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Ici nous sommes dans l'ancien village de Charonne qui jusqu'en 1860 n'était qu'un faubourg de Paris. Une partie de celui-ci est appelée à juste titre " La campagne à Paris " et vous allez vite comprendre pourquoi.
Notre balade démarre au métro Gambetta. Passez rapidement la rue des Pyrénées trop bruyante pour prendre celle de Stendhal.
Au bout de celle-ci, un escalier typiquement parisien comme je les aime. Mais faisons un petit détour par le cimetière de Charonne et l'église St-Germain. Cette dernière, est avec celle de St-Germain de Montmartre la seule à posséder un cimetière attenant.
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En sortant de celui-ci, nous voici en plein cœur du quartier Saint-Blaise. La rue piétonne est surement plus animée au printemps et en été, mais peu importe ici on est bien loin du tumulte parisien et c'est cela qui me plait. En se retournant, la vue sur l'église renforce le sentiment d'être bien loin de la capitale.
Jardin de l'hospice Debrousse
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Pour terminer, il est temps de prendre un peu de hauteur. En remontant les rues Pelleport et du Capitaine Ferber puis en avalant une volée de marche, nous voici en plein cœur de la " campagne à Paris ". Les rues Irènée Blanc et Jules Siegfried, offrent là tout le charme de la province à Paris. Des petites maisons individuelles plus ou moins cossues, aux formes et aux couleurs variées. Un bonheur pour les photographes et les promeneurs en quête d'insolite.
Si aujourd'hui, ces maisons se vendent à prix d'or, il est important de vous en conter l'histoire :En 1860, lorsque le village de Charonne fût rattaché à Paris par Napoleon III, le lieu n'était qu'une carrière de gypse à ciel ouvert qu'il fallut combler. Rien de plus simple, car au même moment, rue Gambetta et de la République, se creuse des percées haussmanniennes. Les gravas de ces dernières vont donc servir à combler l'ancienne carrière. Pour maintenir le tout, rien de mieux que quelques plantations qui au fil du temps vont former un petit bois.
En 1908, ce dernier est racheté par une société coopérative d'habitation " La campagne à Paris " qui y fit construire entre 1911 et 1928, 92 pavillons destinés à une population composée d'ouvriers, de fonctionnaires ou d'employés à faibles revenus.
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