Ferrette, un joli nom qui résonne tout au sud de l’Alsace, dans une région qui m’est familière : le Sundgau. Ancienne capitale des comtes de Ferrette, le petit bourg est dominé par les ruines imposantes de ses deux châteaux. Vous en avez peut-être entendu parler en 2015 dans l’émission de France 2 « Le village préféré des Français ». Ferrette – alors inconnue du grand public – s’est hissée à la 6e place. Je vous propose ici un parcours de découverte de la Cité des Comtes. Après avoir déambulé dans les vieilles ruelles et monté à la terrasse panoramique du château, la découverte se poursuit par de belles promenades dans le Jura alsacien.
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Ferrette : la situation au Sud de l’Alsace
Vue générale de Ferrette © French Moments
« Dans un des coins les plus reculés de l’Alsace, sur les confins de la Suisse, non loin des sources de l’Ill … s’élève la ville de Ferrette surmontée de son vieux château. A voir ce modeste groupe de maisons étroitement logées dans un des derniers replis du Jura, grimpant la montagne que domine des ruines, l’imagination se figure difficilement que là, sur ce rocher, fut la capitale d’un comté embrassant une bonne partie de l’Alsace. De tous les souvenirs se rattachant à l’histoire des comtes de Ferrette, il ne nous reste aujourd’hui qu’un nom et des murs croulants. »
Charles Goutzwiller (1819-1900), historien de l’art alsacien dans Le comté de Ferrette (1868)
La ville de Ferrette est située sur une petite cluse du Jura alsacien. Il s’agit d’un passage étroit liant les collines du Sundgau aux premiers contreforts du Jura. C’est dans ce site stratégique que le premier comte de Ferrette choisit de construire son château. Nous sommes au début du 12e siècle.
Petite histoire de Ferrette
Ferrette – Pfirt en allemand – est intimement liée à la présence du château. A partir du 12e siècle, un village se forma au pied du château. Ce fut l’actuelle ville haute de Ferrette. Capitale du vaste territoire des comtes, le bourg fut entouré de muraille par Frédéric II vers 1208.
En 1324, Ferrette devint autrichienne lors du mariage de l’héritière du dernier comte, avec Albert II de Habsbourg, duc d’Autriche et landgrave de Haute-Alsace.
A l’aube du 15e siècle, Ferretten’était plus le centre du Sundgau. Les Habsbourg avaient confié sa gestion à un bailli seigneurial (Vogt) qui résidait au château. Ils établirent à Ensisheim le siège de leurs possessions situées à l’Ouest du col de l’Arlberg, le Vorderösterreich (Autriche antérieure).
La guerre de Trente Ans fut lourde de conséquences pour la petite ville. Elle fut occupée par les Français et les Suédois. Ces derniers incendièrent le château supérieur qui ne se relèvera pas de ses ruines.
A l’issue de la guerre de Trente Ans, le 24 octobre 1648, les Traités de Westphalie attribuèrent Ferrette et le Sundgau autrichien à Louis XIV. Dès lors, la bourgade partagea le destin de l’Alsace : la Révolution de 1789, l’annexion de l’Alsace-Moselle par l’Allemagne en 1871, la Première et la Seconde guerres mondiales.
Mais où est donc passé le comte de Ferrette ?
En 1659, Louis XIV offrit (entre autres distinctions) le titre de comte de Ferrette (auparavant porté par les Habsbourg) à son premier ministre Mazarin (1602-1661) pour le remercier de ses loyaux services. A la mort du cardinal, le titre passa à Armand-Charles de la Porte (1631-1713),l’époux de Hortense de Mancini, nièce de Mazarin.
En 1777, l’héritière de Mazarin, Louise-Félicité d’Aumont, épousa le duc de Valentinois, futur prince de Monaco Honoré IV (1758-1819). La seigneurie de Ferrette et le titre de comte de Ferrette passèrent donc entre les mains des Grimaldi. Aujourd’hui, Albert II de Monaco (né en 1958) porte le titre de comte de Ferrette bien qu’il n’ait aucun lien de sang avec les anciens comtes médiévaux.
Le parcours de découverte de Ferrette
Un parcours de 1,5 km qui vous fera découvrir la Ville Haute, traversée par une grande-rue grimpant à flanc de colline, et le château de Ferrette édifié sur un éperon rocheux.
Le quartier de la Ville Basse
La ville basse vue du château de Ferrette © French Moments
Au pied de l’église s’étend un quartier regroupant plusieurs maisons, certaines en pierre, d’autres à colombages. La ville basse est postérieure à la Guerre de Trente Ans (1618-1648). Elle abrite de belles auberges où l’on peut déguster la fameuse carpe frite, spécialité du Sundgau.
