Port de départ des navettes pour les îles de Ouessant et Molène, Le Conquet fut également notre point de chute durant nos quelques jours dans le Finistère. Contrairement à certains endroits visités lors de mon précédent article, du fort de Bertheaume à Portsall, je ne connaissais pas du tout cette petite ville (ou alors, plus probablement, je n'en avais aucun souvenir). Cela a donc été l'occasion de partir à sa découverte lors de plusieurs balades : le Conquet n'est pas très grand mais on y trouve plusieurs coins vraiment charmants, toujours le long du GR34.
Pour une balade au sud du Conquet, je vous conseille cet itinéraire proposé par l'office de tourisme.Le long de la passerelle, des panneaux explicatifs renseignent sur l'écosystème particulier de la ria.Puis, après avoir longé la ria de l'autre côté, on arrive enfin au début de la presqu'île de Kermorvan, zone classée par le conservatoire du littoral qui s'occupe de réhabiliter le site depuis une trentaine d'années pour permettre à sa flore et sa faune de prospérer de nouveau tranquillement. Le circuit fait une boucle et dure une petite heure, si vous prenez votre temps : pas d'obligation du côté par lequel commencer, c'est au choix ! Occupée dès la préhistoire puis fortifiée au Moyen-Âge, la presqu'île est désormais presque entièrement sauvage : ici quelques blockhaus vestiges de la Seconde Guerre mondiale, tout au bout le phare qui illumine la mer d'Iroise (le plus à l'ouest de la France continentale !) et au nord l'Îlette, fort construit sur les plans de Vauban au XVIIe siècle et accessible à marée basse (renseignez-vous bien sur les horaires pour éviter les mauvaises surprises). Au centre de la presqu'île, quelques cultures subsistent également. À part ça... rien d'autre que vous et la nature.Le phare de Kermorvan.Par temps dégagé, on peut apercevoir au long les îles de Béniguet, Molène et Ouessant, la plus lointaine. C'est le moment d'en prendre plein les yeux, avec la mer à perte de vue. Une fois le port du Conquet caché, on a véritablement l'impression d'être au bout du monde. Et même si la mer est calme ce jour-là, mieux vaut ne pas se fier aux apparences : en scrutant bien sa surface, on peut parfois apercevoir des tourbillons qui ne laissent présager rien de bon. Finalement, on est aussi bien sur la terre ferme à profiter du panorama.Une petite plage abritée.L'Îlette.En repassant de l'autre côté, on aperçoit de nouveau la côte.La plage des Blancs Sablons, la prochaine étape.
Le port
Rien de tel en fin de journée, avec la lumière rasante qui illumine le paysage de reflets dorés, que d'aller se promener de la passerelle du Croaë jusqu'au port. À marée haute ou marée basse, le spectacle est différent mais toujours hypnotisant. La corniche est bordée de vieilles maisons en pierre, où les hortensias rivalisent de couleur. Les mouettes crient au-dessus des têtes et s'enhardissent à venir quémander un petit quelque chose aux promeneurs. En face, on aperçoit la presqu'île de Kermorvan, que l'on ira explorer demain, si le temps le permet. En attendant, c'est l'heure de dîner et, Bretagne oblige, la crêperie est de rigueur ! Ça tombe bien, vous avez l'embarras du choix au Conquet : durant notre séjour nous les avons toutes faites... ou presque ! Pour une vue sur le bras de mer, rien de tel que Le Relais du Vieux Port. Sinon une fois la rampe Lombard vaincue, vous aurez le choix entre :- Laer-Mor : intérieur typique et chaleureux pour une cuisine de qualité : ma crêperie préférée d'entre toutes celles où nous avons mangé.
- Les Korrigans : sympa pour sa terrasse intérieure et son dessert de crêpes homonyme.
- L'Armen : idéale si vous voulez décider de la garniture de votre crêpe de A à Z.
- Louise de Bretagne : pas testée mais si vous recherchez des crêpes "gastronomiques", c'est l'adresse par excellence.
- Ar Dagenta : si vraiment vous faites une overdose de crêpes (est-ce seulement possible ?), très bons produits de la mer.
- Enfin, pour les amateurs de bons pains et pâtisseries, la boulangerie Frédéric Bian est un incontournable !
La presqu'île de Kermorvan
Le lendemain matin, de retour sur les bords de l'estuaire qui coupe Le Conquet en deux. Le paysage a changé du tout au tout : la marée est basse, les bateaux échoués gentiment sur le sable et les pêcheurs de coquillages déjà au travail. Pour traverser et rejoindre la presqu'île de Kermorvan, on emprunte la passerelle du Croaë. Avant qu'elle soit construite en 1950, ceux qui voulaient rejoindre Ploumoguer et au-delà devaient attendre la marée basse. Aujourd'hui il est bien évidemment possible de traverser encore à pied quand la mer s'est retirée. On a même croisé des chanceux y faisant une promenade à cheval ! D'un côté ou de l'autre de l'estuaire, les points de vue de ne manquent pas.Pour une balade au sud du Conquet, je vous conseille cet itinéraire proposé par l'office de tourisme.Le long de la passerelle, des panneaux explicatifs renseignent sur l'écosystème particulier de la ria.Puis, après avoir longé la ria de l'autre côté, on arrive enfin au début de la presqu'île de Kermorvan, zone classée par le conservatoire du littoral qui s'occupe de réhabiliter le site depuis une trentaine d'années pour permettre à sa flore et sa faune de prospérer de nouveau tranquillement. Le circuit fait une boucle et dure une petite heure, si vous prenez votre temps : pas d'obligation du côté par lequel commencer, c'est au choix ! Occupée dès la préhistoire puis fortifiée au Moyen-Âge, la presqu'île est désormais presque entièrement sauvage : ici quelques blockhaus vestiges de la Seconde Guerre mondiale, tout au bout le phare qui illumine la mer d'Iroise (le plus à l'ouest de la France continentale !) et au nord l'Îlette, fort construit sur les plans de Vauban au XVIIe siècle et accessible à marée basse (renseignez-vous bien sur les horaires pour éviter les mauvaises surprises). Au centre de la presqu'île, quelques cultures subsistent également. À part ça... rien d'autre que vous et la nature.Le phare de Kermorvan.Par temps dégagé, on peut apercevoir au long les îles de Béniguet, Molène et Ouessant, la plus lointaine. C'est le moment d'en prendre plein les yeux, avec la mer à perte de vue. Une fois le port du Conquet caché, on a véritablement l'impression d'être au bout du monde. Et même si la mer est calme ce jour-là, mieux vaut ne pas se fier aux apparences : en scrutant bien sa surface, on peut parfois apercevoir des tourbillons qui ne laissent présager rien de bon. Finalement, on est aussi bien sur la terre ferme à profiter du panorama.Une petite plage abritée.L'Îlette.En repassant de l'autre côté, on aperçoit de nouveau la côte.La plage des Blancs Sablons, la prochaine étape.