Quand on regarde la carte de la Nouvelle-Calédonie et les photos sublimes sur le Net, on est pris de l’envie de tout découvrir. Attention toutefois aux distances ! L’île principale, appelée le Caillou est très grande : 500 kms de long. Pendant notre séjour, on a été partagé entre 2 envies : la première était de profiter tranquillement de Nouméa qui nous a vraiment plu mais la deuxième qui nous tiraille toujours était plutôt de prendre une voiture ou un bateau et partir à la découverte.
On est restés raisonnables : nous avons fait 3 balades de journée à proximité : 2 jours en voiture pour découvrir le Sud de la Nouvelle-Calédonie et une escapade en bateau à l’îlot Amédée et son phare.
Sur la carte, vous pouvez voir notre itinéraire :
Voici un petit aperçu des beautés à deux pas de Nouméa.
Vous ne serez pas surpris d’apprendre qu’il y a de magnifiques plages sauvages…
La végétation est très différente sur chacune des côtes : sèche à l’Est et tropicale à l’Ouest. Les photos ci-dessus ont été prises à l’Est. Lorsqu’on remonte la côte à l’Ouest, on ne longe pas la mer ( cf carte).
Pour schématiser, on peut dire que la côte Ouest, ce sont les grandes prairies, les élevages de bétail, la population caldoche alors que la côte Est, ce sont les montagnes, les plages vierges et les tribus kanaks.
Ce que nous avons découvert de l’île en quelques jours nous a vraiment plu pour deux raisons : la nature vierge et la diversité des paysages !
On a été étonnés de traverser des paysages déserts sur de très nombreux kilomètres. On pensait faire des haltes dans des villages et en profiter pour manger mais ce n’était pas vraiment le plus simple. On a donc beaucoup roulé. A un moment donné, nous avons pris à l’Est, une route appelée « La route à horaires » en raison de son ouverture à sens unique en fonction des horaires. Voyant un pick-up foncer devant nous, nous l’avons suivi avec notre mini-voiture de location. C’était peut-être la bonne heure pour passer mais pas franchement une route ouverte à la circulation (on s’en est rendu compte plus tard!). La route en gravier et en travaux s’est peu à peu transformée en chemin cabossé puis carrément en chemin de randonnée étroit. Avec le ravin à ma droite, je n’en menais pas large. J’ai super confiance dans la conduite de Benoit qui est très habitué aux pistes en 4×4 mais je n’avais pas du tout confiance dans la résistance de notre bagnole. Et si crevait ici ? Et si la voiture faisait un petit vol plané ? Quand le mal de voiture s’en est mêlé, je ne voyais plus beaucoup les paysages sublimes. Croyez-moi sur parole, d’autant plus que je n’ai pas pu faire de photos : C’EST SUBLIME ! Ça donne envie de faire de la randonnée (oui, même des grosses feignasses comme nous !)
Après nos émotions de « la route à horaires », nous avons été très heureux de découvrir le village de Thio et son unique restaurant ! On a adoré notre pause dans un jardin sous de grands arbres ! Encore une fois, on a été touchés par la gentillesse de l’accueil !
Par endroits, la montagne porte les traces orange de l’extraction du nickel, la grande richesse de la Nouvelle-Calédonie. Les mines abandonnées sont reboisées et le vert refait surface !
De retour à Nouméa après ces balades, on en avait plein les yeux ! Quelle chance d’avoir à la fois une grande ville très agréable et des paysages sauvages tout près !
Quand nous avons demandé aux locaux ce qu’ils nous conseillaient de faire, l’îlot Amédée figurait en bonne place. C’est un îlot reconnaissable à son magnifique phare. Situé près de la barrière de corail on y accède en 45 min de bateau depuis Nouméa. La manière la plus économique d’y aller (qui ne l’est pas du tout en fait !) est de se joindre à une excursion de journée. Ce type d’expérience n’est pas du tout notre tasse de thé mais on s’y est résolu faute de solution alternative accessible. Franchement, on ne l’a pas regretté du tout ! Jugez plutôt :
Ces photos sont garanties sans retouches ! Le sable est vraiment blanc et la mer a tous les dégradés de turquoise ! On n’a pas effacé les gens non plus ! Ils étaient tous agglutinés près de notre point de débarquement ! Pratique pour être tranquilles ! L’îlot est une réserve naturelle protégée. On ne peut pas vraiment en faire le tour car une partie est fermée pour protéger la végétation.
Où que l’on soit sur l’îlot, on ne peut s’empêcher d’admirer le phare qui trône du haut de ses 56 mètres. Du sommet, la vue panoramique est à couper le souffle :
Accessoirement, j’ai trouvé l’intérieur du phare très esthétique. Pause-photo et bonne excuse pour reprendre son souffle :
Ce phare a la mission d’indiquer la proximité de la passe de Boulari, une des 3 passes entre le lagon et l’océan.
On a d’ailleurs fait un tour le long de la barrière de corail. Les bancs de poissons sont vraiment impressionnants. Certains ressemblent fortement à des requins mais on nous a certifié que ce n’en était pas ! On a aussi fait une ballade avec un bateau à fond de verre accompagnés des poissons pilotes qui se collent avec leur ventouses contre les vitres ! L’art de prendre un taxi gratos ! Leur ventouse est vraiment résistante même lors des accélérations ! Je ne me lasse pas d’admirer l’ingéniosité des animaux !
Les stars de l’îlot Amédée, ce sont les tricots-rayés, des serpents à rayures de 2 couleurs : bleus et noirs ou marron clair et noirs :
J’avoue qu’ils sont assez impressionnants. J’avais lu qu’ils avaient un venin mortel ce qui ne m’a pas rassurée mais en fait le venin ne sert que quand ils ont déjà englouti leur proie ! Il suffit de ne pas se trouver au fond de leur gueule ! C’est tout simple ! Plus sérieusement, ils ne sont pas dangereux si on ne les dérange pas. Ils évoluent à la fois dans l’eau et sur terre. Ils se nourrissent en mer et viennent sur l’île pour digérer et se reposer ! Le mot d’ordre : ne pas déranger « Monsieur Rayé » qui digère !!!
Vous voyez avec cet échantillon de la Nouvelle-Calédonie qu’on en prend plein les yeux ! Émotions garanties !
Même si on est habitués aux voyages, on a été vraiment éblouis par une telle richesse naturelle ! Si on ajoute à cela la gentillesse des gens, on peut dire que la Nouvelle-Calédonie est vraiment un trésor sur cette planète. Après quelques jours sur place, on savait déjà que 2 semaines ne seraient pas suffisantes ! Il faudra revenir !
Vous voulez encore un petit aperçu de notre voyage ? Dans le prochain article, je vous parle de la célèbre île des Pins ! A bientôt !