Comme promis hier, je vous amène voir la mer et le ciel bleu, et même un peu l’Angleterre, au loin, ce qui a vivement surpris Wizzboy. On avait déjà vu le Cap Blanc Nez au nord de la baie, elle-même un peu au sud de Calais. Cette fois, on s’est baladé au Cap Gris Nez qui est donc au sud, 10 kilomètres plus bas par rapport à l’autre, (c’est très clair) et entre les deux sur une plage audacieusement baptisée « des deux caps ». C’est d’ailleurs dans le parc naturel régional des caps. On sent un thème. En tout cas, c’est très joli.
Mais bon forcément, quand on est sur le cap, on ne le voit pas. On se gare et on monte un peu, il y a un phare et des panneaux explicatifs retraçant l’histoire du lieu, notamment pendant la deuxième guerre mondiale où ça a été assez agité dans le coin. Quoique, il y a toujours eu de l’animation, notamment grace aux anglais qui en tant que voisins (Douvres est exactement à 34 km) venaient régulièrement y taquiner les français. Henry VIII y a même construit un fort, détruit depuis longtemps.
Mais soyons clairs, on n’y va pour une chose, et une seule: la vue.
On peut d’ailleurs admirer le cap…blanc nez! Pour ceux qui comme PrincesseChipie se demandent d’où viennent leurs noms, c’est très simple. Les falaises du cap blanc nez sont blanches et celles du cap gris nez sont, vous allez rire, grises. Il semblerait par contre que « nez » soit une déformation d’un mot flamand qui voulait dire promontoire, mais comme on utilise aussi « nez » en français pour désigner un cap, ça s’est amalgamé.
Pour voir le cap gris nez, il ne faut donc pas être directement dessus. Du coup, je vous remets une vielle photo, prise il y a quelques mois quand l’herbe est encore verte, depuis le cap blanc nez. Et paf, voila le cap Gris nez, au fond là bas.
On revient sur le cap gris nez pour voir Douvres dans la brume. Pourtant, en live, la vue était totalement dégagée. On distinguait même très bien le château qui surmonte Douvres, mais Maricheri a oublié son appareil photo. Il a dû faire au téléphone, c’est moins bien et plus flou.
On se rend quand même compte que c’est magnifique, surtout avec un temps radieux.
A la demande insistante, pour ne pas dire au harcèlement continu de Wizzboy on est descendu sur la plage. On peut aller plus loin, à Wissant, exactement entre les deux caps, mais le sale gosse nous a suffisamment cassé les oreilles cher petit ange ne pouvait pas attendre.
Une fois passer les galets, on arrive sur le sable où il n’y a pratiquement personne. Ça m’a ravie, moi qui suis habituée aux plages bondées des Landes. Surtout qu’il faisait donc très beau et que la Manche n’est pas si froide que ça finalement. C’était même très bien.
Les deux caps sont un des 17 « grands sites de France ». Je ne sais pas ce que signifie exactement cette reconnaissance administrative, mais il n’y a pas besoin de ça pour se rendre compte que le coin est extrêmement sympathique. On y a même découvert une spécialité locale, le gâteau battu, une sorte de brioche au beurre. Avec du beurre. Et encore un peu de beurre. Bref, il y a du beurre dedans et c’est très bon. Il faut bien aller se balader sur les sentiers des deux caps après, pour digérer!
Ce n’est toujours pas un billet sponsorisé, je n’en fais pas et les deux caps n’ont pas besoin de moi, mais je vous mets un lien si ça vous intéresse ici. C’est ma minute « je fais gracieusement la pub de mon nouvel environnement parce que j’en suis très contente ».