Cette semaine, Ma’ fait du commerce. Je n’ai aucune scrupule à aller dans les archives, puisqu’elle l’a fait aussi…non parce qu’on passe très peu de temps à photographier les devantures des commerces du coin. Surtout que dans notre bled paumé, il n’y en a pratiquement pas. Marichéri va bien à Londres tous les jours, mais c’est pour bosser, pas pour faire les boutiques. De toute façon, il va à la City, c’est plein de banques. Certes c’est commercial, mais ça présente un intérêt photographique limité.  Du coup, hop on vous amène à Madrid!

Il a mis la photo à la volée, alors qu’on était attablé à une terrasse, lui devant un jus d’orange et moi devant une Corona, ce qui a plongé le serveur dans des abîmes de perplexité. Il voyait plutôt l’inverse (je précise pour les gens qui me connaissent, non, je n’aime toujours pas la bière mais je fais une exception avec la Corona parce que ça me rappelle le Mexique). Passons. Marichéri ne voulait pas vexer la pauvre femme qui était en train de fermer sa boutique…mais elle nous a beaucoup plu (la boutique). Le summum du kitsch pour touristes. Un vrai bonheur. Tout y est, les poupées à franfreluches, les éventails,  les épées en vrai plastique, même les assiettes avec les Royals locaux (on a pas vérifié si c’etait Juan Carlos ou Felipe). Ça brille, ça clignote, c’est criard bref, c’est grandiose. On a adoré. Attention, on ne se moque pas (enfin pas trop fort), ça nous a vraiment amusé. La preuve, Marichéri a choisi cette photo pour la 4ieme de couverture de son livre de photos souvenir de nos vacances madrilènes. Il aime bien finir sur une petite touche marrante. C’est un progrès, pour celui sur Rome, il a mis une photo où j’imite une colonne…