Voter à l'étranger
Coworking
Début des cours d'allemand
Mais au-delà des horaires de dingue, il n'aura pas fallu plus de quelques minutes pour que je me rende compte que la formule ne me convient pas. Du tout. Mon niveau en compréhension écrite et grammaire est bien au-dessus de mes capacités de communication. Résultat, même en ayant déjà rejoint le niveau du dessus, je suis tiraillée entre "je perds mon temps niveau grammaire, je connais déjà tout ça, on peut passer à des trucs un peu plus compliqué s'il vous plaît ?" à "oh mon dieu non je comprends rien pitié qu'on ne m'interroge pas hein quoi attends comment on dit ça déjà"... Donc oui je suis inscrite à des cours d'allemand, oui j'irai certainement au bout du cycle mais clairement je doute que ça soit comme ça que je fasse des progrès là où j'en ai besoin : l'expression orale. Il faudrait que je couple ça avec ce que je repousse depuis des mois : un tandem ou des cours particuliers. Mais niveau temps libre ça devient compliqué. Bref, encore un dossier en suspens cette affaire.
Voyage, voyage
Le contrat
Je termine (ou presque) la rubrique avec la grande annonce de ce mois d'avril. J'ai encore du mal à réaliser même en l'écrivant noir sur blanc. Mais avant, un peu de contexte. Les livres et moi, c'est une histoire d'amour qui dure depuis plus de 20 ans. J'adore lire, j'en ai fait mon métier et, désormais blogueuse voyage (à mes heures perdues), le Graal, comme pour tant d'autres, serait d'avoir la possibilité d'écrire un guide de voyage. Qui n'en a jamais rêvé, hein ? Parce qu'un blog c'est bien mais ça reste immatériel. Un livre, imprimé surtout, ça c'est concret et ça donne une certaine légitimité. En tout cas, c'est mon point de vue.
Je connaissais les éditions Nomades depuis des années et j'aimais bien leur concept de livres : les guides touristiques c'est pratique mais à force c'est un peu toujours les mêmes endroits qu'on y trouve. C'est rarement là qu'on y fera de belles découvertes (pour cela, il y a désormais les blogs, les réseaux sociaux...). Quand j'ai décidé de m'expatrier, je me suis dit en rigolant : "cool, si je reste un an ou deux je pourrai leur proposer d'écrire sur Vienne". Honnêtement, même si l'idée était très séduisante, je savais que cela ne resterait qu'à l'état de fantasme, de rêve... Parce qu'après tout, il n'y avait aucune chance que cela aboutisse. Trop d'inconnues étaient en jeu. Il faudrait que je sois là suffisamment longtemps pour avoir une certaine légitimité. D'ici là, d'autres personnes avec un background plus solide se présenteraient sûrement. Et puis tout simplement, ça se trouve Vienne n'intéresse personne. Sans compter que mon profil ne conviendrait peut-être pas. Ou que je n'oserais jamais me lancer. Ou l'apocalypse. Bref, mille et une raisons contre. Chez moi le verre n'est même pas à moitié vide, il n'a jamais l'occasion de recevoir la moindre goutte.
Et puis... Et puis les éditions Nomades ont lancé un appel sur Twitter concernant plusieurs villes (Vienne n'y figurait pas), j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai laissé un petit tweet comme une bouteille à la mer. Et puis j'ai retrouvé un de mes collègues à Paris et on en a reparlé. Et puis Mordue de Voyages m'a laissé un mot sur Twitter pour me dire qu'ils cherchaient quelqu'un pour Vienne (mais sur leur annonce sur Facebook). On en a discuté un peu, j'ai botté en touche en disant que de toute façon je n'oserais jamais, que ça ne faisait pas assez longtemps que j'habitais là. Et puis... Et puis j'ai fait quelque chose que je ne pensais jamais avoir le courage de faire. J'ai respiré un grand coup, j'ai débranché mon cerveau, j'ai pianoté fébrilement quelques minutes sur mon téléphone, sans réfléchir une seule seconde à ce que j'étais en train de faire. Réfléchir, c'était tout arrêté. J'ai envoyé un mail. Et quelques jours plus tard, à mon abasourdissement le plus complet, j'ai eu un entretien via Skype pour en discuter. Et maintenant voilà. J'ai le contrat sous les yeux, sous mes doigts, il y a mon nom dessus. Je n'ai plus qu'à le signer et le renvoyer. Le livre est prévu pour le début d'année prochaine. J'ai six mois pour l'écrire.
Je vais écrire un guide. Sur Vienne. Pour les éditions Nomades. Pincez-moi je rêve, ce n'est pas à moi que ça arrive.
Et pourtant si. Comme quoi. Tout arrive. Même à ceux qui pensent que les choses bien, les chouettes opportunités, les projets de dingue, la réalisation de ses rêves les plus fous, ça n'arrive qu'aux autres. Et surtout pas à soi, non surtout pas. Il suffisait de prendre un tout petit risque de rien du tout. J'ai osé, ça a payé. J'ai eu beaucoup de chance.
Mais je suis aussi morte de trouille, je me pose mille questions, j'ai peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas y arriver, que ce soit nul, que je me sois embarquée dans un truc trop gros pour moi...
Mais en attendant, peur ou pas peur, j'ai un guide à écrire !
(Si cela vous intéresse, peut-être que je pourrais écrire un ou deux articles sur les coulisses, je sais que j'aime bien les lire personnellement mais je suis toujours un peu frustrée car ça reste toujours sur des généralités... Peut-être que ce sera l'occasion d'écrire l'article que j'aurais aimé, et aimerais toujours, lire, dans l'optique de grappiller des conseils ?)
Ce mois-ci sur le blog... et dans le futur
Mais les choses vont changer, je pense que vous l'aurez compris de vous-même en lisant tout mon précédent blabla. Je n'ai réussi à tenir le rythme vaille que vaille en fin de mois uniquement parce que j'avais déjà des articles quasiment terminés, ou dont j'ai avancé la publication histoire d'avoir quelque chose. Avec trois soirées en moins par semaine, un guide à préparer, je n'aurais plus autant de temps à consacrer au blog. Il faut faire des choix. Et comme vraiment je ne sais pas, et n'ai pas envie, de publier des articles au rabais, des machins de quelques lignes juste histoire de publier, forcément la cadence va s'en retrouver diminuée. Il n'y aura plus deux articles par semaine, sauf si vraiment je me trouve une inspiration insoupçonnée certains week-ends. Je vais essayer de continuer à en poster un par semaine, car quand même, j'ai des choses à partager. Mais je ne me mets pas la pression. Pour les prochains mois, j'ai d'autres priorités. Et je continuerai toujours de bouger, de voyager, dans Vienne, en Autriche ou à l'étranger. Si cela vous intéresse, vous pouvez toujours me suivre sur les réseaux sociaux (Twitter pour le quotidien et l'instantané ; Facebook pour le détail de mes virées ; Instagram pour les jolies images – du moins j'essaye), je continuerai d'y être active quotidiennement.