Trois jours à Trieste : bilan, bonnes adresses et infos pratiques

Publié le 06 mars 2018 par Ailleurstoujours @TjsEtreAilleurs
Le temps est venu de refermer cette parenthèse à Trieste, avec mon habituel article récapitulatif où vous trouverez mon planning jour par jour (et les renvois aux articles correspondants, le cas échéant) ainsi que mes bonnes adresses et quelques infos pratiques. En bonus, une carte interactive en fin d'article récapitule tous les endroits que j'ai pu mentionner dans mes précédents billets. Bref, toutes les infos nécessaires pour organiser votre week-end à Trieste se trouvent ci-dessous !
Pour naviguer plus rapidement :- Programme sur trois jours
- Bonnes adresses
- Où loger ?
- Infos pratiques
- Carte interactive

PROGRAMME SUR TROIS JOURS


JEUDI
- Arrivée vers 16 h, après 7 h de bus. La descente vers le golfe de Trieste est absolument magnifique mais impossible de prendre des photos depuis le bus. La gare routière est à côté de la gare ferroviaire, non loin du centre-ville, il me faut à peine dix minutes pour rejoindre mon hôtel et déposer mes bagages.
Les Giardino di Piazza della Libertà, juste devant la gare : la place est très belle avec beaucoup de bâtiments imposants. La première impression est très positive !
- Comme il est relativement tard dans la journée, j'en profite simplement pour déambuler les premières heures et m'imprégner de l'ambiance triestine, avec un circuit qui m'emmène découvrir mes premiers bâtiments art nouveau proche de mon hôtel, un détour par le jardin public Muzio Tommasini et ensuite direction le Canal Grande, où je m'attable pour mon premier (et pas mon dernier) Aperol Spritz, la piazza Unità d'Italia et tous les bâtiments les plus remarquables alentour dans le centre de Trieste.
Le jardin public Muzio Tommasini, une petite oasis de verdure.Superbe perspective depuis les rues du Borgo Teresiano.Le long du Canal Grande.Musiciens sur la piazza della Borsa.
- Je ne m'éloigne guère de la piazza Unità d'Italia pour cette première journée. Le soir je dîne chez Pep's Fish House face à la mer (toutes les adresses sont listées en détail plus bas) et en retournant à mon hôtel, je profite de la fin d'un concert de jazz des Dixiers 8644 sur la Piazza del Ponterosso donné dans le cadre du festival BoraMata (le Bora est ce vent qui souffle, souvent de manière très violente l'hiver, à Trieste et dans tout le golfe de l'Adriatique). Voici un extrait pris ce jour-là pour vous mettre dans l'ambiance !

VENDREDI
- Première journée complète à Trieste. Je commence par un copieux petit déjeuner à la pasticerria La Bomboniera avant de réaliser un circuit dans la vieille ville qui m'emmènera des vestiges antiques du théâtre romain au château, en passant par quelques maisons art nouveau à nouveau. Forcément je flâne, je prends mon temps, et quand j'arrive au château il est un peu trop tard pour le visiter si je veux poursuivre le reste de mon programme : je décide donc de la reporter au lendemain.
Une vaste place cachée au cœur de l'entrelacs de ruelles de la vieille ville.Le théâtre romain.La Piazza Carlo Goldoni.Petite place au bout de la Viale XX Settembre, piétonne.
- Après un déjeuner chez Scarpon, je prends le bus pour rejoindre la Grotta Gigante non loin de Trieste. Il faut une quarantaine de minutes pour rejoindre le site et sur le chemin on profite une fois de plus de magnifiques points de vue sur le golfe. La visite de la grotte est très impressionnante, je vous renvoie à mon article pour plus de détails et toutes mes impressions !

- En revenant, je décide de m'arrêter au Faro della Vittoria car le bus passe juste devant. Coup de bol, le phare est ouvert mais plus pour très longtemps. Je file à son sommet et en prends plein les yeux.
Vue depuis le bus en rejoignant la Grotta Gigante.
- Ce soir-là j'ai rendez-vous à 20 h pour visiter Kleine Berlin, le réseau de souterrains construit durant la Seconde Guerre mondiale. On m'a demandé d'y arriver trente minutes en avance donc il ne me reste pas beaucoup de temps avant mon rendez-vous : je m'attable à un bar non loin et grignote un sandwich avant la visite.