L’église Saint-Bernard-de-Menthon
L’église Saint-Bernard de Ferrette © French Moments
L’église paroissiale de Ferrette passe pour l’une des plus anciennes du Sundgau. Les bases de son clocher date du 12e siècle et le chœur gothique du 13e siècle. La nef néogothique a été reconstruite en 1914. L’église est reconnaissable à son imposant clocher coiffé d’un toit à bâtière (un toit en bâtière est un type de toit qui est constitué que de deux versants).
L’église au 19e siècle avant sa restauration
Le sanctuaire fut fondé vers 1250 par le comte de Ferrette Ulrich 1er et son frère Berthold, alors évêque de Bâle. La légende raconte qu’en 1049, Frédéric, membre de la famille des Ferrette, accompagna son proche parent, Bruno d’Eguisheim-Dagsbourg, à Rome en vue de son intronisation papale sous le nom de Léon IX. A son retour, Frédéric traversa les Alpes et trouva refuge à l’hospice du Grand Saint-Bernard. C’est pour remercier les moines de leur hospitalité qu’il demanda au pape l’autorisation d’accueillir des moines du Grand Saint-Bernard à Ferrette.
Statue de Saint-Bernard-de-Menthon au-dessus de la porte de l’église © French Moments
Des chanoines augustins du célèbre col alpin s’établirent à Ferrette en 1053 et fondèrent un prieuré sur le site de l’actuelle église. Voilà pourquoi l’église est placée sous le patronat de Saint-Bernard de Menthon. Un vocable unique en Alsace !
Toutefois, l’abbaye de Lucelle contesta les droits et les possessions du monastère alpin et obtint l’administration de la paroisse de Ferrette à partir de 1450.
La rue du château
La Ville Haute dont les maisons sont alignées le long de la rue du château © French Moments
L’artère principale de Ferrette traverse la cité historique. Cette ancienne rue commerçante s’étire de l’église à la place des Comtes. La rue accuse une forte pente, ce qui ne la rend pas moins pittoresque ! Elle est bordée de magnifiques maisons en pierre datant de la Renaissance au 18e siècle.
La rue est bordée d’anciennes devantures de boutiques, fermées depuis longtemps. Prenez le temps de vous arrêter devant les plus belles demeures pour en admirer les détails architecturaux. Balcons en fer forgé, vieilles enseignes. Et surtout les deux poteaux corniers sculptés et peints.
Quelques mètres après l’église, la rue du château est encadrée par deux imposantes bâtisses.
La maison Desgrandchamp (Caveau Saint-Bernard)
La rue du château encadrée par la maison Desgrandchamp (à gauche) et le presbytère (à droite) © French Moments
Le numéro 10 (à droite) est le site de l’ancienne résidence des baillis de la seigneurie de Ferrette : les ducs de Mazarin. Depuis l’annexion de la cité par la France en 1648, c’est ici qu’étaient conservées les archives, symboles du régime féodal. Quelques jours après la Prise de la Bastille, dans la nuit du 29 au 30 juillet 1789, des insurgés incendièrent le bâtiment. C’est bien simple : en détruisant ainsi les archives, plus personne ne pouvait réclamer les dettes.
Philippe-Xavier Desgrandchamp (1794-1880) y reconstruisit une nouvelle maison aujourd’hui connue sous le nom de “Caveau Saint-Bernard“. On doit à ce personnage local aux multiples talents (notaire, architecte, inventeur, sculpteur, poète…) la curieuse statue de la Vierge à l’Enfant. Elle est visible à l’extrémité de la terrasse. Curieuse ? L’enfant Jésus possède trois bras, mais vous n’en verrez que deux à la fois !
Sur le côté gauche de la rue s’élève le bâtiment du presbytère, construit en 1825.
Le jardin médiéval
Le jardin médiéval au début du printemps © French Moments
Connu sous le nom de « Courtil de Saint Fiacre », le petit jardin médiéval fut créé en 2009 à l’initiative de l’association Les Amis du Château de Ferrette. Comme beaucoup d’autres jardins d’inspiration médiévale, il est organisé en carrés. Il présente une collection de plantes connues en Europe avant le 15e siècle : aromates, plantes médicinales, légumineuses, plantes dites magiques…
En face du jardin, se trouve un curieux calvaire coiffé d’un chapiteau protégeant la statue du Christ des intempéries !
Le calvaire et son chapiteau © French Moments
La maison dîmière et la Untertor
Aux numéros 12-14 s’étire la longue façade de l’Amstall, l’ancienne maison dîmière, perpendiculaire à la rue. Ce fut le centre de collecte des impôts pendant l’Ancien Régime.
