La fin du mois de novembre marque les trois mois de mon expatriation à Vienne. Nouveau mois, nouveau bilan mensuel ! Honnêtement je n'ai pas vu passer les dernières semaines, entrecoupées de deux retours en France et d'une multitude de choses à faire.
J'en ai également profité pour expédier les deux corvées administratives qui me restaient. Si l'inscription au consulat s'est faite en une heure montre en main, l'obtention de l'Anmeldebescheinigung, que l'on doit effectuer si l'on compte séjourner plus de quatre mois en Autriche, a été une autre paire de manches. Du fait de ma situation professionnelle particulière, je ne savais pas vraiment quels papiers fournir, ni s'il fallait qu'ils soient traduits en allemand... J'y suis allée au culot, me disant qu'au pire je repartirais avec les bonnes informations. Mais une fois dans le bureau je n'en ai pas mené large : j'ai vraiment cru à un moment que ça n'allait pas suffire, pire que ma situation n'allait pas être acceptée et qu'on allait me renvoyer en France (miss drama c'est moi). Ne pas comprendre en plus ce qui se disait (évidemment la personne en face de moi exposait mon cas à ses collègues en allemand) a certainement été le plus angoissant. Mais tout est bien qui finit bien, j'ai le précieux sésame, je peux continuer à vivre sur le sol autrichien !
L'hiver est là
Mon retour début novembre a été assez rude. Il faut dire que tout s'est enchaîné : la chute des températures, la nuit qui tombe désormais très tôt (c'est encore pire maintenant et c'est pas fini : allez, encore un mois avant que ça s'inverse), beaucoup de fatigue qui ont fini par se transformer par une semaine bien malade, un nouvel épisode de dos bloqué qui m'a fait une grande frayeur (il n'a heureusement pas duré mais en fin de mois, mes absences répétées au sport commencent à se faire douloureusement sentir)... Autant dire que la première quinzaine m'a mise complètement sur les rotules. J'ai découvert Vienne en hiver, donc j'étais déjà, si ce n'est habituée, du moins familière du temps qu'il fait à cette période. Mais le vivre au jour le jour, c'est complètement différent. Je fais partie de ces personnes dont l'humeur est intimement liée à la météo, alors autant dire que je me suis sentie mourir un petit peu chaque jour. Vous n'avez clairement pas fini de me lire me plaindre ! Et encore, on a de la chance : il a fait froid, certes, mais peu de pluie et la neige toujours absente. So far so good...Se tenir occupé
Pour compenser le début de déprime hivernale, il a donc fallu trouver des occupations. Cela devient compliqué à la mauvaise saison mais avec un peu de bonne volonté on trouve toujours. J'ai ainsi testé ma première randonnée dans le froid (qui a bien failli se terminer par une amputation des doigts, au moins), j'ai commencé un million d'articles que le mauvais temps et les journées trop courtes m'empêchent pour le moment de terminer, j'en ai profité pour bidouiller un peu le design du blog et surtout j'ai vu du monde. Comme je le disais le mois dernier, un ami est venu me rendre visite : on a revu tous les coins un peu emblématiques de Vienne, on a fait les marchés de Noël jusqu'à ne plus pouvoir supporter l'odeur du vin chaud, on a squatté les cafés plus que de raisonnable... Un week-end très dense qui m'a rappelé à quel point j'aime ma ville. Mais j'ai également fait la connaissance de Miryam du blog La tête dans les nuages, expatriée en Autriche cette année, le temps d'un déjeuner vraiment sympa. À refaire !J'en ai également profité pour expédier les deux corvées administratives qui me restaient. Si l'inscription au consulat s'est faite en une heure montre en main, l'obtention de l'Anmeldebescheinigung, que l'on doit effectuer si l'on compte séjourner plus de quatre mois en Autriche, a été une autre paire de manches. Du fait de ma situation professionnelle particulière, je ne savais pas vraiment quels papiers fournir, ni s'il fallait qu'ils soient traduits en allemand... J'y suis allée au culot, me disant qu'au pire je repartirais avec les bonnes informations. Mais une fois dans le bureau je n'en ai pas mené large : j'ai vraiment cru à un moment que ça n'allait pas suffire, pire que ma situation n'allait pas être acceptée et qu'on allait me renvoyer en France (miss drama c'est moi). Ne pas comprendre en plus ce qui se disait (évidemment la personne en face de moi exposait mon cas à ses collègues en allemand) a certainement été le plus angoissant. Mais tout est bien qui finit bien, j'ai le précieux sésame, je peux continuer à vivre sur le sol autrichien !