My own ABC 46

Publié le 20 novembre 2016 par Pomdepin @pom2pin

M comme…

Merseyside: en gros, c’est la région de Liverpool, en haut à gauche de l’Angleterre qui doit son nom à l’estuaire de la rivière Mersey tout simplement. On ne peut pas dire que le coin soit réputé pour son élégance, sa culture et son savoir-vivre. Vraiment pas. Vu depuis Londres et ses environs, ça fait même peur. Il n’y a pas grand chose à en dire historiquement parlant puisque cette entité géographique (un peu comme une communauté urbaine de Liverpool) ne date que de 1974 et a été créée de toute pièce uniquement  pour faciliter la vie des administrations. En plus, les habitants sont des gens bizarres qui ont développé une thermo-imperméabilité remarquable. Qu’il pleuve, vente ou neige, ils se baladent toujours en T-shirt et en tongs. Et il pleut, vente et neige beaucoup. Bref, ce n’est pas forcément dans le Merseyside que j’irais passer mes vacances. 


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Mul: roi du Kent. Soyons clairs, la seule raison pour laquelle je le mets, c’est que son nom me fait rire. C’est une très bonne raison, je suis très peu guillerette en ce moment, tout ce qui peut améliorer l’ambiance est bienvenu. Le petit Mul est évidemment le frère de Caedwalla (J’adore!), lui-même roi de Wessex vers 686 (on ne va pas chipoter, de toute façon ils ne savaient sûrement pas compter). En fait Caedwalla fait la guerre à tout ce qui bouge autour de lui, et donc renverse le roi du Kent et décide d’installer son petit frère Mul à la place, c’est sympa de faire un petit cadeau comme ça à son cadet. Manque de chance, les habitants du coin sont revêches et se rebellent bêtement contre Mul qu’ils font cramer un an plus tard. C’est tout. La chose n’a même pas été immortalisée dans la presse locale, c’est dire si tout le monde s’en fiche de ce pauvre Mul, et je n’ai pas trouvé d’illustration sympa. Je suis déçue.

Michaelmas: c’est une fête religieuse tombée en désuète qu’on célébrait le 29 septembre ou le 10 octobre selon les régions. Je ne sais pas pourquoi… Peut être que le Yorkshire était dans un autre fuseau horaire au moyen-âge…en tout cas, c’est en l’honneur de saint Michael évidemment, mais aussi de tous les archanges. Michaelmas a longtemps été une date importante du calendrier, ça avait une signification agricole quelconque, un truc pour les moissons ou quelque chose comme ça, et pour le jardinage aussi, du style il faut planter ou couper  je sais plus quelle bestiole à Michaelmas, je ne sais pas …je ne suis pas très versée dans le végétal. Apparement, c’est le denier jour pour ramasser les mûres, après elles deviennent radioactives. C’était aussi la rentrée des universités au moyen âge et on faisait tout un tas de foires, de fêtes et autres banquets où on s’empiffraient comme des fous. Je me demande bien pourquoi les anglais ont abandonné cette tradition sympathique. 

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Middleton Kate
de son petit nom, la reproductrice royale duchesse de Cambridge. La moitié chevelue du duo William-and-Kate a autant de personnalité qu’un yaourt nature à température ambiante. C’est bien simple, ses cheveux ont plus à dire qu’elle. On prendrait une endive bouillie, on lui collerait une perruque, ça serait la même chose…Par contre, ses tenues sont décortiquées dans tous les sens par la presse people. Ce n’est plus une femme, c’est un porte-manteau! Quand on pense que cette pauvre fille a attendu presque dix ans pour arriver à épouser son prince (elle était très aimablement surnommée Waity Katy) sans rien faire de ses dix doigts, c’est peut être normal. Cela dit, elle réussit à peu près correctement à faire les deux seules choses qu’on lui demande: sourire sans faire bouger son brushing et de se reproduire…si ca vous intéresse, j’en ai parlé ici


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Marmite: aaaah, la marmite, cette… euh…ce…euh….enfin bref, c’est totalement répugnant British. C’est une espèce de pâte à tartiner ou sauce (vous consommez la chose comme bon vous semble, je ne juge pas) à base de levure et tout un tas d’autres ingrédients appétissants que je ne listerai pour ne pas vous dégoûter. La marmite est même rentrée dans le dictionnaire, grâce à son slogan: love It or hate it (aimer la ou détester la). Quand on parle de quelque chose qui provoque ce genre de réaction, on cite le marmite effect. C’est tellement British, que la marmite est aussi devenue un symbole des conséquences économiques catastrophiques du Brexit, d’abord parce qu’il y a eu pénurie et ensuite parce que son prix a augmenté en flèche. J’en ris encore. 


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