Le mois le plus déprimant de l'année vient de se terminer (je crois que janvier bat finalement décembre dans la compétition du pire moment de l'année) : trop de froid, peu de sorties, moral en berne... Vivement que les beaux jours reviennent. Heureusement quelques petites choses sont venues agrémenter un quotidien au global plutôt morne.
Dans mes résolutions de l'année dernière, il y avait prendre plus de temps pour moi pour notamment retourner au cinéma. Mission accomplie en janvier avec pas moins de 3 films vus ! On est bien loin du temps où, avec mon pass illimité à Paris, c'était plutôt trois films par semaine (les joies d'être étudiant) mais après le désert total depuis l'été dernier, je suis très heureuse d'avoir repris le chemin des salles obscures. Si je passerai rapidement sur Manchester by the Sea de Kenneth Lonergan, film insipide au possible souffrant de trop de défauts pour vraiment émouvoir, malgré la thématique à faire pleurer dans les chaumières dès la lecture du résumé (mais je l'ai vu fin décembre donc ça ne compte pas vraiment) j'ai été enthousiasmée par les trois que j'ai vus ensuite : Your Name de Makoto Shinkai, un film d'animation japonais un peu cul-cul mais très beau visuellement et bien foutu, on se laisse prendre rapidement par l'histoire ; Nocturnal Animals de Tom Ford, esthétiquement parfait, maîtrisé, dérangeant, des acteurs impeccables, je n'en attendais pas moins du réalisateur de A Single Man. L'année commence à peine mais je sais que ce sera déjà un de mes coups de cœur : l'attente a été à la hauteur ; et enfin La La Land de Damien Chazelle : j'étais curieuse de voir ce film diamétralement opposé au percutant Wiplash, je n'ai pas été déçue : le côté comédie musicale ne m'a pas dérangée, le film est très beau (le jeu sur les couleurs !), le couple Stone/Rosling très complice et impeccable mais la fin, oh la fin, a réussi à briser mon petit cœur en miettes. On verra si le mois prochain j'arrive à continuer sur ma lancée.
Dernière semaine en France
J'étais encore en France la première semaine de janvier, ayant étendu mon séjour au-delà de mes vacances. J'ai donc passé les derniers jours de mon séjour entre travail et visites diverses, pestant d'être enfermée à mon bureau alors que dehors le soleil brillait (je ne sais pas vous mais en hiver, "gâcher" une journée ensoleillée m'est presque insupportable, j'ai ce besoin irrésistible de mettre le nez dehors dès que je vois un rayon de soleil). Encore une fois, ça a donc été l'occasion de rayonner autour de chez moi, notamment du côté du lac de Saint-Pardoux pour une après-midi lecture au soleil qui m'a donné l'impression de me retrouver au bord d'un loch écossais, mais également un peu plus loin, jusqu'au château de Rochefoucauld, en Charente.Hiver glacial et petit moral
J'ai été accueillie à Vienne sous un épais manteau de neige et des températures glaciales. La neige n'a pas tenu mais le froid, si. Comme beaucoup, je le supporte peu, je suis très sensible aux trop grands écarts de températures. L'hiver en France n'était déjà pas très agréable mais après avoir expérimenté des températures aux alentours de -10 (j'entends déjà certains rigoler mais eh, que voulez-vous, on n'est pas tous égaux face à ça), je me dis que finalement on n'est pas si mal lotis chez nous ! Je me console en me disant que c'est apparemment l'un des hivers les plus froids en Autriche depuis un bon paquet d'années... En attendant, températures habituelles ou pas, j'ai hiberné plus que de raison et, forcément, à rester confinée de longues journées, le moral dégringole de concert.Néanmoins, j'ai aussi profité du moindre rayon de soleil (trop peu nombreux à mon goût) pour aller me promener dans Vienne, notamment poussée par de nouveaux articles à rédiger ici. Plutôt qu'une contrainte, cet élan m'a permis de me motiver à sortir (sinon je pense que je n'aurai jamais mis le nez dehors) et surtout trouver une excuse pour braver l'épreuve du restaurant toute seule : si je n'ai aucun problème à faire un tas d'activité en solo, le restaurant c'est vraiment rédhibitoire, non par gêne ou honte, mais simplement parce que c'est une activité associée à une trop grande dose de stress (quiconque a subi l'épreuve du restaurant en ma compagnie sait de quoi je parle : errer pendant des heures parce que je suis incapable de me décider ce que je veux manger ou de trouver un menu qui fait grâce à mes yeux, tu parles d'un moment convivial). Mais il faut dire qu'à présent j'ai une bonne raison !Une nouvelle corde à mon arc
