Je ne t'apprends rien si je te dis qu'au Portugal, il y a de super affaires à faire, et ce, dans tous les domaines, notamment l'immobilier où il t'est possible d'acquérir un bien immobilier plus que correct pour un montant bien plus abordable que ce que tu trouverais ailleurs. Certains n'ont vraiment pas hésité à sauter sur l'occasion, que ce soit pour avoir un pied-à-terre au pays du Fado, pour y vivre, ou encore pour créer quelque chose à partir de ce bien immobilier. C'est d'ailleurs le cas de Dominique, une fidèle lectrice que j'avais eu l'immense plaisir de rencontrer alors que je vivais encore au Portugal et qu'elle arrivait tout droit de Polynésie française pour affiner le projet d'investissement qu'elle avait avec son mari. Quel projet ? Eh bien je vais justement lui laisser la parole pour qu'elle nous en parle davantage !
- Bonjour Dominique, depuis combien de temps toi et ton mari êtes installés au Portugal ?
Nous sommes installés au Portugal depuis le début de cette année, mais nos esprits y étaient depuis de très longs mois.
- Explique un petit peu ton parcours avant cela ?
Nous avons passé 16 années en Polynésie, mais il y a 3 ans, nous avons décidé de nous rapprocher de nos enfants, nos familles, nos amis métropolitains. Nous y étions tous les deux en activité, mon mari dans la perle noire et moi dans la maintenance aéronautique. Ce fût des années de bonheur, de découvertes, de rencontres, de voyages. Mais l'éloignement commençait à nous peser et à nos âges, il était encore temps de démarrer un nouveau projet.
- Pourquoi avoir choisi le Portugal, et pas ailleurs ?
Nous connaissions le Portugal à la fin des années 80, car nous avions un projet pour nous installer en Algarve. A l'époque, n'ayant jamais quitté la France, c'était pour moi, le bout du monde ! Jusqu'au jour où j'ai découvert un des bouts du monde, Tahiti.
Pas question de rentrer en France, où comme beaucoup d'expatriés, nous ne nous y retrouvons plus. Jenny sait de quoi je parle, car au travers de ces différents articles, je retrouve un état d'esprit semblable. De plus les premiers critères pour la recherche d'une maison était la vue sur la mer, le soleil, proche d'une grande ville et d'un aéroport.
Nous avons tout de suite éliminé l'Algarve, trop de béton, trop de monde. Puis nous nous sommes intéressés à la région d'Ericeira (30 kms au nord de Lisbonne), mais là, trop de brumes maritimes et pas assez de grand ciel bleu. Et pour terminer, nous avons visité de la région de la Serra d'Arrábida, et nous sommes tombés sous le charme de Sesimbra (35 kms au sud de Lisbonne).
- Parle nous un peu de cette adorable maison d’hôtes que ton mari et toi avez montée : pourquoi maisons d’hôtes ? Une petite description ?
Nous avons donc acheté une grande maison, à 7 minutes à pied de la plage, des restaurants et du centre du Sesimbra. Cette maison s'appelait (et s'appelle toujours) Casa Mar, et tout est déjà dit dans ce nom; nous bénéficions d'une vue incroyable sur toute la baie.
Trop grande pour nous deux, mais tellement agréable pour y recevoir enfants, famille, amis. Conscients que nous n'aurions pas de visites tout le long de l'année, et encore "trop jeunes!" pour rester sans activité, nous avons décidé d'ouvrir notre maison et de louer des chambres d'hôtes.
Les 3 logements que nous proposons (deux chambres et un studio), sont sur un même étage, et nos hôtes bénéficient de l'accès à la piscine, semi-couverte, ce qui permet une baignade de longs mois de l'année.
Pour les deux chambres, je propose un petit-déjeuner servi en chambre ou autour de la piscine. Tout est maison, jus de fruits, fruits frais, confiture, brioche ...
Nos hôtes ne s’ennuieront pas dans cette région. Sesimbra, village de pêcheurs qui a gardé son authenticité, se situe au pied de le Serra d'Arrábida avec ses paysages méditerranéens magnifiques, proche de Sétubal et de la péninsule de Troia et de Comporta. En partant vers l'ouest, le Cap Espichel et les grands plages de l'Atlantique à perte de vue.
