La citation de la semaine vient d’un steward pour qui j’ai éprouvé une vive sympathie, c’est bien simple, je me suis sentie en totale communion d’esprit avec ce brave homme. Il était préposé à guider les spectateurs dans le stade Pierre Mauroy pour la coupe Davis, ce qui déjà doit être répétitif comme job, surtout que c’était très bien indiqué avec des flèches partout. Mais ce n’est pas pour ça que je compatis autant avec lui. Non, c’est pour ses problèmes d’orientation :
Il a regardé nos billets, qu’on lui montrait pour être poli, pour qu’il se sente utile alors qu’on avait juste en face un panneau qui nous indiquait parfaitement que vu nos numéros de places, il fallait tourner à droite et paf, il nous a dit d’aller à gauche. En montrant à droite. Et bien, je comprends parfaitement! Loin de moi l’idée de me moquer bêtement de ce camarade en latéralisation à retardement. Attention, en temps normal je ne confonds absolument pas la droite et la gauche, pas du tout. Tant qu’il ne s’agit pas de donner des directions…parce que là d’un coup, ça devient flou. Marichéri n’a jamais compris pourquoi je lui disais de tourner à gauche pour notre première sortie à Dublin (je faisais navigatrice, il n’y avait pas encore de GPS. J’adore les GPS, vive les GPS, même quand ils se plantent lamentablement, même si on est complètement paumé avec. Parce qu’au moins, je n’y suis pour rien!). Il s’obstinait à continuer tout droit, ça m’énervait et j’insistais: tourne à gauche. Jusqu’à ce qu’il me fasse remarquer qu’à gauche, c’était la rivière. Oui, ben la gauche à droite alors, sois logique aussi un peu! Bref, je suis de tout cœur avec ce brave steward.