- La visite dure finalement moins longtemps que prévu et mon petit sandwich n'a pas vraiment rassasié ma faim : je vais grignoter une pizza chez Al Barattolo à coté du Canal Grande avant de rentrer, pas trop tard. Demain, debout de bonne heure !
SAMEDI
- Deuxième journée complète à Trieste. Lever tôt et petit déjeuner à l'hôtel car ce matin, c'est randonnée dans le Val Rosandra. Il fait une chaleur étouffante, le départ est un peu chaotique mais ces quelques heures au beau milieu de ces paysages de dingue me font un bien fou ! En revenant, je remarque un bouton à l'arrière de ma cheville qui me fait remonter les vilains souvenirs de ma réaction allergique carabinée l'année dernière à Vienne. Je surveille de près mais le reste de la journée est un peu teinté d'angoisse.

- Déjeuner au café San Marco non loin de mon hôtel puis direction à nouveau le château sur les hauteurs de Trieste, que cette fois je prends le temps de visiter. J'emprunte un nouvel itinéraire pour y accéder qui me fait découvrir d'autres coins cachés de la vieille ville.
La Tor Cucherna, via di Caboro, ancien bout des murailles médiévales de Trieste.
- Après ma visite, je redescends vers le front de mer et explore l'ouest de la ville, jusqu'à la plage de La Lanterna où je prends enfin le temps de me baigner. J'y passe la fin de la journée avant de revenir vers le centre et dîner chez Navigando face au port. Ce jour-là, je ne sais plus quel match de foot a lieu mais tous les Triestins sont dans la rue, dans les cafés, dans les bars, des télés installées partout, et ça vibre au rythme des buts. Je profite du coucher de soleil sur le Molo Audace, il me prend l'envie de manger une glace puis je rentre à l'hôtel, la journée a été longue et demain, encore une fois, il faut se lever de bonne heure.
La Lanterna.Le port de plaisance.Écran géant installé face au café Degli Specchi.
DIMANCHE
- Dernière journée à Trieste. Encore une fois, lever de bonne heure car je prends le bateau à 8 h pour rejoindre le Castello di Miramare que je visite durant la matinée. La visite est bien plus rapide que prévu alors en revenant, je m'arrête le long de la mer pour une dernière baignade.
Le front de mer à Barcola : même s'il est assez tôt, de nombreuses personnes ont déjà installé leurs transats pour passer la journée tranquille au bord de la mer.
- Le bus me dépose près de la gare, je termine mon tour des derniers bâtiments art nouveau sur ma liste puis à 13 h je rejoins la synagogue pour la visite guidée.
Grande déception de mon séjour : le tram 2 relie normalement Trieste à Opicina. C'est un vieux tram en bois et apparemment au terminus il y a une super vue. Malheureusement il y a eu un accident il y a plusieurs mois, le tram est toujours endommagé et la ligne pas encore rouverte. Elle devait l'être après l'été l'année dernière mais à l'heure actuelle, mars 2018, ce n'est toujours pas le cas. Espérons que cela change bientôt !La synagogue et ses dimensions impressionnantes !
- Déjeuner chez Mascalzone dans la vieille ville puis visite du musée Revoltella, que j'ai gardé pour la fin. Mes dernières images de Trieste se font sur son toit-terrasse : quel déchirement de devoir partir !

- Dernier détour par le Molo Audace, une dernière vue sur la Piazza Unità d'Italia et à 16 h 30, il est temps de dire au revoir à Trieste et de monter dans le bus. 
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BONNES ADRESSES


Petit déjeuner
Les Italiens ne sont pas de grands adeptes du petit déjeuner : le matin, c'est café et croissant avalés rapidement, accoudé au comptoir d'un café. Mais si vous avez envie de prendre un peu plus votre temps et de manger quelque chose de plus consistant, voici quelques idées :
Pasticerria La Bomboniera (Via Trenta Ottobre, 3)
Mon coup de cœur du séjour : une pâtisserie avec un décor d'un autre temps (grand lustre, comptoirs en bois), des pâtisseries délicieuses, un chocolat chaud à tomber (la cuillère tient droite sans effort dedans), bref je recommande chaleureusement cette adresse si vous cherchez un endroit pour un petit déjeuner gourmand. Il y a aussi quelques douceurs à acheter (confitures, bonbons, etc.)   
040 Social Food (Via Gioacchino Rossini, 8)
Le long du Canal Grande, 040 Social Food est ouvert toute la journée et sert aussi bien petits déjeuners que burgers le soir. Je n'y ai pas mangé à cause de mon programme mais si j'avais eu une matinée depuis, j'y serais allée sans hésitation.
Caffé San Marco (Via Cesare Battisti, 18)
Le dimanche, le café propose un brunch très copieux à 18 € comprenant boissons chaude et froide, pain, brioche et un plat au choix (salade, sandwich ou primi). Idem, pas testé par manque de temps mais...

