Voilà un an que nous avons quitté le Portugal. C'était le 23 décembre exactement. C'est le genre de dates qu'on n'oublie jamais. D'ailleurs, je me souviens exactement des dates d'arrivée et de départ de chaque pays où nous avons vécu... Le mélange d'émotions qui y est associé y est sûrement pour quelque chose... Excitation, impatience et émerveillement à l'arrivée, tristesse et nostalgie au départ. On commence à être habitués à tout ça, mais les émotions restent les mêmes.
Bref. On est donc partis du Portugal juste avant Noël. Mais pour nos amis portugais, pas question qu'ils nous laissent partir du pays sans avoir fêté Noël avec nous, tant pis si c'est avant ! La conclusion avant le détail : je crois que j'ai rarement ingurgité autant de nourriture en aussi peu de temps !!!!
Le week-end juste avant notre départ, un des gars du bureau d'études de mon mari avait proposé de faire ce repas de Noël chez lui en compagnie des autres collègues et compagnes. Il avait une superbe maison dans la campagne portugaise, une de ces gigantesques maisons récentes pleines de charme, où beaucoup de soin est apporté au fait que ce soit accueillant et agréable à regarder et vivre... Objectif atteint : il était fier de sa maison, et avait clairement de quoi l'être !
Nous étions une bonne douzaine à être invités. Il nous avait avertis que ce serait un repas "à la bonne franquette", moi j'ai plutôt eu l'impression qu'il s'était donné beaucoup de mal tant nous avons été bien reçus... Mais je crois que ça fait partie de la culture portugaise. Si on reçoit, on le fait bien, c'est naturel chez eux :-) Pendant qu'il nous servait l'apéro - triple dose à chaque dose servie... à la portugaise quoi ! - sa femme installait les différents plats sur la table, au moins les bouchées apéritives et les entrées. Mon dieu, rien qu'avec tout ce qu'il y avait juste pour ça, c'était déjà 10 fois trop !!!!
Le temps passe, les verres se vident mais se font remplir aussitôt, et finalement, les fromages, charcuteries et autres trucs apéritifs descendent petit à petit. À la fin de l'apéro/entrées, on n'en peut déjà plus !!
Place aux plats de résistance, malgré tout... Des lasagnes, du bacalhau com natas, bacalhau-à-bras, du riz au canard, des pâtes, des salades..... et j'en passe ! Chaque plat aurait suffi à être divisé pour le nombre de personnes présentes ! Pour te dire un peu la quantité qu'il pouvait y avoir... On essaie de forcer un peu sur notre petit estomac français pour pouvoir goûter un peu de tout, pendant que eux semblent se servir et se resservir sans trop de difficultés. Mais où mettent-ils tout ça ???? On n'a plus faim du tout, mais tout est tellement bon que ça aurait été dommage de ne même pas se forcer un petit peu pour au moins y goûter. Les collègues portugais ne semblent pas aimer voir qu'il n'y a plus rien dans nos assiettes (ni dans nos verres d'ailleurs), alors ils nous resservent, qu'on le veuille ou non, parce que "il faut manger", nous disent-ils...
Je ne te détaille même pas le nombre de desserts qu'il y avait... ni ne te précise combien ils étaient bons (ni n'avouerai les avoir tous goûtés :-D héhéhé).
Bref, tu auras sûrement compris au travers de ce blog que la nourriture est au coeur de la culture portugaise. C'est encore plus vrai au moment de Noël. Malgré les températures qui restent très douces en décembre, se retrouver autour d'un festin de roi en compagnie de personnes appréciées est primordial.
Aujourd'hui, après une année riche en changements, je suis à l'autre bout de la planète, et le rituel des fêtes est encore différent, mais ça, c'est un autre sujet !
À l'heure où je t'écris, le passage en 2016 a déjà eu lieu. Aussi, je te souhaite une excellente année, qu'elle t'apporte joie, santé, succès, et tout ce que tu peux souhaiter de bon dans ta vie :-)
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