La citation de la semaine nous vient d’une maman, tante, cousine, ou nounou je ne sais pas, qui s’épanchait philosophiquement devant le portail de l’école de Wizzboy vendredi. C’est d’une poésie remarquable, d’un lyrisme fou, c’est juste beau. Voilà. Sans compter que c’est tout à fait vrai. Déjà une semaine d’école finie. Ou pour reprendre les mots bouleversants de cette artiste de la réthorique:
Elle a eu la délicatesse de s’exprimer avec la conviction d’une poissonnière à la criée, l’assemblée qui attendaient la sortie des élèves en a bien profité. Certains se sont écartés subrepticement en se pinçant mentalement le nez (si, si…), comme si notre poétesse émettait effectivement des relents de poissonnière. D’autres ont plus ou moins réussi à réprimer un sourire moqueur ou ravi…quoique, je me demande finalement si je n’étais pas la seule, pour le sourire ravi. Ça m’a beaucoup plu. Je ne sais pas ce que je préfère: l’expression que je ne connaissais pas, ou la désapprobation très claire qu’elle a provoqué chez une partie des parents coincés. C’était très drôle. Visiblement, on ne torche pas les semaines en public comme ça, ça ne se fait pas. Les autres mamans (ou tantes, ou cousines ou nounous, je ne sais toujours pas) n’approuvent pas du tout, alors que cette brave femme ne faisait que constater que le temps passe vite finalement. C’est un thème récurrent en littérature, non?