Pour la petite histoire, voici comment nous avons atterri au Japon…
Contrairement à ce qui semble être le commun des mortels, le continent asiatique et plus particulièrement l’Asie du sud-est, n’a jamais eu sur nous un réel pouvoir d’attraction. A chaque voyage, nous rentrons en nous disant : « bon l’année prochain, on fait l’Asie ». C’était presque devenu un mantra. Mais finalement, nous trouvons toujours d’autres destinations, d’autres aventures, d’autres rêves… Alors, quand, au retour de notre road trip en Europe du Nord, nous nous arrêtons sur le Thaïlande, on y croit dur comme fer. Une destination facile, peu chère, mêlant culture et nature et qui nous permettrait peut-être même de repartir ailleurs dans l’année, le voyage idéal en somme ! Et enfin l’occasion de découvrir ces fameux sourires, ces beaux paysages et cette culture exceptionnellement riche dont nous entendons tant parler.
Il va sans dire, donc, que notre voyage au Japon est arrivé sans crier gare. Il a frappé à la porte, ou devrais-je plutôt dire à l’écran de notre ordinateur, un beau matin de novembre alors que je faisais « innocemment » un petit tour sur quelques sites de voyages et que je suis tombée sur une offre Paris / Tokyo à 350€.
« Allô, chéri ? Tu ne devineras jamais sur quoi je viens de tomber ?!! »
C’était parti pour le Pays des sushis et des geishas !
Et la Thaïlande ? Quelle Thaïlande…? Au moins, nous partions en Asie quand même !
Aujourd’hui, lorsque je parle de ce pays extraordinaire, je sens quelques réticences. Le Japon fait partie de ces destinations un peu trop lointaines pour être accessibles, un peu trop différentes pour être réelles et pourtant… Il y a tant de beautés, tant de sagesses et tant de choses extraordinaires à découvrir qu’il m’a semblé évident de partager – quelques-uns de – mes coups de cœur afin de montrer à tous que le Pays du Soleil Levant mérite bien un détour.
Les japonais et la mentalité japonaise
Le Japon s’invite souvent dans nos esprits à travers des images de cerisiers japonais en fleurs, de buildings modernes, de temples et de pagodes sur fond de Mont Fuji et encore d’autres clichés auxquels nous pouvons nous préparer et que nous nous attendons à trouver une fois sur place.
Mais s’il y a bien une chose que l’on ne peut trouver sur aucune photo c’est leur mentalité, leur façon d’être, de vivre et de respecter tout ce qui les entoure. Car les japonais font montre d’un respect et d’un civisme comme il n’en existe nulle part ailleurs dans le monde (même dans les pays scandinaves qui sont pour moi un exemple). Ce qui est à vous est à vous et le vol est pour eux une notion inconnue. Laissez tomber un billet de 10.000 yens par terre et aussitôt un japonais le ramassera pour vous courir après et vous le rendre en s’excusant (de quoi ? on ne sait pas…), laissez dépasser votre portefeuille de votre poche dans les transports bondés et vous serez certain que personne n’y touchera, laissez votre iPhone sur la table pendant que vous allez aux toilettes et il sera à la même place à votre retour.
Que c’est agréable, que c’est confortable de ne pas avoir à se soucier de ce genre de choses. Deux fois nous avons oublié des objets de valeurs à différents endroits et deux fois le propriétaire des lieux nous a couru après dans la rue pour nous les rendre (toujours en s’excusant).
