My own ABC #55

Publié le 29 janvier 2017 par Pomdepin @pom2pin

On finit les R cette semaine, ça avance a une vitesse pas possible.. qu’est ce que je fais après Z? J’hésite à recommencer des tops 10. Vous en pensez quoi? Enfin , en attendant: 

R comme…

Richmond park: c’est le plus grand des parcs royaux de Londres, et c’était une réserve de chasse au temps de Charles Ier (au dix-septième siècle). Richemont park est entre Wimbledon et Twinckeham, c’est dire si c’est sportif, comme forêt. Il est aussi parsemé de plusieurs résidences classées, notamment Pembroke Lodge et White Lodge puisque différents ministres et surtout royaux se sont pris de passion pour le coin et y ont fait construire des petites masures toutes simples, ou presque. La princesse Amelia a même provoqué un scandale au  dix-huitième, en fermant toute la forêt au public, parce que ça va bien comme ça, tous ces ploucs qui viennent gambader à portée de couronne de son joli relais champêtre. Enfin bon, Richmond park est toujours célèbre aujourd’hui pour ses cerfs. C’est mignon.


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Richard III, alias la cale de voiture royale.  Il s’agit du dernier roi Plantagenet, pour ne pas dire français de Grande Bretagne dont on a retrouvé le squelette par hasard en faisant des travaux dans un parking à Leicester. Je ne rigole pas. Avant de faire carrière comme cale de voiture, Richard s’est illustré dans la guerre des Roses. Après la mort de son frère, il a gentiment rangé ses neveux au placard dans la tour de Londres, pour prendre la couronne à leur place, le petit coquin. Il y a des gens qui l’ont mal pris…surtout parce qu’ils ne voyaient pas pourquoi ils ne profiteraient pas eux même de la situation. D’où la guerre des Roses. Dans un premier temps, Richard gagne contre Henry Stafford, un ancien supporter. Franchement, si on ne peut pas compter sur les copains quand on s’empare plus ou moins subtilement du pouvoir, où va-t-on? Mais le triomphe de Richard a été de courte durée, il s’est ensuite frotté à Henry Tudor. Malheureusement pour lui, Henry était sponsorisé par Shakespeare et par les français, et Richard s’est fait massacré, en 1485. Ce n’était que le début de ses aventures. On l’a bien enterré correctement, mais comme Richard avait décidément la poisse, sa tombe a ensuite été détruite pendant la réforme (quand Henry VIII a créé la Church of England) et on a perdu sa trace pendant 5 siècle.
Et donc, alors que personne ne s’interressait à lui depuis sa mort, ça fait deux ans que des tas de gens se disputent ses restes avec passion, si bien que la justice à du s’en mêler. C’est vrai ça, que faire du squelette, maintenant qu’on l’a identifié? On ne peut pas le laisser dans le parking, ça fait désordre. Dans un camp, il y avait les archéologues qui l’ont identifié et la municipalité qui voulaient garder ce malheureux Richard chez eux (on ne sait jamais, ça peut attirer des touristes à l’esprit macabre), dans l’autre de vagues descendants, la Plantagenet Alliance, qui penchaient pour un enterrement à York, pour des raisons historiques pas très claires. La ville de Leicester a gagné pour l’instant, mais il y a toujours un ou deux appels en cours. 


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Rolls-Royce
: ça a été fondé en 1904 par monsieur Rolls et monsieur Royce, qui n’avaient donc strictement aucune imagination. Rolls Royce fabrique des voitures de luxe,  des moteurs d’avion et des hélicoptères. C’est un fleuron de l’industrie britannique qui fait la fierté patriotique de tous les grands racistes  pourris nationalistes brexiters. Vous voyez bien que l’industrie britannique, c’est pas du pipi de chat, ahaha… on a Rolls- Royce! C’est ça, le savoir faire britannique. Le génie commercial britannique. La supériorité intrinsèque de l’économie britannique… Sinon, le principal actionnaire de Rolls Royce est un fond de pension américain, qui a sauvé la boite d’une faillite certaine après que l’état se soit retiré du capital où il était rentré en urgence, vu l’état de délabrement économique de Rolls Royce. Je dis ça comme ça, sans penser à mal. 


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Richard Cliff, la momie bêlante: sir Cliff est une plaie vivante un chanteur, né en 1940 et qui malheureusement ne se sent pas du tout concerné par l’âge de la retraite. En même temps, c’est sûr qu’il ne change pas trop physiquement, depuis qu’il s’est fait plastifier directement dans son emballage au formol. Dans les années soixante, Cliff était un rocker rebelle très mode. Et puis, on ne sait pas trop ce qui s’est passée, mais tout à coup il a viré new born Christian bramant et il nous assomme de bon sentiments dégoulinants ce qui est déjà pénible, mais en plus avec lui c’est bruyant musical. Les albums de Noël de Cliff Richard sont des armes de destructions massives. Si. Cela dit, bon nombres de locaux probablement durs d’oreille  (je n’ai pas dit de brexiters rassis, je ne fais pas une fixation quand même…ou alors juste peu) le considèrent comme un trésor culturel britannique. D’ailleurs Cliff Richard a pris la nationalité barbadienne et vit au Portugal. C’est méchant pour les portugais. 

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Royal Ascot
: puisqu’on est dans le bon goût et la classe britannique, on continue avec des courses hippiques. Ascot est un  hippodrome tout près de Windsor, c’est pratique pour Lizzie, qui peut venir en voisine. Il y a des tas de courses pendant l’année, mais les plus célèbres, connues subtilement sous le nom de royal ascot ont lieu en juillet et en présence de Lizzie et d’une  pelletée de Royals. Pour le royal ascot, les badauds ont le plaisir de voir arriver Lizzie and Co en carrosse au milieu de la piste. Je me suis renseignée, visiblement, elle ne participe  pas à la course, c’est décevant. Mais ce qui est remarquable pour  le royal ascot comme avec tous les rendez vous hippiques locaux, c’est le ladies day et sa débauche d’élégance. Je ne m’en lasse pas. 


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