Lisbonne n'est qu'à 40 minutes en voiture. "Il suffit de passer le pont, c'est tout de suite l'aventure..." chantait Georges Brassens. On est alors charmé par cette belle capitale, la richesse de ses monuments et musées, ses rues pavées et escarpées, ses pasteis de nata (spécialité pour les gourmands)... Mais j'arrête là la description, il y aurait trop de choses à écrire. J'invite chacun à venir visiter cette ville aux 7 collines.
- Quelles ont été les principales étapes dans la réalisation de ce beau projet ?
Mon mari, en mars 2015 est parti à la recherche de la maison, avec un cahier des charges bien déterminé. Au bout de quelques jours, il a trouvé LA maison. Seul problème, j'étais en Polynésie, et le vendeur ne voulait pas attendre juillet (et notre séjour programmé) pour signer un compromis. Après des heures passées à en discuter (merci Skype !), des échanges de photos et plans, Philippe a signé un compromis sans moi. C'était un peu fou, mais après tant d'années de vie commune, il me connait bien. En juillet, lorsque j'ai découvert la maison, cela était bien au-delà de mes espérances. Acte de vente en poche, retour à Tahiti pour les cinq (interminables) derniers mois.
Depuis quelques mois, nous sommes dans les travaux d'aménagements, mais ouf, on en voit le bout.
De plus, avant de quitter la Polynésie, j'ai fait un CAP de pâtisserie, ce qui explique les brioches et viennoiseries maison servies pour les petits déjeuners. Peut être qu'un jour, je me lancerai dans de la pâtisserie française au Portugal.
- Avez-vous rencontré des difficultés particulières par rapport à ce projet ? Explique un peu…
Pas de difficultés particulières, car Philippe connait depuis longtemps le fonctionnement des portugais. De plus, nous avons eu grâce à l'UFE (Union des Français à l'Etranger) le contact de professionnels qui nous ont accompagné dans notre projet.
S'il y avait un bémol à souligner, ce serait la patience à avoir, car tout est long dans ce pays, et là, ce n'est pas ma principale qualité.
- Qu’attends-tu de cette maison d’hôtes ?
Des rencontres, des échanges. Bon, il va falloir que je progresse en portugais, car pour le moment, je parle "petit nègre". Je comprends assez bien, j'arrive à me faire comprendre, mais de là à tenir une conversation !
Et puis, si cela nous rapporte un peu, nous continuerons à voyager et à partir à la découverte de l'Europe que nous ne connaissons pas. A ce moment là, inutile de réserver, les chambres seront indisponibles.
- Quels sont tes principaux conseils et mises en garde destinés aux personnes qui, comme vous, voudraient venir s’installer au Portugal de manière générale ? Et dans le cadre d’un projet d’investissement ?
Difficile de donner des conseils, car chaque cas est unique, et je reprends souvent la célèbre citation de François Garagnon : « Il vaut mieux vivre ses rêves que rêver sa vie ».
Mais je suis prête à continuer à partager notre expérience.
Un grand merci à Dominique donc pour le partage de son expérience. C'est vrai qu'on entend beaucoup parler de la facilité d'investir au Portugal, mais ce qui est intéressant je trouve, c'est d'avoir des cas concrets, et non des "on dit"...
Bon, je ne sais pas toi, mais moi, j'irais bien faire un tour dans leur maison d'hôtes en tout cas ! Je vois parfaitement bien où elle est située, et je te garantis que le spot est juste parfait pour s'imprégner de la douceur de vivre à la portugaise ! Allez, j'y vais, qui m'accompagne ?!
Pour réserver, c'est très simple, il suffit de se rendre sur un de ces liens :
- Bed and Breakfast :
https://www.bedandbreakfast.eu/chambre-d-hote/sesimbra/casamar/1572088/
- AirBnB :
https://www.airbnb.fr/rooms/13061212?guests=1&s=uYlLHCKu
ou https://www.airbnb.fr/rooms/13060527?guests=1&s=uYlLHCKu ;
et pour le studio : https://www.airbnb.fr/rooms/13818229
Ces logements sont également disponibles sur Abritel. N'hésite pas à me demander si tu préfères passer par ce site !