Mais leur savoir-vivre ne s’arrête pas là. Les japonais ont développé un art de l’attente, que chacun doit respecter. Il n’est pas rare donc de voir se former de petites (ou grandes) files d’attente, même devant la rame de métro, et pas question d’essayer de gagner une place, même sans faire exprès ou pour s’assurer d’être assis, on fait la queue comme tout le monde et on attend que les gens soient sortis de wagon avant de monter. Souvent nous avons souri en pensant aux transports parisiens…
Nous avons été étonnés et impressionnés également du calme et de la sérénité de ce peuple, de leur accueil chaleureux dans les restaurants, dans les hôtels ou dans tout autre lieu d’ailleurs, toujours accompagné d’une petite « révérence » et du traditionnel « Arigatogozaimasssssss ». Mais, ce qui nous a le plus marqué, je pense, c’est de nous retrouver à la fois dans la plus grande mégalopole du Monde et dans la ville la plus propre que nous n’ayons jamais vu. Pas un papier, pas un mégot, pas un chewing-gum par terre. Tout est toujours nickel, même (et surtout j’ai envie de dire) les toilettes publiques dont on a l’impression qu’ils n’ont jamais été utilisés, même les escalators qui brillent comme des sous neufs, même ces interminables couloirs de métro empruntés chaque jour par des centaines de milliers de personnes. C’est comme si les japonais ne salissaient rien. Possible ? Pas tout à fait. En plus du civisme, tout est nettoyé et entretenu à longueur de temps, ceci explique cela, mais quand même…
Shibuya : le carrefour le plus hallucinant du monde
Notre première expérience avec le Japon fût le fameux carrefour de Shibuya, sans doute l’un des lieux les plus emblématiques de Tokyo (voir l’article Shibuya Experience). Ce quartier pourrait (presque) résumer à lui seul notre périple japonais, la culture du pays et la mentalité de ses habitants. A la sortie de l’une des gares les plus fréquentées du pays, nous sommes portés par un flot de personnes qui semblent être sans cesse en transit vers quelque part. C’est la cohue, il y a du monde partout et pourtant, on ne se sent pas oppressé. Personne ne se touche. Alors qu’ils ont les yeux rivés sur leurs IPhones, les gens s’évitent comme par magie, même sur cet immense parterre de passages piétons où des centaines, peut-être des milliers de Tokyoïtes se croisent toutes les deux minutes avec l’efficacité et le respect dont seuls les japonais savent faire preuve. Ce chassé-croisé incessant est un véritable spectacle dont on ne se lasse pas (meilleur poste d’observation : 2ème étage du Starbucks). C’est un panorama hallucinant à 360° qui s’offre à nous et qui s’élance jusqu’au ciel. Ca clignote dans tous les sens, les néons et les publicités colorent la ville, les écrans géants diffusent des vidéos, Tokyo est un cœur qui bat jour et nuit. Il y a du bruit mais c’est calme, c’est bouillonnant mais pas stressant. Car tel est le paradoxe des grandes mégalopoles japonaises : jamais un tel désordre n’a été aussi organisé. Shibuya est la preuve que le calme et le chaos peuvent cohabiter en parfaite harmonie.
La gastronomie japonaise
Rares sont les pays où l’on arrive à la fin d’un séjour sans avoir une furieuse envie de notre bonne vieille cuisine française. Jusqu’à présent, pour moi, un seul pays dérogeait à la règle, l’Italie. Aujourd’hui, ils sont deux ! Car oui, le Japon ne se résume pas qu’aux sushis, biiiiiieeeeeeeen au contraire ! Bien sûr le poisson tient une place très importante dans la cuisine locale, mais il y a tant d’autres saveurs à goûter qu’il serait dommage de s’arrêter là. D’autant plus qu’au Japon, manger est une véritable religion et souvent un régal pour les papilles et pour les yeux !
Udon, Soba, Yakitori, Gyoza, Okonomiyaki, Ton Katsu, Katsu Don (à ne pas confondre), tempura, râmens, soupes miso, tofu, curry ou encore anguille grillées, onigiri ou bœuf de Kobe, nous avons essayé de goûter un maximum de choses en essayant de toujours tester les spécialités régionales.
Du petit « boui boui » caché au fond du 4ème étage d’un immeuble au restaurant luxueux en passant par les bars à soupes où il faut commander son repas dans une machine, aux bentos achetés à la gare et mangés dans le train ou les marchés locaux, il y a aussi 1000 endroits possibles pour manger au japon. Quelle merveilleuse aventure culinaire !!!
