Je vais avoir 33 ans et je semble atteint d’un syndrome incurable : le passéisme chronique. Une forme de nostalgie heureuse et béate. La seule façon de l’assouvir reste d’y plonger à bras ouverts, me laisser couler dans ce doux abîme. Certains endroits sont un tel concentré « d’antan » qu’une visite tient presque de la syncope. C’est à Singapour que je me suis...
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