L’emplacement de la Porte Basse, rue du château © French Moments
C’est à ce niveau de la rue où la pente est la plus forte que la Porte Basse (Untertor) gardait l’entrée de la Ville Haute de Ferrette. Elle se composait d’un corps de garde à l’étage. La porte médiévale fut démolie en 1826 car, devenue obsolète, elle gênait le trafic à cet endroit le plus étroit de la rue principale.
La Salle de justice seigneuriale
Le numéro 16 abritait la salle de Justice des baillis de Ferrette. Cette salle subsiste toujours (mais je ne l’ai jamais vue !) Il paraît que son beau plafond est orné de stucs à arabesques et d’une peinture représentant le couronnement de la Vierge.
Maison natale de Schwingdenhammer
Une plaque commémorative apposée à la façade du numéro 22 indique que dans cette maison est né Jean Henri Ferdinand Schwingdenhammer (1761-1830). Ce dramaturge alsacien est connu sous le pseudonyme de « Lamartelière ». Il fut le premier traducteur des œuvres de Johann Christoph Friedrich von Schiller (1759-1805), poète, écrivain et théoricien allemand.
La maison des curés réfractaires
C’est au numéro 24 que se cacha le curé réfractaire Antoine Wolf (1762-1822) pendant les sombres heures de la Révolution française. Wolf célébra clandestinement les offices catholiques dans le Sundgau avant d’être officiellement investi curé de Ferrette en 1803. En souvenir, un médaillon est accroché à la façade entre le 1er et le 2e étages. Il porte le trigramme du Christ : IHS. Il peut être interprété de trois façons différentes : IESUS HOMINUM SALVATOR (Jésus Sauveur des Hommes), IESUM HABEMUS SOCIUM (Nous avons Jésus pour compagnon) et IESUS, HOMO, SALVATOR (Jésus, Homme, Sauveur).
Pour la petite anecdote, on raconte que, pour échapper aux Révolutionnaires, le prêtre réfractaire serait passé de maison en maison par les greniers…
La maison du procureur fiscal
La maison du procureur fiscal de Ferrette © French Moments
Plus loin, au numéro 28 (sur votre droite), levez les yeux au niveau du 2e étage. Vous apercevrez à l’angle de la maison datant de 1669 un poteau d’angle sculpté et peint représentant un personnage moustachu et grimaçant. Puis sur la façade à colombages longeant la rue, le bas-relief polychrome d’un hallebardier. C’est ici que résidait le procureur fiscal, officier de justice de la seigneurie de Ferrette.
Un encadrement de porte Renaissance
Au numéro 32, l’encadrement de porte Renaissance date de 1631, soit une année avant les épisodes tragiques de la guerre de Trente Ans. La fenêtre sur la droite qui reproduit la forme de la porte est un ajout datant de 1973.
La ferblanterie
La devanture de l’ancienne ferblanterie © French Moments
Au numéro 34, observez la jolie devanture de l’ancien commerce du ferblantier Dietlin du 19e siècle. Un ferblantier ? Il s’agit d’un artisan fabriquant et/ou vendant des outils ou des ustensiles ménagers en fer-blanc (casseroles, bassines, assiettes, lanternes…).
L’Hôtel de Ville
L’Hôtel de Ville de Ferrette © French Moments
L’imposant édifice rouge abritant l’Hôtel de Ville de Ferrette date de 1572. Il est représentatif du style Renaissance rhénane. Remarquez au-dessus de la porte d’entrée les blasons des comtes de Ferrette (les deux bars adossés d’or, à droite) et des Habsbourg (l’actuel drapeau autrichien, à gauche). Ils sont accompagnés de la date de construction du bâtiment en chiffres romains : MDLXXII, soit 1572.
Les armoiries des Habsbourg et des comtes de Ferrette sur la façade de la mairie © French Moments
L’édifice est surmonté d’un petit campanile avec une cloche fondue à Bâle en 1590. Elle sonnait le couvre-feu à dix heures du soir, signalant la fermeture des portes de la ville jusqu’au lendemain matin.
Les toits de Ferrette et le campanile de la mairie © French Moments
Enfin, un petit mot sur la grosse horloge accrochée au niveau du 1er étage. Elle provient de l’ancienne gare de Ferrette, terminus de la ligne Altkirch-Ferrette. Cette ligne ferroviaire longue de 24 km fut inaugurée en 1892 et ferma au trafic voyageur en 1951 et au trafic des marchandises en 1968.
