Voilà trois mois que je suis rentrée du Costa Rica et jamais je n'ai été aussi peu sûre de mes mots. Je pourrais vous dire que sa véritable richesse se trouve à l'intérieur des terres, dans ses forêts émeraude à perte de vue. Je pourrais vous dire, qu'à force d'exercice, séparant par la vue branches et bois vert, j'ai finalement touché du bout des doigts cette faune qui en fait un des plus beaux pays du monde. Mais ce serait mentir à moitié. Car j'y ai vu sûrement les plus belles plages des Amériques, que c'est au lit d'une de ses rivières que j'ai compris ce que signifiait dormir à poings fermés, les yeux ouverts, sentir une couleur et s'allonger pour de vrai. Ce serait mentir encore à moitié si j'omettais de vous parler des campagnes aux gauchos, des collines vertes perdues dans la brume qui m'ont transporté dans un de ces alpages suisses où j'aime à me promener.
Voilà tout le paradoxe du Costa Rica, d'un pays si divers qu'il est impossible de l'aborder sans le trahir, sinon totalement, au moins à moitié. Je m'efforcerai d'y être fidèle, en vous disant que ce pays me dépasse et que de ces dix photos, vous n'aurez qu'un point de vue, qu'une trace bien subjective de cette étendue de terre qui résume à elle seule un monde dans toute sa diversité.
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