Le Mont Fuji, un spectacle inoubliable
Le Japon est surtout connu pour ses grandes villes tentaculaires, mais pas si loin du tumulte des mégalopoles se cachent des petits paradis plus ruraux. A deux heures de train de la capitale japonaise, se trouve la région de Hakone, la destination préférée des tokyoïtes. Si la petite ville de Motohakone au bord du lac Ashi est un lieu à part entière, connu pour ses phénomènes géologiques, ses onsens (sources chaudes) et ses chemins de randonnées, elle est également le point de départ pour partir à la découverte du Fujiyama, véritable emblème du pays. Le Mont Fuji, nous en avions rêvé, nous l’avions espéré mais dans un premier temps il avait décidé de rester caché derrière de gros nuages gris. Ce n’est que le deuxième jour, en route pour la petite ville de Kawaguchi, qu’il nous était enfin apparu, tel un mirage au bord du lac de Motohakone. Dès lors nous n’avions plus qu’une idée en tête, le voir, le regarder, quitte à se tordre le cou pour toujours l’avoir en ligne de mire sur les routes sinueuses de la région des 5 lacs. Oui, car le Fuji peut être un peu capricieux, on n’est pas toujours sûr de le voir.
Bref, le Fujisan, comme ils l’appellent là-bas, fascine les japonais, et comme je les comprends. Avec son cône parfait et ses neiges éternelles, c’est le point culminant du pays. Quelle beauté, quelle classe ! Pour ceux qui comme nous veulent l’observer pendant des heures et le prendre en photos sous toutes ses coutures, je conseille la ville de Kawaguchi. Non pas que la ville soit exceptionnelle, mais elle offre un panorama sur le Mont Fuji à couper le souffle ! A condition qu’il décide de se montrer bien sûr, mais ça… c’est une question de karma Du centre-ville on peut prendre un téléphérique qui mène à une plateforme d’observation d’où l’on peut embrasser d’un seul regard la région et son volcan.
Si vous voulez avoir une vue imprenable pour observer le Mont Fuji, réservez une chambre à l’hôtel Den’s Inn ! De certaines chambres et de la salle à manger on voit le volcan, mais surtout il est situé juste en face du lac, au meilleur endroit pour l’observer. L’hôtel n’est pas dans le centre-ville, mais le bus touristique local vous dépose juste à côté et l’hôtel prête des vélos. Prix : 105€ (pas très cher pour la région)
NB : Pour nous il n’était pas question de faire son ascension, mais pour ceux que cela intéresse, les chemins ne sont ouverts que deux mois dans l’année (juillet et août).
Hanami, la période des cerisiers japonais
Je ne sais pas pour vous, mais parfois il m’arrive de me dire des choses improbables comme « si un jour j’apprends à coudre, je me ferai une robe 60’s » ou bien « tiens, si un jour je vais au Japon, ça sera pendant la floraison des cerisiers japonais »… A l’heure actuelle je n’ai toujours pas appris appris à coudre, hélas, mais c’est avec le plus grand plaisir que j’ai pu découvrir le pays du soleil levant sous les cerisiers en fleurs.
Il faut savoir que cette période ne dure que deux à trois semaines, qu’elle dépend du climat hivernal et printanier et qu’elle n’a pas forcément lieu partout au même moment (il y a un décalage entre Tokyo et Kyoto par esemple). Généralement (je dis bien généralement), elle commence fin mars et se termine début avril. Vous l’aurez donc compris, réserver ses billets d’avion 6 mois à l’avance c’est faire un pari climatologique. Mais pour peu que la météo soit de votre côté, vous aurez la chance de tomber lors de cette période extraordinaire nommée Hanami.
L’Hanami, ce n’est pas que l’éclosion des petites fleurs roses, c’est aussi la célébration du retour des beaux jours. Ainsi, les japonais sortent de chez eux et les parcs se remplissent. L’occasion de se promener, de prendre place sous les arbres, de pique-niquer et contempler cette nature éphémère au rythme des nombreux spectacles donnés pour l’occasion.
Miyako Odori et les geishas
C’est LE spectacle à ne pas manquer ! Chaque année au mois d’avril le * propose le Miyako Odori, un show à couper le souffle où les geishas et leurs apprenties, les maikos, plus belles que jamais, nous font profiter de leurs nombreux talents. Il ne s’agit pas ici d’un simple spectacle pour divertir les touristes mais d’une démonstration de haut niveau des arts pratiqués par les geishas. Chant, musique, danse, maniement de l’éventail… pendant une heure on assiste, émerveillé, à un balai d’un rare esthétisme et d’une finesse sans égal.