La place des Comtes
La fontaine de la place des Comtes © French Moments
Voici une ravissante petite place ombragée et agrémentée d’une vieille fontaine au bassin octogonal. Les deux arbres de la liberté qui avaient été plantés en 1830 et 1848 ont depuis disparus. Trois tilleuls furent replantés en septembre 1998, lors du 350e anniversaire des Traités de Westphalie. La paix conclue à Münster (Allemagne) le 24 octobre 1648 mettait fin à la guerre de Trente Ans et donnait Ferrette et le Sundgau autrichien au Roi de France.
La rue Saint-Bernard
Prenez la rue Saint-Bernard en direction du château.
C’est à hauteur du numéro 7 que se situait l’autre porte fortifiée de Ferrette, l’Obertor. Les deux piliers de la Porte Haute arborent les armes des comtes de Ferrette (les 2 poissons).
Le mur de la maison à colombages au numéro 13 comporte une pierre scellée avec la mention « Anno Dei 1488 ». Il est fort probable qu’elle provienne du château inférieur construit à la même époque.
Juste après, tournez à gauche en empruntant le chemin d’accès au château. Vous passerez sous un porche voûté du 16e siècle sur lequel a été construite une maison.
La porte percée dans une maison d’habitation, ouvrant le chemin vers le château © French Moments
La rampe qui mène au château inférieur est encore pavée de galets d’origine. Ce chemin peut être glissant par temps de pluie.
Le château de Ferrette
Château de Ferrette © French Moments
Le château des comtes de Ferrette, édifié en nid d’aigle sur la roche à 612 mètres d’altitude, domine la bourgade et les alentours. Il comprenait deux systèmes défensifs distincts : le château inférieur (15e siècle) et le château supérieur (12e siècle). J’ai dernièrement publié un article qui vous donnera davantage d’informations en vue de votre exploration du château.
Mais avant de quitter les ruines romantiques du château, voici quelques vues de la plate-forme du château supérieur, là où flotte le drapeau portant les armes des comtes de Ferrette (les deux poissons).
Les Deux Poissons, armoiries des comtes de Ferrette © French Moments
La vue offre un panorama superbe sur le Jura alsacien, les toits de Ferrette en contrebas, les collines ondulantes du Sundgau, la plaine d’Alsace, et les montagnes des Vosges et de la Forêt-Noire en Allemagne.
La roue de Sainte-Catherine
Redescendez au château inférieur et passez à nouveau sous le porche. Peu après, sur la droite, un petit sentier balisé descend dans la forêt en direction de Ferrette. A l’entrée de la bourgade, vous découvrirez la roue de Sainte-Catherine, un engin de levage médiéval.
La roue de Sainte-Catherine © French Moments
Empruntez la rue du château en sens inverse. Vous pourrez y admirer de belles perspectives sur l’église et les collines du Sundgau au loin.
La rue du château © French Moments
La Grotte des Nains et la Heidenfluh
Les pitons rocheux typiques du Jura alsacien près de Ferrette © French Moments
Si vous disposez d’un peu plus de temps, alors poussez la visite en marchant jusqu’à la Grotte des Nains.
Il vous faudra marcher environ 40 minutes dans la forêt pour accéder à la légendaire Grotte des Nains. Ce haut-lieu mystérieux est situé dans un site impressionnant : la gorge aux loups (Wolfsgrube). L’entrée de la grotte (connue sous le nom de Erdwibalaschlucht– le défilédes petites femmes de la terre) se trouve dans un passage étroit au pied d’une falaise haute de 25 mètres. Lors des veillées d’hiver, on racontait aux enfants qu’à l’intérieur de la grotte vivaient les Erdmanala (les petits hommes de la terre). Pour connaître la légende de la grotte des nains, lisez-la sur le blog isundgau.
Certains n’hésiteront pas à dénigrer la légende en affirmant que le site est le résultat de l’écoulement de l’eau dans le calcaire karstique.
Un sentier monte au Plateau des Nains (Erdwibelefelsen), aussi appelé Erdwibalafelsen (Roche aux Fées). On y bénéficie d’une vue dégagée sur la région environnante et les villages de Bouxwiller, Werentzhouse et Fislis. Un peu plus à l’ouest, se trouve le promontoire de la « Heidenfluh » (le rocher des païens). Le point de vue offre un beau panorama sur le château de Ferrette et les collines du Sundgau.
Les environs de Ferrette : le Jura alsacien
Les sombres forêts de conifères du Jura alsacien © French Moments
Les environs de Ferrette regorgent d’endroits pittoresques et bucoliques à explorer… surtout si vous aimez la campagne !
