout de paysagistes appelés par milliers pour nettoyer le tout et sécuriser les branches et arbres menaçant de tomber.
On aura droit à une coupure de courant de quelques minutes à l'hôtel, alors que 15% de la région était toujours sans électricité depuis le passage de Michael.
Arbre coupé en deux, un autre déraciné
Hier, nous avons conduit de Tallahassee à Atlanta, et traversé en plein la zone où l'ouragan était encore en catégorie 4, avant de baisser d'intensité. Le temps était magnifique, grand ciel bleu et autour de 30 degrés, et la zone étant principalement rurale, les dommages sont donc surtout au niveau des arbres, même si on a vu des déchets métalliques à perte de vue dans certains champs.
Probablement un morceau de toiture ou de silo qui a terminé ici... Contraste avec la maison à côté pratiquement intacte.
Après plusieurs kilomètres, on remarque que la majorité des panneaux de signalisation routière sont couchés au sol, soit pliés soit arrachés par le vent.
Dans les champs, les systèmes d'irrigation sont retournés et tordus dans tous les sens :
Ah ben ça va bien moins fonctionner maintenant...
Cette ferme en a pris pour son grade... Mais le coton a tenu bon au premier plan !
En ville, la plupart des toitures en shingle sont au moins partiellement arrachées, les tôles ayant subi le plus de dommages, comme cette station-service :
Cette zone se situait autour de Bainbridge, GA, soit environ 100-150 kms dans les terres sur le passage de l'ouragan. Quand on voit certaines vidéos prises sur la côte, c'est un quasi exploit de voir que tout n'a pas été détruit sur le passage de l'ouragan :
Cette vidéo n'est pas de nous, juste pour montrer à quoi cela pouvait ressembler pendant la tempête...
Un autre arbre à terre
Au bout d'une heure de route environ, tout rentrait dans la normale. On ne croisait plus de paysagistes ni d'électriciens en route pour des réparations, et les arbres n'avaient pas de trace visible de la tempête.
Voilà donc pour ces quelques images que l'on ne s'attendait pas vraiment à voir lors de ce road-trip !
Pendant que l'ouragan touchait le sol floridien, nous étions à Orlando, à environ 400 kilomètres de Mexico Beach, qui a été pratiquement rayée de la carte :
A Orlando pendant Michael, capture d'écran de la météo sur mon téléphone
J'intervenais pour une conférence à Orlando durant cet événement, puis à une autre conférence à Atlanta la semaine suivante. Nous avions donc décidé de joindre l'utile à l'agréable en planifiant un petit road-trip entre Floride et Géorgie.
Avant de partir, j'avais vu que l'ouragan passerait bien à l'ouest et qu'on ne risquait rien à Orlando, donc il n'y avait pas de soucis de notre côté. Juste un peu de pluie et de vent pendant l'arrivée de Michael, comme on le voit sur la carte ci-dessus.
A l'hôtel à Tallahassee, toutes les sociétés de réparations et de secours avaient 90% des chambres.
Ce n'est qu'en arrivant à Tallahassee quelques jours plus tard que nous commençons à voir les premiers effets de Michael sur la Floride. Arbres cassés, panneaux arrachés, même si ce n'est pas flagrant, il y a de la casse.
D'ailleurs, on croise partout des camions de l'armée du salut, de secours, et surtout de paysagistes appelés par milliers pour nettoyer le tout et sécuriser les branches et arbres menaçant de tomber.
On aura droit à une coupure de courant de quelques minutes à l'hôtel, alors que 15% de la région était toujours sans électricité depuis le passage de Michael.
Arbre coupé en deux, un autre déraciné
Hier, nous avons conduit de Tallahassee à Atlanta, et traversé en plein la zone où l'ouragan était encore en catégorie 4, avant de baisser d'intensité. Le temps était magnifique, grand ciel bleu et autour de 30 degrés, et la zone étant principalement rurale, les dommages sont donc surtout au niveau des arbres, même si on a vu des déchets métalliques à perte de vue dans certains champs.
Probablement un morceau de toiture ou de silo qui a terminé ici... Contraste avec la maison à côté pratiquement intacte.
Après plusieurs kilomètres, on remarque que la majorité des panneaux de signalisation routière sont couchés au sol, soit pliés soit arrachés par le vent.
Dans les champs, les systèmes d'irrigation sont retournés et tordus dans tous les sens :
Ah ben ça va bien moins fonctionner maintenant...
Cette ferme en a pris pour son grade... Mais le coton a tenu bon au premier plan !
En ville, la plupart des toitures en shingle sont au moins partiellement arrachées, les tôles ayant subi le plus de dommages, comme cette station-service :
Cette zone se situait autour de Bainbridge, GA, soit environ 100-150 kms dans les terres sur le passage de l'ouragan. Quand on voit certaines vidéos prises sur la côte, c'est un quasi exploit de voir que tout n'a pas été détruit sur le passage de l'ouragan :
Cette vidéo n'est pas de nous, juste pour montrer à quoi cela pouvait ressembler pendant la tempête...
Un autre arbre à terre
Au bout d'une heure de route environ, tout rentrait dans la normale. On ne croisait plus de paysagistes ni d'électriciens en route pour des réparations, et les arbres n'avaient pas de trace visible de la tempête.
Voilà donc pour ces quelques images que l'on ne s'attendait pas vraiment à voir lors de ce road-trip !