Au bout de la ligne 13 du métro parisien, la ville de Malakoff soutient depuis 2016 des projets liés à l'art urbain, pour faire entrer l'art dans la ville et la penser comme un espace vivant au coeur duquel, le beau peut surgir à tout instant.
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Muni du plan interactif, disponible sur le site de la ville, il est possible de découvrir au fils des rues ces œuvres réalisées par des artistes qui interviennent dans la plus pure tradition artistique du courant street art (c'est ce qui est ecrit sur le site de la ville et je veux bien les croire je ni connais pas grand chose a cet art).
Vous allez peut-être me trouver vieille école, mais j'aurai préféré une version papier. À mon sens, cela s'avère plus pratique que le plan interactif. En effet, il faut sans arrêt recharger ce dernier pour qu'il s'affiche et zoomer puis dézoomer pour trouver la bonne rue. Bref en plein hiver entre les gants, l'appareil photo et le téléphone ce n'est pas très pratique.
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En ce mercredi précédent notre départ en vacances, entre deux préparatifs, et après seulement 4h de sommeil, je suis partie affronter le froid vif rien que pour vous et seule malheureusement. Aucun enfant (ingrats) n'a daigné m'accompagner. Mini est en vadrouille avec le Centre de Loisirs (visite d'un musée de la photo) et les grands ont soit disant des amis à voir pufff !! bref.....
On commence à la sortie du métro ligne 13, terminus Chatillon-Montrouge, terminus également de la ligne de Tram T6. On trouve ici trois fresques réalisées pour les plus anciennes entre 1985 et 1988. Sur ce mur de soutènement de la ligne TGV atlantique, les artistes ont voulu mettre en avant le métier de bâtisseur, le sport avec le lanceur de disque et la reprographie informatique sur de grandes fresques en mosaïque.
Plus loin, le long du parc Leon Salagnac :Sur la maison de quartier Barbusse, la plus ancienne peinture. Réalisé en 1970 et restauré en 2007, " La force et la confiance " montre des visages d'hommes de par le monde, tournés vers le progrès et la science, vainqueurs de l'oppression. Une œuvre militante signée Camilo Henriquez.
Sur le mur d'un local technique de la rue Paul Bert, c'est une poupée géante qui prend l'air. La Pin-up de Vinie Graffiti affiche un savant mélange entre les styles rétro et hip-hop et réalise une créature qui met la féminité à l'honneur. La coiffure de la pin-up urbaine rend hommage à tous les artistes du projet street-art qui a eu lieu en 2016 à la Réserve de Malakoff, musée éphémère qui remporta un très vif succès.
La balade est agréable malgré le froid et permet par la même occasion de découvrir quelques jolies rues de Malakoff.
Revenons aux œuvres de rue, certaines ne sont pas accessibles, car elles se trouvent dans des cours d'écoles ou ont presque disparu. C'est le cas des " Parapluies ", réalisé par le collectif d'artiste " Le mouvement ". Il s'agit là d'une série de collage mettant en scène des habitants volontaires avec des parapluies colorés.
En bordure du périphérique, sur le mur d'un immeuble HLM de la ville, c'est une grande œuvre de Vince qu'il est possible d'admirer. " Chibani " (vieil homme en arabe) représente Mohamed Dendoune l'un des nombreux travailleurs immigrés d'après-guerre qui se battent aujourd'hui pour la reconnaissance de leurs droits. À ces côtés, le portait de Messaoud un ouvrier Malakoffiot qui l'a aidé dans la réalisation de cette fresque.
Enfin, nous terminons à la maison des arts. Sur le mur extérieur, une œuvre signée Ben Eine, longue de 40 m intitulé " Stop making more sense ".
Dans le jardin de la maison des arts, les plots ont été repeints en mode Cyklops et le jardinage est à l'honneur.
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J'espère que cette balade vous aura plus. Merci encore à Sabrina pour ce thème original. Et pour vous récompensez, OuiBus s'associe ce mois à nous pour vous offrir un aller/retour pour deux personnes.- Commenter sur un des articles du rendez-vous(le mien par exemple ou/et un autre)
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