Les cafés
Trieste possède de nombreux cafés historiques, un peu à la manière de Vienne (l'influence de l'empire ou juste une caractéristique italienne ?), qui ont perduré jusqu'à nos jours. L'ambiance y est un peu surannée, le personnel pas toujours très aimable (par exemple au Caffè Torinese près de la piazza della Borsa où j'ai reçu un très mauvais accueil qui m'a fait déguerpir illico) et les prix souvent en conséquence. Néanmoins, si vous aimez ce genre de lieux, c'est à ne pas manquer !
Caffé San Marco (Via Cesare Battisti, 18)
Je n'ai pas eu l'occasion de goûter à leur brunch cité plus haut mais je m'y suis arrêtée un midi pour déjeuner d'une salade plutôt copieuse. Le personnel pour le coup était vraiment très gentil (le serveur a tout de suite reconnu mon accent français et m'a ensuite parlé dans ma langue) et le lieu est vraiment superbe (je vous en parlais dans mon article Trieste liberty) : sans aucun doute mon café préféré de la ville !
Cafe degli Specchi (Piazza Unità d'Italia, 7)Vraiment le café le plus chic de la ville. Son intérieur est vraiment très cossu, il donne directement sur la Piazza Unità d'Italia et les tarifs sont malheureusement en conséquence : je l'avais noté pour y petit-déjeuner mais les prix étaient complètement délirants (je ne me souviens plus de tout mais les pancakes étaient à 9 € et les formules à plus de 15 € de mémoire). Même pour y boire un verre c'est très cher : mais c'est le cadre qui veut ça ! Sinon faites un tour rapide de son intérieur juste pour admirer la décoration, ça ne vous coûtera pas un centime.
Retrouvez un itinéraire avec les principaux cafés historiques de la ville, si vous souhaitez en découvrir d'autres !
Adoro Cafe (Via di Cavana, 8)
La ville possède évidemment de nombreux cafés beaucoup plus modernes où l'on peut déguster des pâtisseries aux influences internationales et se faire plaisir de spécialités de cafés venant du monde entier. Adoro m'a tapé dans l’œil durant mes nombreux allers-retours dans la vieille ville et, même si ça ne me ressemble pas, je n'ai à mon grand regret même pas pu goûter à leurs pâtisseries parce que... je n'avais plus faim quand je me suis rendu compte que c'était ma dernière occasion ! Mais le lieu est très chouette avec sa décoration blanche mélangeant les matériaux et leurs gâteaux avaient l'air très appétissants.
Restaurants
C'est toujours le côté compliqué pour moi car je suis très difficile et j'ai souvent tendance à sacrifier mes repas au profit d'une visite supplémentaire dans la journée. Mais je crois que l'Italie est le pays à la gastronomie qui me plaît le plus et durant ce séjour, je n'ai pas sauté un seul repas, une première pour moi je crois !
Scarpon (Via della Ginnastica, 20)
Recommandée par le propriétaire de l'hôtel où je logeais, l'Osteria de Scarpon est la définition du restaurant pas touristique par excellence : une clientèle de locaux, une déco un peu kitsch et une carte à tomber. Quand j'ai vu qu'ils avaient un risotto à l'encre de seiche au menu (l'un de mes plats préférés) je n'ai pas hésité une seule seconde. Et j'ai bien fait car je me suis régalée. Le restaurant sert principalement des plats à base de poisson. Couvert : 2 €.
Pep's Fish House (Riva Tre Novembre, 3)C'est un peu par hasard que je suis tombé sur ce restaurant, alors que ceux que j'avais repérés à l'avance ne me convenaient finalement pas et que j'errais misérablement, l'estomac dans les talons (OK, j'en fais un peu trop). Pep's Fish House donne directement sur le boulevard longeant le front de mer et, si la vue en jette, notamment au coucher du soleil, il ne faut pas avoir peur de manger en bord de route. C'est leur fish and chips qui m'a accrochée : petit prix (7,5 €) mais grand potentiel ! Panure légère et pas trop grasse, frites maison et croustillantes, contrat rempli ! Seul bémol, pas de vinaigre proposé, à la mode anglaise. Couvert : 1 €.
Mascalzone (Via di Cavana, 12)J'avais envie de manger des calamars et Mascalzone était l'un des rares restaurants à en proposer à la carte sans un prix astronomique, sur mon chemin vers le musé Revoltella. Ce n'est pas le meilleur endroit de la ville mais le service est plutôt rapide, les prix pas très élevés et la terrasse très agréable dans les rues piétonnes.
Viale XX Settembre
Pas un restaurant à proprement parler mais la Viale XX Settembre est une rue piétonne très animée qui regorge d'endroits où se restaurer. Je vous recommande d'y passer si vous souhaitez une ambiance un peu différente du reste de la ville, à l'ombre de sa double rangée d'arbres.
Les adresses que je ne recommande pas
Ben oui, pourquoi est-ce qu'il faudrait uniquement parler des bonnes expériences ? Les deux restaurants que je vais vous présenter ci-dessous ne sont pas mauvais, j'y ai même plutôt bien mangé mais il y a quand même des petits détails qui ont fait qu'en y repensant, j'ai un peu regretté mon choix "par défaut" et aurais préféré trouver d'autres endroits.
Navigando (Riva Nazario Sauro)
Typiquement le genre de situation qui se conclut toujours par une mauvaise expérience : j'ai été prise d'une lubie de manger des gnocchi au pesto (des fois je suis nostalgique de ceux mangés à Gênes) et plutôt que de faire quinze fois le tour de la ville, j'ai fini par m'arrêter le long du front de mer chez Navigando qui en avait au menu, l'un de ces restaurants hyper touristiques où la carte est déclinée dans quinze langues et où tu entends tout sauf de l'italien autour de toi. Les prix étaient assez élevés (en tout cas pour Trieste), sans compter le couvert à 2 €, et même si ce n'était pas mauvais en soi, ce n'est pas une adresse que je recommande particulièrement si vous voulez une expérience un peu plus "couleur locale".Al Barattolo (Piazza S. Antonio Nuovo)Ce soir-là, j'avais envie de manger une pizza ; problème je n'aime que celle avec une base blanche, sans sauce tomate. Al Bartollo proposait plein de pizzas de cette sorte donc je n'ai pas cherché beaucoup plus loin. Encore une fois, celle que j'ai choisie n'était pas mauvaise mais je suis tombée dans un restaurant plutôt touristique, à deux pas du Canal Grande, qui m'a un peu rappelé la, pour le coup, vraiment mauvaise expérience à Venise. Bref rien d'exceptionnel mais au moins les prix n'étaient pas trop élevés : comptez entre 5 et 11 € pour une pizza, avec un prix moyen aux alentours de 8 €. Couvert : 1,5 €.
Boire un verre
Trieste regorge de cafés et de bars aux ambiances propres. M'arrêter pour prendre l'apéro ou boire un cocktail en fin de soirée, quand je voyage seule, ce n'est pas du tout dans mes habitudes mais je vous recommande néanmoins de vous arrêter en fin de journée le long du Canal Grande pour profiter du coucher du soleil et de la lumière rasante. Le Caffè Rossini (Via Rossini Gioachino, 8) est particulièrement agréable : l'Aperol Spritz n'est pas cher (4 €), il est servi avec des chips et des petits bouts de pizza (il faut savoir se faire plaisir !) et surtout ils ont une terrasse flottante, directement sur le canal.(Oui ne me jugez pas, j'adore l'Aperol Spritz.)
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OÙ LOGER ?