D’un côté, les collines verdoyantes du Sundgau avec des villages typiques aux belles maisons à colombages fleuries.
De l’autre, les premiers contreforts du Jura, que l’on appelle ici le Jura alsacien (oui oui ça existe !) Il est vrai que les montagnes ne sont pas très élevées (moins de 900 mètres), mais le contraste avec les collines du Sundgau et la plaine d’Alsace y est saisissant. Aux abrupts pitons rocheux se succèdent les pâturages et les sombres forêts de conifères.
Dans le Jura alsacien, je vous recommande de découvrir les sites suivants à l’occasion d’une journée de balade en voiture :
- Le château du Morimont à Oberlarg.
- Winkel et les sources de l’Ill, LA rivière emblématique de l’Alsace.
- Lucelle. Il s’agit de la commune située la plus au sud de l’Alsace (et de la région Grand-Est), mais aussi l’une des moins peuplées (36 habitants). Elle était le siège d’une puissante abbaye jusqu’à la Révolution.
- La Route internationale de Lucelle. Entre Lucelle et Kiffis, la D21B3 suit le cours de la rivière de la Lucelle qui marque la frontière entre la France et la Suisse. A un endroit de la vallée, la route traverse le cours d’eau, parcourant 500 mètres sur le territoire suisse.
- Le château du Landskron à Leymen.
Comment venir à Ferrette ?
Pour accéder à Ferrette, vous devrez impérativement venir par la route.
Itinéraires en provenance de :
- Mulhouse (40km) : prendre la D432 en passant par Altkirch
- Saint-Louis (25 km) près de Bâle (Suisse) : suivre la D473
- Belfort (45 km) : suivre la D13 jusqu’a Réchésy puis la D24 jusqu’à Mœrnach et enfin la D473
- Bienne en Suisse (80 km) : la voie est (presque) royale avec la Transjurane (A16). Sortir à Delémont puis suivre la route de Bourrignon jusqu’à Lucelle à la frontière. Continuez votre route sur la D432
Pour en savoir plus sur Ferrette…
- Le Sundgau au Sud de l’Alsace
- L’histoire passionnante du comté de Ferrette
- Le château de Ferrette
- le site de l’Office de tourisme du Sundgau
-
Le bureau d’information touristique de Ferrette (3A Route de Lucelle) est ouvert les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h (16h le vendredi). Il vous accueille également les samedi et dimanche, de 10h à 13h, de juillet à mi-octobre.
Gagnez des cadeaux pour les 5 ans du RV #EnFranceAussi !
Aujourd’hui, l’Office de Tourisme du Sundgau-Sud-Alsace offre deux lot de trois TOPOGUIDES à un de nos lecteurs et blogueurs participants, comprenant :
- Circuits pédestres du Sundgau : 17 balades et randonnées
- Le Sundgau à vélo : près de 380 km de circuits découvertes balisés
- Domaine VTT du Sundgau : 33 circuits du domaine VTT du Sundgau
Pour tenter de gagner, rien de plus simple ! Il vous suffit de laisser un commentaire ci-dessous ET aussi sur la page Facebook de #EnFranceAussi. Ceci avant le 15 juin. A cette date, le nom des deux gagnants sera tiré au sort. Le règlement du jeu est disponible ici.
Et pour continuer la balade #EnFranceAussi !
- Aujourd’hui, un autre article a été publié sur le blog de Sylvie, Le Coin des Voyageurs : L’interview de Mat et son voyage exotique France.
- Demain, Cécile du blog Famille France-Trotteuse nous fera découvrir le fameux château en construction de Guédelon (Bourgogne) tandis que Malicia du blog Un pied dans les nuages nous emmènera en Randonnée sans voiture autour du Puy-de-Dôme.
Pour en savoir plus sur le RV #EnFranceAussi !
A l’occasion des 5 ans de #EnFranceAussi, les membres du RV organisent une ronde d’articles pendant tout le mois de juin. De nombreux partenaires dont Gîtes de France se sont associés au RV pour offrir à nos lecteurs des cadeaux chaque jour du mois.
#EnFranceAussi est une belle initiative de Sylvie du blog Le Coin des Voyageurs. En juin 2018, le RV interblogueurs fête ses 5 ans. Tous les mois, les blogs participants publient un article sur un thème précis. L’idée de #EnFranceAussi étant de faire (re)découvrir la France, ses régions, son patrimoine, sa gastronomie à nos lecteurs. Le blog Mon Grand-Est est un fervent participant au rendez-vous depuis septembre 2016 (retrouvez tous mes articles ici).
Inspiré par la lecture de cet article ? Quelques épingles pour Pinterest :
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