J'avais entendu parler de Sophort (anciennement PolaWalk) lors de mon tout premier voyage à Vienne je crois. Je cherchais des infos sur la scène street art et j'étais tombée sur leur Urban tour, qui propose justement de partir à sa découverte. Je m'étais gardé cette expérience dans un coin de la tête, un peu refroidie par leur prix mais surtout à l'idée de manier un appareil Polaroïd. Moi, la spécialiste des photos floues, la pro des photos de travers, plutôt habituée à prendre dix clichés de la même scène en espérant qu'un soit potable. Et finalement, plus de deux ans plus tard, j'ai sauté le pas. Laissez-moi vous raconter tout ça !Par un heureux concours de circonstances, j'ai été invitée à participer à l'un de leurs tours début juillet. Sophort propose deux circuits, en anglais : le Classic Tour, qui dure environ deux heures et s'intéresse aux endroits les plus touristiques de Vienne principalement dans l'Innere Stadt, et le Urban Tour, qui dure trois heures et part à la découverte de quartiers moins connus, avec un accent particulier sur le street art. C'est celui-là que j'ai réalisé. RDV lundi matin un peu avant 9 h devant le Volkstheater. Notre groupe de quatre est rapidement pris en charge par Kady, notre guide, qui nous guide au Museumsquartier non loin, à l'écart du bruit du trafic, pour nous expliquer les bases de la photo Polaroid. Nous aurons chacun la possibilité de prendre huit photos durant le tour (mais il est possible d'acheter des films supplémentaires si vous ne souhaitez pas vous limiter). Pendant une petite demi-heure nous avons donc le droit à un cours en accéléré : l'appareil est plutôt gros, un peu encombrant, je crains d'appuyer par mégarde sur le bouton, il y a peu de réglages possibles, j'ai l'impression que je vais tout rater, et puis huit photos c'est peu, non ? Pas le temps de réfléchir plus, nous nous mettons en marche.Nous suivons Kady dans Spittelberg, l'un de mes quartiers préférés, puis nous repassons du côté du Museumsquartier avant de faire un saut en métro jusqu'au 2e arrondissement, à côté d'Augarten. Là, chose appréciable, il nous est laissé le choix entre deux options (un peu ou beaucoup de street art) : j'ai apprécié ce côté modulable et que le circuit s'adapte vraiment aux envies des participants. Nous traversons donc Leopoldstadt jusqu'à rejoindre le canal du Danube, où nous restons un bon moment et où nous finirons le circuit, non loin de Schwedenplatz. À chaque endroit, notre guide nous indiquait les coins les plus "photogéniques", nous aidait dans les réglages, nous prodiguait plein de conseils : une aide très appréciable. En tout ce sera donc trois heures passées à arpenter la ville, mais trois heures qui passent à la vitesse de l'éclair ! Au final j'aurais bien mitraillé mes 8 photos (et beaucoup plus avec mon appareil photo classique), même si je ne suis pas trop satisfaite de la dernière, que j'ai prise un peu précipitamment car la fin du tour approchait.La promesse de découvrir des quartiers de Vienne qui sortent des endroits les plus touristiques est bien tenue (en ce lundi matin nous croisons vraiment peu de monde, même au MQ) : même si je connaissais déjà tous les coins que nous avons visités, le circuit n'a pas été sans surprise et surtout, se promener avec un Polaroid autour du cou force à observer son environnement autrement, à trouver la scène qui pourrait bien rendre, le détail qui fait mouche. J'ai d'autant plus apprécié d'être déjà familière de ces quartiers pour ne pas trop perdre du temps à les découvrir d'un œil neuf. Mais si vous venez à Vienne pour la première fois, c'est une occasion ludique et originale de s'éloigner des zones les plus fréquentées pour expérimenter le "vrai" Vienne, son visage au quotidien loin du faste de l'Innere Stadt, en compagnie d'un(e) guide qui saura vous montrer les coins et les détails qui font la différence. Et si vous avez envie de participer au tour mais que l'aspect Polaroid ne vous emballe pas, sachez que c'est tout à fait possible.
En tout cas, si vous êtes néophyte comme moi dans l'usage d'un appareil photo Polaroid, sachez que c'est finalement assez simple, même si le résultat est toujours très surprenant. Aucune photo n'a rendu comme je m'y attendais mais j'en ai quand même dégagé une constante : toutes les photos que je ne sentais pas ce sont avérées être les moins bonnes. C'est vraiment une tout autre approche de la photo et c'était un bon exercice que de se retrouver confronté à un autre matériel. Sans compter que cela permet de repartir avec un souvenir vraiment unique de la ville.Plus d'infos :Le Classic Tour coûte 55 € ; le Urban Tour 59 € ; participer à un tour sans Polaroid coûte 25 €.Sophort est présent dans d'autres villes en Autriche (Graz et Salzbourg) ainsi qu'à Varsovie et Rome.
Encore merci à Thomas et Sophort pour leur invitation !
En tout cas, si vous êtes néophyte comme moi dans l'usage d'un appareil photo Polaroid, sachez que c'est finalement assez simple, même si le résultat est toujours très surprenant. Aucune photo n'a rendu comme je m'y attendais mais j'en ai quand même dégagé une constante : toutes les photos que je ne sentais pas ce sont avérées être les moins bonnes. C'est vraiment une tout autre approche de la photo et c'était un bon exercice que de se retrouver confronté à un autre matériel. Sans compter que cela permet de repartir avec un souvenir vraiment unique de la ville.Plus d'infos :Le Classic Tour coûte 55 € ; le Urban Tour 59 € ; participer à un tour sans Polaroid coûte 25 €.Sophort est présent dans d'autres villes en Autriche (Graz et Salzbourg) ainsi qu'à Varsovie et Rome.
Encore merci à Thomas et Sophort pour leur invitation !