Pour profiter de cette expérience à fond, le must est de réserver un billet spécial (40€ par personne tout de même, mais ça vaut la peine) ou en première catégorie (34,50€), qui permet d’assister à la cérémonie du thé juste avant le spectacle et qui assure une place de premier choix. Réserver ICI
Après la représentation, vous aurez peut-être la chance d’apercevoir les geishas rentrer chez elles. Ça fait un peu voyeuriste, mais ces petits bouts de femmes ne sont quand même pas banals.
En 2016, les portables et appareils photos étaient interdits durant le spectacle (il semble que cela ait changé, dommage), voici donc la vidéo officielle.
* Attention, depuis 2016, le théâtre est en travaux et le spectacle se déroule donc au théâtre des Arts de la ville de Kyoto « Shunjûza ». Adresse : Kitashirakawa Uryûzanchô, Saikyô-ku, Kyoto 606-8271 – Station de train Chayama (ligne Eizan), puis 10 min de marche ou arrêt de bus Demachiyanagi (ligne 3) ou Kitaô-ji (ligne 204), puis 15 min de marche.
Hiroshima, entre phénix et colombe
La cité de la paix par excellence. S’il y a bien une ville dans le monde qui force le respect c’est bien Hiroshima. Cette ville, l’une des deux seules à avoir jamais été oblitérées par une arme atomique, a su renaitre de ses cendres d’une façon assez incroyable, sans pour autant oublier le drame qu’elle a vécu. Lorsque l’on arrive à Hiroshima, on est une fois de plus engloutis par l’immensité de la ville, par ses buildings et de ses innombrables centres commerciaux. A première vue rien ne laisse penser qu’il y a 75 ans la ville a pratiquement été réduit à néant par le souffle de la bombe H. Pour s’en rendre compte, il faut se rendre dans le centre-ville et dans le Parc du mémorial de la Paix plus précisément. En arrivant dans ce lieu d’une quiétude incomparable on tombe nez à nez avec le squelette du Dôme de la bombe atomique… et là, on réalise. Ce merveilleux parc, devenu un véritable symbole du pacifisme dans lequel, cerisiers japonais et monuments commémoratifs se partagent l’espace. On peut se recueillir devant la flamme éternelle (qui ne s’éteindra que lorsque la dernière arme atomique aura été détruite, autant dire jamais), le cénotaphe qui rend hommage à toutes les victimes, la cloche de la paix, le tertre funéraire, le monument de la paix des enfants, et enfin et surtout le Dôme de Genbaku, l’un des seuls bâtiments à être restés debout après l’explosion. Je conseille également la visite du musée du Mémorial de la Paix. Sûrement l’un des musées les plus intéressants que j’ai eu l’occasion de visiter, avec reconstitutions, photos, objets, documentaires… le tout en anglais. On ressort de là bouleversé. (C’est dans ce musée que l’on peut voir l’ombre d’un homme littéralement soufflé par la bombe, on reste sans voix). Le Parc du Mémorial de la Paix fait partie de ces lieux chargés d’une histoire dramatique (comme Auschwitz par exemple) et que l’on visite avec humilité et reconnaissance de vivre à une autre époque. Tout à Hiroshima respire la paix et la quiétude. La colombe, que l’on retrouve partout et sous toutes ses formes, est bel et bien le symbole d’Hiroshima.
Hiroshima n’est donc pas que le point de départ pour l’île de Miyajima, mais bien une destination à part entière qui mérite que l’on s’y arrête au moins une journée.
Nara, la première Capitale
L’ancienne capitale du Japon est un incontournable. je sais, vous commencez à vous dire qu’il y a beaucoup d’incontournables au Japon, mais à Nara, vous pourrez voir dans la même journée, de magnifiques jardins, le Todai-ji, plus grand temple du pays, un bouddha en bronze de 15m de haut, des paysages extraordinaires et ancestraux, la deuxième plus haute pagode du Japon et bien sûr… de centaines de petits daims trop mignons classé trésors nationaux et vivant en liberté dans le parc.