L'offre de logement est vaste à Trieste et beaucoup d'hôtels se trouvent dans le centre-ville ou en périphérie directe, permettant de tout faire facilement à pied. 
J'ai posé mes valises à l'Hôtel Rooms Boutique Carducci situé à 5 minutes à pied du Canal Grande et je recommande vivement cet endroit. C'est un petit hôtel avec quelques chambres, la mienne était décorée assez simplement mais avait tout le confort nécessaire (il y a même un petit coin cuisine et une bouilloire avec du thé et du café à disposition). Il est idéalement situé, on est vraiment proche de tout à pied, très tranquille malgré sa situation sur un grand axe, et son propriétaire était très gentil et serviable. Il m'a recommandé plein d'adresses, m'a fait un petit topo à l'arrivée avec les endroits à ne pas manquer (même si je n'en ai pas besoin j'apprécie ce genre d'attention car tout le monde n'est pas comme moi à planifier son séjour minute par minute et on peut toujours être passé à côté de quelque chose) et a été très accommodant, surtout lors de mon épisode de piqûre suspecte où il m'a prêté sa trousse de premier secours pour que je désinfecte tout ça. Il n'y a pas de service 24/24 h mais encore une fois, ils sont très accommodants et n'hésitent pas à être présents plus tôt pour le petit déjeuner ou plus tard pour le check-in si vous avez besoin. Coût pour trois nuits : 160 € (petit déjeuner non compris).   Quant au petit déjeuner, rien d'extraordinaire, mais ce n'est pas le point fort des Italiens : du sucré, du salé, les boissons basiques. La veille on vous demande quel croissant vous voulez (fourré ou non, et à quoi le cas échéant).
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INFOS DIVERSES



