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On a décidé de faire un second visa en Australie. Enfin, Émilie n’est pas encore persuadée, mais on veut se laisser la possibilité de l’envisager, le moment venu.
On découvre de nouvelles choses tous les jours. Le pays est gigantesque et même si ça fait un peu plus de 5 mois qu’on est là, on n’en a pas encore vu le tiers du quart… Bref, on s’éclate et on a l’impression de n’avoir encore rien vu !
On se dit de plus en plus que si on rentre en Europe dans 7 mois, pour reprendre notre vie d’avant, il nous resterait vraiment un goût de trop peu !
L’immigration permet d’effectuer un second visa en Australie, mais les conditions sont assez strictes (et complètement floues en même temps).
On va donc se mettre en route pour remplir ces conditions, mais avant cela, je vais te les expliquer !
Condition pour le premier visa en Australie
Pour le premier visa en Australie, il faut :
– Avoir moins de 30 ans.
– Un passeport issu d’un pays qui participe au programme working holiday visa.
– Une réserve de 5.000$ (de quoi vivre 3mois d’après eux).
– Un billet retour ou assez d’argent pour le payer.
– Pas d’enfant à charge.
Conditions pour le second visa en Australie :
Le type/secteurs de travail
Pour le second visa en Australie, il faut remplir les mêmes conditions que pour le premier, mais avoir, en plus, effectué 88 jours de travail rémunéré dans 3 secteurs en particulier : l’agriculture, le minage ou la construction.
En plus, il faut que le travail soit en relation avec l’activité primaire (ça, ils ne savent pas le vérifier ;-)). Donc théoriquement, faire du nettoyage à la mine n’est pas valable, tout comme être gardienne d’enfants dans une ferme. Il faut extraire le minerai ou récolter les légumes. (Si tu veux plus d’infos concernant les secteurs, elles se trouvent sur le site de l’immigration (à la fin de cet article), à la section « specified work ».)
Seulement certaines régions acceptées
Et comme si les choses n’étaient pas encore assez spécifiques, il faut travailler dans certaines régions. Il y a donc une liste de code postal valable !
Franchement, quand on parcourt le site de l’immigration, ça a vraiment l’air d’être la croix et la bannière ! D’autant plus que pour trouver ce travail, il ne donne que le site jobsearch.gov.au qui ne renseigne aucun travail saisonnier, mais que des positions permanentes… La bonne blague !
Les outils pour trouver un travail éligible pour le second visa en Australie
Il existe un autre outil très efficace, mis en place par le gouvernement : le Harvest guid. Il indique les périodes où il y a du travail, en théorie, par état, par ville et par type de récoltes.
Le nombre d’heures de travail : un vrai bordel pas clair !
Ce n’est pas tout, l’immigration a aussi des exigences assez strictes en terme d’horaire. Ce qui ne les rend pas claires, c’est qu’elles peuvent varier en fonction des entreprises.
– Pour qu’un jour puisse être comptabilisé. Il faut qu’il corresponde à une journée normale dans l’entreprise. Donc 7 ou 8 heures de travail par jour, mais ça peut être moins…
– Un avantage, on a la possibilité de compter les week-ends dans les 88 jours de travail, si on fait l’équivalent d’un temps plein (35 ou 40 heures/semaine en fonction des entreprises). C’est plutôt une bonne chose puisque s’il faut se lever 88 jours pour aller travailler, ça fait un peu plus de 17 semaines de travail, soit un peu plus de 4 mois…
Si on peut compter les week-ends, on descend à un peu moins de 13 semaines de travail, soit un peu moins de 3 mois et juste 65 jours à se lever pour aller travailler !
Juste pour te préciser notre niveau de motivation, on veut découvrir la vie à l’australienne, mais au vu des récits de certains sur le travail à la ferme, la difficulté du travail de fruitpicker, les patrons qui exploitent leurs employés… On est un peu refroidi et on le fait parce qu’on doit vraiment le faire ! On a quelques idées pour essayer de faire ça de façon un peu plus « authentique » et intéressante, mais il n’y a vraiment pas de certitude que ça va fonctionner…
Mon point de vue pour les backpackers qui n’ont pas encore tous leurs jours :
– Le nombre d’heures :
Ne nous cassons pas trop la tête. À partir du moment où on travaille comme les autres employés de la boîte, c’est une journée valable. Peu importe le nombre d’heures effectuées (dans la limite du raisonnable 😉 ) !
– Compter les week-ends :
Chaque semaine de travail à temps plein effectuée compte pour 7jours.
Avoir moins de 31 ans…
De toute façon, dans notre cas, on a plus le temps pour 4mois de travail, puisque j’aurais 31ans dans seulement 4mois. Il faudrait avoir un travail maintenant ! Pour rappel, la veille des 31ans, c’est la date limite pour faire la demande pour une seconde année en Australie. Après, il parait qu’on est trop vieux ! (Ridicule ! :-D)
Exemple concret :
Le site de l’immigration donne des exemples de périodes de travail valable.
On peut appliquer pour le second visa si on a travaillé :
– 3mois, 5jours/semaine, dans une ferme où l’horaire normal est 5 jours de travail par semaine.
– Comme mineur pour 3 mois, 1 semaine sur 2, ce qui est le temps plein standard pour cette industrie.
– Un bloc de 60jours, ensuite voyager pendant 2mois et faire les 28jours de travail qu’il reste.
Donc, d’après moi, 2mois de travail à temps plein, ensuite 1mois de travail à temps plein.
L’immigration parle aussi de toutes les façons de prouver qu’on a bien effectué le travail dont on parle, je ne t’en parlerai pas, car je pars du principe que si tu as fait tes jours, tu as toutes les preuves suffisantes… Soit juste attentifs à avoir le nombre d’heures ou de jour réel de travail sur ta fiche de paye, ce qui n’est pas toujours le cas lorsque tu travailles au rendement.
Toutes les informations de cet article sont directement des traductions du site de l’immigration (excepté mon avis;-)).
Il est possible qu’ils mettent ces informations à jour de temps en temps, donc rien ne t’empêche d’y jeter un oeil ! ! 🙂
Maintenant que le contexte est planté, on peut continuer à te raconter notre histoire…
Si tu veux avoir comment et où on a trouvé nos jours de ferme, n’hésite pas à t’abonner à la newsletter, liker notre page Facebook ou nous suivre sur Google+.