Vous n’êtes toujours pas convaincus ? Alors regardez cette vidéo
Il est possible de se rendre à Nara avec la ligne JR (JR pass accepté) depuis Tokyo où Osaka en moins d’une heure. C’est, à mon sens, une balade culturelle et naturelle obligatoire pour toute personne se rendant au Japon. Y consacrer une journée entière.
Osaka et le quartier de Dotonbori
Alors là, attendez-vous à en prendre plein les yeux ! Si vous avez aimé Kyoto pour ses traditions, vous aimerez (ou pas) Osaka pour sa modernité. La troisième plus grande ville du pays est le reflet de la société de consommation japonaise : omniprésente. Toutes les marques, petites ou grandes, cheap ou de luxe, connues ou méconnues sont présentes, les galeries marchandes se succèdent, tout comme les écrans géants qui brillent jours et nuits et les devantures des restaurants rivalisent d’originalité pour attirer le chaland. The place to be pour vivre l’expérience à fond c’est Dotonbori, complètement fou et tellement japonais à la fois, ce quartier s’étend le long du canal du même nom. Le soir venu, impossible de le rater tant il brille de mille feux avec ses centaines de publicités vivantes et la foule qui s’amasse pour assister au spectacle incessant. Si votre budget est ric rac, n’oubliez pas de laisser votre porte-monnaie à l’hôtel car la tentation d’acheter quelques babioles « kawaï » est très grande !
Osaka, c’est aussi l’occasion de goûter du véritable bœuf de Kobé (sauf si vous passez par Kobé bien entendu).
Enfin, vous l’aurez compris, Osaka, c’est une expérience en soit, tout comme Hiroshima, Tokyo, ou Kyoto d’ailleurs.
Et pour finir…
Voici une petite liste de ce que nous avons moins aimé. Évidemment, tout ce qui est écrit ci-dessous est basé sur la façon dont nous avons vécu les choses et est donc totalement subjectif et, de ce fait, absolument personnel
- Hakone : La région ne nous a pas laissé un souvenir impérissable (excepté le Mont Fuji), bien qu’étant, soit disant, un must du Japon.
- Nikko : Si proche de Tokyo et pourtant si complexe d’accès… Après un premier train, nous avons loupé la correspondance, partie 10 minutes avant notre arrivée. Nous avons donc attendu 2h dans une ville sans réel intérêt avant de prendre un second train touristique. Après presque 4h de transport, nous sommes arrivés à Nikko assez tard et nous n’avons pas pu faire tout ce que nous voulions, d’autant que les principaux temples étaient en rénovation. Enfin, sur place, pas un panneau en anglais… pas facile pour s’orienter donc.
- Les gens avec des masques sur le visage, c’est quand même très étrange.
- Les transports peu adaptés à Kyoto : beaucoup trop de touristes pour quelques bus bondés et bloqués dans des embouteillages infernaux. Nous avons préféré tout faire à pieds quitte à revenir sur les rotules tous les soirs.
- Leur thé vert absolument infecte et leur thé « cendrier froid »
- Le château de Himeiji : bon ok, il est classé au patrimoine mondial de l’Unesco, reconnu comme trésor culturel national, toussa, toussa, mais quelle déception… A l’entrée du château il faut retirer ses chaussures car à l’intérieur tout est en bois, jusque-là rien d’anormal. Avec ses souliers à la main donc, on commence par monter une série d’escaliers, puis une autre, puis une autre, puis encore une, encore et encore… Les étages se succèdent et il n’y a rien à voir si ce n’est la foule qui nous entoure. Souvent on se retrouve bloqués car il y a trop de monde. Arrivés en haut il y a un petit temple. Les japonais font une prière et c’est déjà parti pour la descente… Très honnêtement, je n’ai pas compris l’intérêt ??!! Il est vrai que le château est d’origine et que la charpente en bois est exceptionnelle mais il y a beaucoup de monde et il faut suivre le rythme, on n’a pas vraiment le temps de s’attarder. Heureusement l’extérieur vaut vraiment le détour !