En interrogeant le premier habitant pour mon guide Vienne l'essentiel, à la question "quelle est ton activité favorite", on m'a répondu : "me balader la nuit dans Vienne". Il est vrai que la ville recèle une ambiance toute particulière une fois la nuit tombée, les bâtiments sont très bien mis en valeur grâce aux éclairages et le fait que la ville soit particulièrement sûre ne gâche rien. Et de fait, moi aussi j'adore me balader la nuit à Vienne, ou du moins, je savoure toujours ces moments qui m'amènent à déambuler dans la ville le soir et apprécie ces instants où elle se dévoile sous un autre visage. Car, je l'avoue, je sors rarement avec ce but précis en tête. Quand j'ai appris que le prochain numéro des Histoires expatriées, le rendez-vous mensuel créé par Lucie du blog L'occhio di Lucie, portait justement sur ce thème de "Ma ville la nuit", c'était l'occasion rêvée d'enfin prendre le temps d'immortaliser Vienne sous ce jour... ou plutôt cette nuit.
Contrairement aux habitudes, cet article sera principalement une balade photographique avec un minimum de blabla : je vous laisse vous imprégner de l'ambiance nocturne viennoise, bien souvent ça se passe très bien de commentaires.
Pour moi, Vienne commence ici, sur l'esplanade de la Karlsplatz, avec la Karlskirche qui s'élève en fond, fantomatique, découpant sa façade blafard sur le noir d'encre de la nuit. D'impérieuse le jour elle devient timide.Sa façade familière s'éclaire de nouveaux détails, des statues se détachent plus nettement, le regard n'est plus attiré par les mêmes éléments. Le dôme concentre toute l'attention. Un peu comme un phare dans la nuit.Les pavillons d'Otto Wagner ont mis leurs dorures au repos, ils sont redevenus anonymes, seul le café semble encore animé d'un peu de vie. Que se passe-t-il derrière ces grandes vitres ? Toute la journée c'est un va-et-vient continuel entre la place et l'entrée du métro. Ce soir-là les couloirs n'étaient traversés que de courants d'air et de prospectus abandonnés.Nouveaux jeux de détails sur la façade de l'université de technologie, avec ses statues gardiennes à contre-jour. On se sent petit face à elles et on n'ose pas trop bouger, de peur de les réveiller.Une touche de couleur attire le regard, la façade du Musikverein semble prendre une autre dimension sous ces éclairages. Au détour d'une grande fenêtre^, les décors intérieurs se devinent.Quelques mètres plus loin, la façade de l'opéra hypnotise. Une fois encore, la pénombre permet de mieux distinguer les décors des pièces intérieures. C'est l'heure de la sortie du spectacle pour les chanceux ayant décroché une place à la représentation du jour.L'opéra est certainement l'un des plus beaux bâtiments de nuit, le jeu d'éclairages lui ajoute des contrastes qui semblent le dédoubler.À l'angle, on fait la queue pour une Käsekrainer en guide d'en-cas. Quelques touristes se mélangent aux élégants en costume qui sortent tout droit de l'opéra. À Vienne, le hot dog se déguste aussi en costard.Comment le ciel peut-il être aussi noir en pleine ville ? Une lumière chaude, comme une invitation. Mais où mène ce passage ?Devant la Hofburg, la maison Loos a des airs de Broadway : on dirait un décor de film ou une scène de théâtre. On s'attendrait presque à ce que les acteurs entrent d'une minute à l'autre.Plus tard, je voudrais être éclaireuse de bâtiments la nuit. Tout un art.Une invasion extraterrestre ?!L'un des rares moments où l'entrée du Café Central est vide. Le calme après la tempête.De jour comme de nuit, de nuit comme de jour, le passage Ferstel illumine mes balades. La nuit surtout, où les perspectives de lumière rendent l'endroit encore un peu plus magique. Ambiance festive garantie 365 jours par an.
Au milieu des lumières froides, parfois une ambiance plus chaleureuse semble appeler le passant perdu, promesse d'un havre de paix où passer la soirée.
Au milieu du Graben, l'emplacement de la Peterskirche se révèle encore plus étonnant la nuit. Elle semble coincée entre les bâtiments qui l'entourent, à l'étroit, comme s'il avait fallu redoubler d'ingéniosité et de patience pour la glisser dans ce petit espace.
Les terrasses se sont vidées, ce sont désormais les abords des Würstelstand qui concentrent l'activité nocturne.
Jeux d'ombres et de lumières.Les petites rues calmes du centre historiques.
Spectacle sons et lumières le long du canal du Danube.
