Jour 4 CHICAGO-Heminghway trail

Publié le 27 juillet 2016 par Bayou

On attaque la matinée par la visite de la maison natale et du musée d’Hemingway dans une banlieue calme et tranquille de Chicago. Les deux sites sont proches et sont particulièrement remarquables.

L'acte de naissance

Le musée relate le parcours de l’écrivain (en faisant l’impasse sur sa période à Cuba) et propose des objets qui ont jalonné sa vie, et on peut même taper  sur une de ses machines à écrire. La visite de la maison est très intéressante d’autant que le guide parle français. Nous évoquons les différents lieux que nous avons déjà visité (Venise, Key West, Cuba le Ritz, le Harry’s Bar….) et les pièces de la grande maison restituent une image fidèle de la jeunesse d’Ernest.

A proximité se trouve la maison de Frank Lloyd Wright et une autre de ces réalisations. C’est comment dire…décoiffant et un peu mégalo. On rentre sur downtown en évitant l’autoroute que veut absolument nous faire emprunter Bessie (oui c’est le nom que nous avons donné à la voix du GPS) et on roule sous le métro aérien, comme les Blues Brothers. Génial. On s’arrête dans un resto mexicain avant d’aller chez Delmark Records LE label de blues de Chicago. Déception. La boutique est au fin fond d’un quartier paumé très peu de choix surtout des 33tours et le fondateur qui s’en occupe toujours est au moins aussi âgé que le label.

Pin pon pin pon

Retour à l’hôtel, nous dînons dans le quartier très sympa, avant de retourner au B.L.U.E.S. pour écouter une des dernières légendes vivantes. Jimmy JOHNSON 85 ans. Je mets dix minutes à m’apercevoir que je suis assis à un mètre de lui. Je lui dis qu’il fait la couverture d’ABS Magazine en France et il me demande si j’écris dans le magazine. Je lui explique que non mais il est un peu dur d’oreille. Son groupe chauffe la salle, mais Jimmy à chaque fin de morceau fait signe de continuer sans lui. A un moment il s’avance vers la scène, non il va juste pisser. Enfin il rejoint son groupe et c’est magique. Merde je suis dans un club de blues de Chicago, écoutant Jimmy JOHNSON à peine à deux mètres. Et l’émotion est forte.

Pas beaucoup de place pour le bassiste !

Jimmy JOHNSON