Aujourd’hui, je vous parle de l’histoire d’Uber, et de la biographie de ses 2 cofondateurs Américain et Canadien.
Savez-vous ce qu’est Uber ?
C’est une application mobile qui vous permet de commander un chauffeur privé d’un point A à un point B.
Uber a été fondé en Californie par Travis Kalanick et Garrett Camp en 2009. Et l’idée leur ait venu lors d’un séjour à Paris, quand ils ont eu toutes les peines du monde à trouver un taxi pour se déplacer entre Saint Denis et Paris intramuros…
Certaines erreurs ont été commises, comme pour toute entreprise. Mais dans l’ensemble, la croissance de cette société a été fulgurante. Un peu trop même, car elle a affiché des pertes récemment…
Mais revenons sur ce système ingénieux.
Tout le monde y trouve son compte
Pour les utilisateurs
Les fois où j’ai pris le taxi à New York, le chauffeur m’a demandé si je pouvais le guider. Malheureusement, si je prends un taxi, c’est que je ne sais pas où c’est moi-même. Ce qui n’arrive pas avec Uber puisque la route est indiquée pour le chauffeur, ainsi que pour le passager.
Aussi, dans la série « mauvaise expérience avec un taxi à Paris », mon chauffeur s’est battu au milieu de l’avenue, avec un passant qu’il a failli écraser quelques secondes plus tôt. Ok, ça m’est arrivé qu’une fois, et ok, je ne dis pas que ça peut ne pas arriver en Uber.
Ceci dit, même si j’ai été plusieurs fois déçue de certains taxis à héler dans la rue, j’en ai toujours été très satisfaite quand il s’agissait de me rendre à l’aéroport pour mes divers déplacements professionnels.
La plateforme que j’utilisais était très pratique pour faire mes réservations la veille, et mon taxi était toujours à l’heure, avec le sourire. Dans ce cas, je préférais le taxi au Uber, bien plus pratique pour moi.
Cependant, même si Mr Travis Kakanick, le fondateur d’Uber, est vivement critiqué dans la presse, il a quand même eu les couilles (pardonnez-moi l’expression) de lancer une application sacrément bien pratique pour choper un chauffeur sur le pouce !
Pour les chauffeurs
Des milliers d’emplois ont été crées grâce à Uber, déclenchant la colère des taxis.
Parce que pour être un conducteur Uber, il n’y a pas forcément besoin d’avoir une licence comme pour les taxis. C’est un service comme Airbnb, de particuliers à particuliers. Bon ok, quand on connait le prix d’une licence de taxi, je peux comprendre que ça fasse grincer des dents !
Lors d’un voyage en Uber, le chauffeur nous avait avoué qu’il avait quitté son poste de prof de math à l’université pour conduire un Uber, car il était beaucoup mieux payé ainsi. Incroyable !
Cependant, j’ai entendu qu’en général, les chauffeurs de Uber ne sont pas contents. Après, je ne sais pas exactement pourquoi. N’hésitez pas à commenter l’article si vous en savez plus ou si vous n’êtes pas d’accord.
Comment ça marche ?
Vous devrez ensuite scanner votre carte bancaire. Rien ne vous sera débité si vous ne commandez pas de Uber. Aussi, vous devrez accepter que l’application puisse vous localiser, c’est le principe.
Une fois votre compte prêt, vous pourrez commander un Uber quand bon vous semble, depuis la carte de l’application (vous verrez tous les Uber actifs autour de vous).
Profils de Travis Kalanick, un des cofondateurs de Uber
Après plusieurs poursuites judiciaires par les ayant-droit américains de l’audio visuel (la MPAA et RIAA) lui réclamant 250 milliards de dollars, Scour a mis la clé sous la porte. Travis Kalanick était au bord du gouffre.
Kalanick est alors reparti avec RedSwoosh en 2001. Au bout de 6 ans, il peine à pouvoir payer les charges de ses employés, la société se fait alors racheté par Akamai Technologies pour 23 millions de dollars.
En 2010, Uber réussi une levée de fonds de 1,25 million de dollars via notamment le célèbre créateur de Napster Shawn Fanning (également investisseur de Facebook à ses débuts).
Il est décrit par ses proches comme étant téméraire et parfois arrogant, ce qui a été la clé du succès d’Uber.
Aujourd’hui, Uber a permis plus de 30 millions de trajets depuis 2011 à NY, ce qui représente 82 000 trajets par jour.
Voici donc un bel exemple de rêve américain. En partant de rien, ces 2 individus ont réussi à développer une application ingénieuse connue dans le monde entier, de part leur travail, leur courage, et leur détermination.
L’espoir est un symbole clef aux USA. On vous donne une chance… Souvent, cela ça s’accompagne d’échecs. Mais ici, l’échec est seulement une étape pour accéder au succès.
En conclusion, la réussite ne vient pas tout cru dans le bec. Les mots d’ordre pour tous ceux qui souhaitent réussir sont courage et détermination. J’essaie d’en prendre de la graine, et ce n’est pas facile tous les jours, croyez-moi. L’espoir et le soutien de Maxime et des amis sont les 2 facteurs qui me sauvent de mes moments de bad trip.
La prochaine fois, je prendrais l’histoire d’un Français qui a réussi aux USA.
La suite au prochain numéro. En attendant, que pensez-vous de l’état d’esprit américain « on te donne ta chance » ?