Puerto de Mogan
Après avoir parcouru l’intérieur de l’île, je vous emmène aujourd’hui le long de ses côtes. A Grande Canarie, les touristes (britanniques et allemands notamment, et français dans une moindre mesure) se pressent également pour profiter du soleil et des plages. Les paysages varient d’un lieu à l’autre, entre plages de galets d’origine volcanique, piscines naturelles, falaises battues par les vents, grandes étendues de sable clair et même dunes qui ne feraient pas tâche au milieu du désert.
La côte est parsemée de stations balnéaires adaptées au tourisme de masse, qui ne sont pas ma tasse de thé, mais il en faut pour tous les goûts ! Il semble que le gouvernement tente de rationaliser et de freiner un peu tout ça, mais le mal est fait à certains endroits. En tous les cas l’île ne manque pas de logements pour accueillir les visiteurs, c’est un fait.
Maspalomas, ses dunes et ses lézards
Maspalomas est typique de cette histoire touristique de l’île. Divisée en plusieurs quartiers où l’urbanisation et les prix diffèrent, elle offre une agréable promenade aménagée en font de mer, qui aboutit à la plage longue de plusieurs kilomètres.
A noter que cette plage est divisée en plusieurs espaces (fiez-vous aux drapeaux), pour les familles pour commencer, puis des zones « réservées » aux communautés gay et naturistes. Les dunes sont également appréciées de ces dernières. Cela ne pose aucun souci, mais mieux vaut le savoir tout simplement.
Les dunes qui la bordent, protégées, ne sont accessibles qu’à pied ou à dos de chameau (attraction touristique proposée). C’est un environnement étonnant, à ne pas manquer !
Nous nous sommes aussi amusés à observer d’énormes lézards prenant le soleil sur les pierres du site archéologique Punta Mujeres, reste d’habitat aborigène (il y en a beaucoup d’autres sur l’île).
Puerto de las Nieves, quand la nature sauvage vous éblouit
Tout au nord de l’île, à l’extrémité de l’autoroute nord, Puerto de las Nieves donne une impression de bout du monde. C’est un minuscule village de quelques rues, aux maisons blanches et bleues. Le port abrite quelques bateaux et la plage de galets et de sable noir est petite et bordée de hautes falaises. Le lieu semble peu fréquenté, on y trouve des boutiques de souvenirs et des restaurants, c’est tout. Un certain charme s’en dégage, comme un aperçu de ce qu’a pu être l’île avant l’ère touristique…
Ne vous laissez pas faire par les hommes qui vous guident vers les places de stationnement (public !) en échange de quelques pièces !
Puerto de Mogan, du balnéaire avec charme
A l’inverse, Puerto de Mogan est un port de pêche complètement transformé en station balnéaire, cette fois situé tout au bout de l’autoroute sud. Je lui ai trouvé un petit air de Port Grimaud ou d’Empuriabrava, pour ceux qui connaissent. Il a en effet été transformé avec des constructions relativement harmonieuses et colorées, alternant allées fleuries et canaux. La jolie plage est tranquille, bien adaptée aux familles, bien fréquentée aussi. J’imagine qu’en plein été les transats sont pris d’assaut !
Nous n’avons évidemment pas arpenté toute la côte de l’île (la partie ouest est d’ailleurs beaucoup plus difficile d’accès, et sans doute plus sauvage, voire sauvegardée), mais avons pu nous apercevoir qu’elle offre des lieux fortement contrastés. Qu’en pensez-vous ?
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