My own ABC 51


J’ai un peu oublié mon abécédaire britannique bordélique aléatoire la semaine dernière…quelle idée aussi de mettre le 25 décembre un dimanche! C’est très mal organisé tout ça, on dirait mon blog. Je reprends, on allait commencer P.

P comme…

Peak District:  ce n’est pas une région administrative. C’est une région touristique, au sud est de Manchester, par là bas, au milieu dans le Derbyshire. C’est le premier parc naturel protégé du pays, puisqu’il  a eu ce statut dès 1951. Il y a des collines (ça culmine à 636 mètres) des rivières, des forêts, des landes, des villages charmants, des canaux,  quelques monuments historiques…C’est champêtre et joli comme tout. Même Jane Austen en parle dans Pride and Prejudice. Le Peak District était occupé dès la préhistoire, et il a vu passer les saxons, les romains  et divers envahisseurs, dont des hordes de touristes randonneurs aujourd’hui. 

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Patrick, Saint de son petit nom: célèbre rameur britannico-irlandais. Si.  Alors que l’Irlande vivait tranquillement dans le pêché au cinquième siècle, les chefs de clans s’éclatant joyeusement à coup de guerres tribales incessantes, entre Cumhall et Goll mac Morna, entre les kings of Tara et les princes de l’Ulster, que les leprechauns (les lutins) sautillaient sur les arc-en-ciel, d’une marmite remplie d’or à l’autre, que les banshees hurlaient mélodieusement à rendre sourd le plus téméraire des irlandais (tradition perpétuée par mes filles), en Angleterre, un certain Patrick, probablement boutonneux, car adolescent ne demandait rien à personne. Et bien, le pauvre s’est carrément fait enlevé, comme ça, hop, et a été emmené en Irlande. Il y a passé 6 ans en esclavage, mais c’était un petit malin. La preuve, il a réussi à s’évader et à regagner l’Angleterre. D’où on peut en conclure qu’il était également sportif, car qu’il ait nagé ou ramé, il faut le faire! Mais Patrick n’était pas rancunier non plus, et il est revenu un beau matin de 432 ( à peu près) , avec l’idée saugrenue de convertir tous ces charmants irlandais au christianisme (ce qui déjà sent la légende, ça m’étonnerait qu’il ait fait beau, il devait sûrement pleuvoir.) Il en a profité au passage pour chasser tous les serpents de l’île, c’est toujours ça de pris. Et il s’est servi des moyens du bord pour évangéliser, c’est à dire qu’il a hardiment expliqué la Sainte Trinité à l’aide d’un trèfle. C’est une chance pour les irlandais, c’est facile à porter à la boutonnière. Alors que si Patrick s’était servi d’un trident, ça poserait problème…Pour fêter ça, la planète entière s’habille en vert tous les 17 Mars et se plonge dans l’abus de Guinness. Qu’est-ce  qu’on s’amuse. 

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Paddington bear: Tout le monde connait Paddington Bear, le gentil nounours qui débarque de son Pérou natal pour bouleverser la vie d’une famille anglaise tranquille. Il est tout mignon, avec son petit chapeau rouge et son manteau bleu. Paddington a bercé des génération d’enfants anglais. Et c’est donc un migrant. Je dis ça comme ça. Il a été créé en 1958 par Michael Bond qui a eu l’idée en remarquant un ours en peluche tout seul, sur une étagère d’un magasin de souvenirs à la gare de Paddington, d’ailleurs il l’a acheté pour sa femme. C’est une chance qu’il ne soit pas tombé sur une tarentule en plastique ou une méduse en gélatine, ça aurait été beaucoup moins vendeur, les aventures de Paddington Tarentula. Vu le succès pétaradant des livres, les premières peluches Paddington sortent en 1972 (excellente année …) et il se décline sous toutes les formes possible et imaginables depuis. Bref, c’est un migrant qui a réussi.

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Porridge: soyons clair, je déteste cette espèce de bouillie pré mâchée aussi appétissante qu’une diarrhée de pachyderme.  J’admets que des gens très bien aiment ça, mais rien que l’aspect me rend malade. Il paraît c’est très nourrissant, la preuve, les hommes préhistoriques avalaient déjà leur placenta de blé dilué dans de l’eau chaude  porridge. Ce n’est pas une raison pour continuer, est-ce qu’on s’habille encore en peau de mammouth? (Celui du début qui a eu des problèmes gastriques). Quand L’Ado était petit et que j’étais encore une maman stressée débutante, on m’avait conseillé de lui donner du porridge, le pauvre. Heureusement, j’ai fait comme avec la purée maison d’épinards. J’ai essayé une ou deux fois, mais on était aussi écœuré l’un que l’autre, et j’ai vite arrêté. Un grand moment de communion mère-fils. On ne retrouve cette complicité aujourd’hui que devant un match d’arsenal quand cet abruti de Walcott tire encore à côté du but. Je sens que je me suis légèrement éloignée du porridge… 

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Pet shop boys
: ça commence à devenir le catalogue de mes souvenirs musicaux, cet abécédaire! Les pet shop boys sont un duo de petits comiques londoniens qui ont éclaboussé l’électro pop des eighties de leur mines réjouies et de leurs chorégraphies endiablées et qui continuent à étaler leur grand sourire communicatif encore aujourd’hui…bref, c’est les types amidonnés des rotules qui tirent la tronche en continu, mais bon, c’est  toute mon adolescence. En plus eux ont le bon goût d’être toujours là. Je vous mets un lien, ça ira bien comme ça.