Comment s'y rendre
Depuis Vienne, Trieste est accessible en bus via Flixbus : comptez 7 h de trajet, avec un arrêt (voire un changement) à Ljubljana.
Depuis la France, les aéroports les plus proches sont Venise et Llubljana, auquel il faudra ensuite ajouter du train ou du bus. Trieste possède son propre aéroport donc il est possible que vous puissiez arriver directement avec une correspondance (à Francfort, Milan, Rome ou Londres par exemple).
S'y déplacer : prendre le bus et le bateau
Le centre de Trieste se parcourt très bien à pied : tous les points d'intérêt sont rapprochés et il sera étonnant que vous ayez besoin des transports en commun. Néanmoins, certains lieux sont excentrés (le phare de la Victoire, les plages en dehors de la ville, le château Miramare, la Grotta Gigante ou le Val Rosandra pour ne citer que les lieux que j'ai moi-même visités) et nécessitent l'utilisation des transports en commun.
Prendre le bus à Trieste, c'est tout un programme. Il faut déjà réussir à trouver la ligne qui convient en passant par leur planificateur d'itinéraire, via Google. Les horaires des bus sont disponibles uniquement aux arrêts (ne vous fiez pas documents relatifs à chaque ligne sur le site des transports, il n'y a ni arrêt ni horaire) donc mieux vaut pouvoir y passer en avance (et vérifier que c'est la bonne ligne tant qu'à faire). Chose pénible, tous les arrêts ne sont pas desservis à chaque service, encore une donnée à prendre en compte quand vous choisissez votre horaire. Il n'y a pas de vente de tickets à bord mais dans certains bars ou marchands de journaux (la liste est disponible ici). Enfin, le prix : un ticket 60 minutes coûte 1,25 € tandis qu'un ticket 75 minutes coûte 1,50 €. Sauf les week-ends et jours fériés où le ticket classique est valable pendant... 240 minutes.
Pour prendre la navette fluviale l'été pour Miramare c'est bien plus simple, les horaires sont fixes et l'on paye une fois à bord en indiquant sa destination. L'embarquement se fait à côté de l'aquarium. Ne paniquez pas si le bateau n'est pas là en avance, il arrive vraiment à l'heure pile et l'embarquement se fait très rapidement.
Toutes ces infos sont à prendre avec des pincettes car j'ai tellement galéré de ce côté-là qu'il est possible que je sois passée à côté d'une information. Ça a vraiment été le seul point noir de mon séjour et ce qui m'a valu de perdre un temps fou en amont en préparant mes déplacements et de m'arracher les cheveux sur place, avec quelques sueurs froides. Mais j'ai bien réussi à aller où je voulais en temps et en heure, donc c'est entièrement faisable.
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CARTE INTERACTIVE

Pour conclure, une carte regroupant tous les liens mentionnés, les adresses, les bâtiments art nouveau... Bref, tout ! (N'hésitez pas à zoomer et à jouer avec les catégories pour une meilleure visibilité.)

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