Il y a quelque chose que je ne vous ai pas dit : toujours dans l'optique de partager ma passion pour Vienne (ah ? on avait pas remarqué !), j'ai rejoint à la fin d'année l'équipe de greeters de Comptoir des voyages. En plus donc de la mission de rencontre avec leurs voyageurs, j'ai également proposé d'écrire quelques articles pour leur blog (dans le premier, j'y parle de quelques activités à faire à Vienne en hiver). Même si la fréquence est plutôt faible, c'est une tâche supplémentaire à prendre en compte : trouver de nouvelles idées, prendre le temps de rédiger, sortir faire des photos... Mais au-delà de ça, alors que la première rencontre approche, je me suis prise d'une frousse terrible, craignant de n'être vraiment pas légitime pour relever le défi (syndrome de l'imposteur oblige) : après tout, ça ne fait que quelques mois que je suis là ! J'ai donc redoublé d'efforts pour combler les lacunes de mes connaissances viennoises, notamment niveau gastronomie et bonnes adresses. On verra ce que ça donne mais maintenant que l'échéance approche, je redoute tout en étant très impatiente.La quête du canapé maudit
Ces deux dernières semaines de janvier ont été marquées par une nouvelle galère typique de la nouvelle expatriée que je suis : elle peut prêter à sourire, ce n'est rien de dramatique, mais croyez-moi, je m'en suis arrachée des cheveux ! Que je vous raconte : depuis que j'ai emménagé, mon propriétaire m'a demandé de m'occuper de faire remplacer le canapé. Jusque-là, rien de compliqué : je pensais aller chez Ikea, me faire livrer, et hop terminé. Sauf que le budget m'ayant été alloué ne me permettant pas d'acquérir un canapé correspondant à mes besoins, il a fallu que je passe par la case occasion. Et qui dit occasion, dit transport à gérer soi-même. Autant dire que moi et mes deux petits bras, sans voiture, sans connaître particulièrement de gens à qui je pourrais demander de l'aide dans cette tâche bien ingrate, on s'est retrouvé dans une situation un peu compliquée... Mais après de nombreux échanges de mails (en allemand) avec la propriétaire du canapé, la recherche d'une compagnie de petit déménagement, le fait de m'être fait planter la première fois (merci l'attente par -10 pendant une heure) et d'avoir su débrouiller la situation au téléphone en allemand (!!! – la grosse fierté du mois, je ne vous le cache pas) et finalement le déménagement en lui-même, ouf j'ai un nouveau canapé chez moi, prêt à accueillir mes amis et ma famille (dès qu'ils daigneront venir me voir ^^).On s'fait une toile ?
Dans mes résolutions de l'année dernière, il y avait prendre plus de temps pour moi pour notamment retourner au cinéma. Mission accomplie en janvier avec pas moins de 3 films vus ! On est bien loin du temps où, avec mon pass illimité à Paris, c'était plutôt trois films par semaine (les joies d'être étudiant) mais après le désert total depuis l'été dernier, je suis très heureuse d'avoir repris le chemin des salles obscures. Si je passerai rapidement sur Manchester by the Sea de Kenneth Lonergan, film insipide au possible souffrant de trop de défauts pour vraiment émouvoir, malgré la thématique à faire pleurer dans les chaumières dès la lecture du résumé (mais je l'ai vu fin décembre donc ça ne compte pas vraiment) j'ai été enthousiasmée par les trois que j'ai vus ensuite : Your Name de Makoto Shinkai, un film d'animation japonais un peu cul-cul mais très beau visuellement et bien foutu, on se laisse prendre rapidement par l'histoire ; Nocturnal Animals de Tom Ford, esthétiquement parfait, maîtrisé, dérangeant, des acteurs impeccables, je n'en attendais pas moins du réalisateur de A Single Man. L'année commence à peine mais je sais que ce sera déjà un de mes coups de cœur : l'attente a été à la hauteur ; et enfin La La Land de Damien Chazelle : j'étais curieuse de voir ce film diamétralement opposé au percutant Wiplash, je n'ai pas été déçue : le côté comédie musicale ne m'a pas dérangée, le film est très beau (le jeu sur les couleurs !), le couple Stone/Rosling très complice et impeccable mais la fin, oh la fin, a réussi à briser mon petit cœur en miettes. On verra si le mois prochain j'arrive à continuer sur ma lancée.