Après le retour du Cambodge un peu trop rapide, les petits soucis de santé réglés, un petit groupe du Cevied (voir cevied.org) m'attendait pour partir en Inde. Donc ça y est nous y sommes et j'accompagne à travers la campagne du Jharkhand un petit groupe de quatre personnes fort sympathiques et curieuses.
Kurum, le 16 mars 2017
Nous passons voir le petit local où se tiendra la banque de semences. Pour l’instant, les pots sont en train d’être nettoyés avant de recevoir les graines, céréales, haricots divers, lentilles. Celui qui empruntera un kilo de semences doit en redonner deux kilos et demi pour la banque et permettre ainsi l’accès à de plus en plus de fermiers aux semences biologiques pour éviter d’acheter des semences hybrides sur le marché. Et cela marche très bien déjà dans un des villages soutenus par NSVK où l’on ira demain.
Kurum, le 16 mars 2017
au bord de la piste qui va à Kurum une maison traditionnelle avec son double
toit en petites tuiles
pieds nus et avec courage pour aller à la ville
pas grand chose mais un peu d'ombre et de quoi se redonner du courage
la route vue de notre 4x4
Nous sommes accompagnés de Soumya et Prakash, deux travailleurs sociaux de l’association NSVK et d’Ekta Parishad, qui oeuvrent pour aider les peuples tribaux (adivasi) à prendre conscience de leurs droits élémentaires, à savoir : droit à la terre, à l’eau et à avoir un abri pour vivre dignement. Ils lancent ce projet de base dans dix villages qu’ils repèrent auparavant comme étant intéressés par une évolution. Une fois ce projet réalisé, ils choisissent dans ces dix villages, cinq avec lesquels ils vont aller plus loin dans les projets : par exemple une agriculture bio, une organisation différente du village pour éviter l’exode rural en maintenant tous les habitants sur des projets qui leur permettront de vivre en autonomie. Cela pendant quatre ans. Au bout de ces années, ces cinq villages vont prendre en charge cinq autres nouveaux villages pour les aider dans leurs projets, et faire un transfert de connaissances, et ainsi de suite.montée sur la colline pour voir le travail d'adduction d'eau
belle vue depuis le petit barrage
la petite retenue d'eau (il a fallu tout monter à dos d'homme, le plus dur a été
pour les tuyaux)
le groupe au sommet après la bière de riz, toujours debout
La petite fabrique de résine est dans un ancien bâtiment et est très simple. Le village possède suffisamment d’arbres permettant cette fabrication et qui sont taillés deux fois par an. Les branches sont coupées en petits morceaux, eux-mêmes passés dans un broyeur, puis tamisés pour enlever toute poussière de branche. Ces petits morceaux sont ensuite mis dans une sorte de tonneau avec de l’eau et tournés grâce à un petit vélo. La production de cette résine sert surtout dans la fabrication des peintures des carrosseries de voitures et d’avions.à quoi ressemble un arbre qui donne la résine ? à ça !
le tamis pour éliminer tous les restes de branches et feuilles
les petits grains sont mis dans l'entonnoir et avec mon p'tit vélo...
ça tourne !
Nous passons voir le petit local où se tiendra la banque de semences. Pour l’instant, les pots sont en train d’être nettoyés avant de recevoir les graines, céréales, haricots divers, lentilles. Celui qui empruntera un kilo de semences doit en redonner deux kilos et demi pour la banque et permettre ainsi l’accès à de plus en plus de fermiers aux semences biologiques pour éviter d’acheter des semences hybrides sur le marché. Et cela marche très bien déjà dans un des villages soutenus par NSVK où l’on ira demain.
le futur Kokoppelli indien ?
Nous terminons notre visite encore ravi-e-s de cette journée à la campagne où les changements entrepris permettent une vie plus agréable pour la communauté.