L'hôtel de ville paraît endormi.Face à lui, le Burgtheater semble avoir jeté un voile sur sa façade immaculée pour se fondre dans la pénombre.Quand les statues se devinent par jeux de superposition. Aviez-vous remarqué ces différences de textures sur les musées jumeaux d'Histoire de l'art et d'Histoire naturelle ? Bonne nuit Vienne !Cet article participe au RDV #HistoiresExpatriées organisé par le blog L’occhio di Lucie.Retrouvez tous les autres articles "Ma ville la nuit" sur son blog.
Contrairement aux habitudes, cet article sera principalement une balade photographique avec un minimum de blabla : je vous laisse vous imprégner de l'ambiance nocturne viennoise, bien souvent ça se passe très bien de commentaires.
Pour moi, Vienne commence ici, sur l'esplanade de la Karlsplatz, avec la Karlskirche qui s'élève en fond, fantomatique, découpant sa façade blafard sur le noir d'encre de la nuit. D'impérieuse le jour elle devient timide.Sa façade familière s'éclaire de nouveaux détails, des statues se détachent plus nettement, le regard n'est plus attiré par les mêmes éléments. Le dôme concentre toute l'attention. Un peu comme un phare dans la nuit.Les pavillons d'Otto Wagner ont mis leurs dorures au repos, ils sont redevenus anonymes, seul le café semble encore animé d'un peu de vie. Que se passe-t-il derrière ces grandes vitres ? Toute la journée c'est un va-et-vient continuel entre la place et l'entrée du métro. Ce soir-là les couloirs n'étaient traversés que de courants d'air et de prospectus abandonnés.Nouveaux jeux de détails sur la façade de l'université de technologie, avec ses statues gardiennes à contre-jour. On se sent petit face à elles et on n'ose pas trop bouger, de peur de les réveiller.Une touche de couleur attire le regard, la façade du Musikverein semble prendre une autre dimension sous ces éclairages. Au détour d'une grande fenêtre^, les décors intérieurs se devinent.Quelques mètres plus loin, la façade de l'opéra hypnotise. Une fois encore, la pénombre permet de mieux distinguer les décors des pièces intérieures. C'est l'heure de la sortie du spectacle pour les chanceux ayant décroché une place à la représentation du jour.L'opéra est certainement l'un des plus beaux bâtiments de nuit, le jeu d'éclairages lui ajoute des contrastes qui semblent le dédoubler.À l'angle, on fait la queue pour une Käsekrainer en guide d'en-cas. Quelques touristes se mélangent aux élégants en costume qui sortent tout droit de l'opéra. À Vienne, le hot dog se déguste aussi en costard.Comment le ciel peut-il être aussi noir en pleine ville ? Une lumière chaude, comme une invitation. Mais où mène ce passage ?Devant la Hofburg, la maison Loos a des airs de Broadway : on dirait un décor de film ou une scène de théâtre. On s'attendrait presque à ce que les acteurs entrent d'une minute à l'autre.Plus tard, je voudrais être éclaireuse de bâtiments la nuit. Tout un art.Une invasion extraterrestre ?!L'un des rares moments où l'entrée du Café Central est vide. Le calme après la tempête.De jour comme de nuit, de nuit comme de jour, le passage Ferstel illumine mes balades. La nuit surtout, où les perspectives de lumière rendent l'endroit encore un peu plus magique. Ambiance festive garantie 365 jours par an.
Au milieu des lumières froides, parfois une ambiance plus chaleureuse semble appeler le passant perdu, promesse d'un havre de paix où passer la soirée.
Au milieu du Graben, l'emplacement de la Peterskirche se révèle encore plus étonnant la nuit. Elle semble coincée entre les bâtiments qui l'entourent, à l'étroit, comme s'il avait fallu redoubler d'ingéniosité et de patience pour la glisser dans ce petit espace.
Les terrasses se sont vidées, ce sont désormais les abords des Würstelstand qui concentrent l'activité nocturne.
Jeux d'ombres et de lumières.Les petites rues calmes du centre historiques.
Spectacle sons et lumières le long du canal du Danube.
L'hôtel de ville paraît endormi.Face à lui, le Burgtheater semble avoir jeté un voile sur sa façade immaculée pour se fondre dans la pénombre.Quand les statues se devinent par jeux de superposition. Aviez-vous remarqué ces différences de textures sur les musées jumeaux d'Histoire de l'art et d'Histoire naturelle ? Bonne nuit Vienne !Cet article participe au RDV #HistoiresExpatriées organisé par le blog L’occhio di Lucie.Retrouvez tous les autres articles "Ma ville la nuit" sur son blog.