Aux Açores : sea, surf and tea !

Publié le 17 janvier 2017 par Carocaro

Dernière étape de ce périple aux Açores, qui encore une fois montre bien toute la diversité de ces îles magnifiques ! En effet, imaginiez-vous trouver en Europe, des plages de sable noir et des rouleaux parfaits pour le surf, des lacs volcaniques oranges, des plantations de thé et d’ananas et de jolies villes aux maisons en pierre volcanique ?

Direction la côte Nord cette fois, que nous avons juste effleurée en quelques étapes. Pour cette dernière journée le temps n’était pas avec nous (si nous avions choisi la côte Sud, pourtant distante de peu de kilomètres, nous aurions été gratifiés d’une soleil resplendissant… c’est  ça aussi les Açores), nous en avons profité pour visiter une des deux plantations de thé de São Miguel.

Direction Maia, où une famille cultive le thé de générations en générations depuis 1883 ! Le thé a été introduit aux Açores dans les années 1820, compensant la baisse de production des oranges. Le climat humide se prête bien à cette culture. Dans les années 1850, 300 hectares y étaient consacrés sur São Miguel, produisant 250 tonnes de thé annuellement. La première guerre mondiale, ainsi que des mesures conservatoires pour le thé du Mozambique, entraînent le déclin du thé aux Açores. En 1966 il ne reste déjà plus que 5 producteurs sur les 14 initiaux.

Des 13 hectares de la plantation Cha Gorreana, 33 tonnes de thé vert et noir sortent chaque année de l’usine. Une petite partie est vendue sur l’archipel, le reste est exporté partout dans le monde. On utilise l’énergie hydroélectrique présente naturellement en sous-sol depuis 1920, et on n’emploie ni herbicides ni insecticides.

L’accès à la plantation est libre et gratuit. On peut observer de vieilles machines (dont certaines datent des années 1840) mais également les modes de production actuelle. Pas de commentaire, juste un court film à la sortie, mais ça reste intéressant. Le parcours de visite inclut même une dégustation ! Evidemment une boutique café est aussi disponible pour vos achats avant la sortie.

En raison du temps maussade, nous n’avons pas fait la randonnée qui serpente dans la plantation, nous avons juste marché un peu aux abords de l’usine, et c’était déjà très beau !

A noter que l’autre plantation de l’île, qui se visite également, est située à Porto Formoso, non loin de là.

Direction ensuite Ribeira Grande, la deuxième « grande » ville de São Miguel après Ponta Delgada, comptant un peu plus de 5000 habitants. Nous nous sommes arrêtés à l’office de tourisme prendre un plan et nous avons fait le circuit indiqué par le personnel. J’ai beaucoup aimé déambuler dans ces petites rues (qui s’apprêtaient à vivre des fêtes médiévales). La ville est plus simple que Ponta Delgada, moins riche semble-t-il.

Les enfants ont quant à eux beaucoup apprécié la piscine municipale, dont le coût d’entrée modique (1,60€ de mémoire) donne accès à plusieurs bassins et plages surveillés. Le bar en surplomb est top !

A la sortie Ouest de la ville, nous ne voulions pas manquer la plage de Santa Barbara dont on nous avait vanté la beauté. Longue d’un kilomètre, cette belle plage est un spot de surf réputé. Le jour de notre visite, les vagues étaient à la hauteur de leur réputation, les enfants se sont contentés de jouer dans le sable et ont d’autant plus aimé la piscine…

A noter qu’il existe deux accès. le premier, le plus proche de Ribeira Grande, offre un grand parking, une petite promenade en bois et quelques bars et boutiques sympathiques.

 

Le second se situe un peu plus loin en longeant la côte et en suivant le panneau de l’Eco Beach Resort (où je me serais bien vue rester quelques jours d’ailleurs…). Un grand parking est également disponible, mais ensuite il faut descendre une rampe puis de nombreuses marches avant d’accéder à la plage. Sur le haut de la falaise, à côté de l’hôtel, des bâtiments en bois abritent une école de surf et un bar-restaurant avec vue que je vous recommande ! Nous n’y avons pas mangé mais les plats servis à nos voisins nous ont fait saliver !

Le lieu était quasiment désert, et d’une grande beauté avec le sable noir, les falaises ocre, l’océan écumant…

Encore une petite merveille des Açores !

Voilà, notre périple estival sur l’île de São Miguel s’achève ici. J’ai eu plaisir à partager mes photos avec vous, me remémorer toute cette nature exubérante et sauvage. L’île a été un vrai coup de coeur pour moi, j’espère que vous avez pu le sentir.

L’archipel s’ouvre doucement aux visiteurs, le gouvernement paraît privilégier un tourisme rural et le développement durable, je le souhaite de tout coeur pour que cette destination garde son âme. Allez-y, respectez la nature et appréciez la gentillesse des habitants, vous ne le regretterez pas.

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