On commence les H…franchement les H, ça va être facile, entre la multitude de Henry et tout les trucs qui commencent par High, j’ai de quoi tenir un moment. Je sens que je vais bien aimer les H. Ça risque d’être encore plus fouilli que d’habitude.
H comme…
Highbury: je suis obligée de commencer par Highbury, sinon L’Ado m’en voudrait à mort. On ne rigole pas. Je précise pour les béotiens qu’on parle bien sûr de l’ancien stade d’Arsenal. Le stade mythique, surnommé en toute modestie par les supporters la maison du football, le stade des invincibles et du héros Henry (encore un H… Vraiment, je vais m’éclater avec les H). Highbury a été inauguré en 1913 et a fermé ses portillons en 2006. Depuis, des appartements remplacent les tribunes mais la façade art déco qui proclame Arsenal Stadium a été préservée et il y a un jardin à la place de la pelouse. Pas de petits profits, Arsenal a d’ailleurs aussi vendu des bouts de la pelouse qui a vu évoluer les gloires locales. L’ado qui a des parents ignobles n’a pas eu le droit d’en avoir un pour son anniversaire, d’autant plus qu’il a émis un intérêt pour la chose deux ou trois ans après. C’est un enfant martyr.
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High fidelity: puisqu’on parle football et Arsenal, je recase mon livre préféré de Nick Hornby (et paf encore un H , on ne m’arrête plus). C’est très logique, puisque Nick Hornby a connu la gloire grâce à Fever Pitch, un livre parlant principalement d’Arsenal et très drôle en plus, mais je préfére High Fidelity. L’adaptation cinématographique avec John Cusack et Jack Black est pas mal du tout, mais le bouquin original est encore mieux. Je vous le conseille vivement. Je ne vais pas tout vous raconter, mais ça parle de Rob le parfait looser, qui vient de se faire plaquer et tient un magasin de disques vintage, de ses deux employés, de sa vie amoureuse désastreuse et de son ex copine. Il a aussi la manie de tout classer (comme ses pires ruptures par exemple) en top 5. Ça n’a pas l’air mais c’est hilarant et beaucoup plus subtil que mon résumé!
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Henry Tudor: le papa de Henry VIII mérite bien qu’on parle un peu de lui, surtout que c’est le fondateur de la dynastie. Il a régné sous le numéro 7 (si, si, ça fait du sens). Rien qu’à voir sa tête, on sent de suite le type guilleret et bon vivant. Ou pas. Henry s’empare sournoisement du trône en 1485, alors qu’il n’avait aucune raison d’y accéder, il est simplement Earl of Richmond. Il profite juste de la pagaille générale. En effet, la Guerre des Roses bat son plein. Ça n’a rien à voir avec une grève des fleuristes, c’est une querelle de succession entre oncles et cousins royaux. On savait s’amuser d’un rien à l’époque. Le petit Richard III dégage ses neveux pour s’emparer du trône mais son triomphe est de courte durée, puisqu’il tombe ensuite sur Henry Tudor. Malheureusement pour Richard, Henry était sponsorisé par Shakespeare, ce petit fayot par les français, et Il se fait massacrer. Paf, Henry devient roi! À part ça, on s’en fiche un peu quoiqu’il a clairement influencé son fils, puisqu’il passait son temps à se marier aussi, mais plus pour raison politique que pour faire son intéressant. Il était aussi connu pour être légerement près de ses sous, et de ceux des autres aussi….enfin bon, il meurt en 1509 et laisse la place à son comique de fils.
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Haggis: c’est une horreur spécialité écossaise. Ça se mange. Enfin, c’est comestible…il parait en tout cas. C’est de la panse de brebis farcie. Voilà. Comme je sais que ça vous intéresse, je vous mets le lien vers la recette de BBCGoodFood ici. Et je décline par avance toute responsabilité en cas de malaise si vous essayez. Sinon, c’est très simple : vous prenez donc l’estomac de cette pauvre bête, vous y flanquez tous ses abats, y compris les poumons, et vous rajoutez des oignons, des flocons d’avoine, du saindoux et tout ça. Beuh. ..cela dit, c’est controversé, non pas parce que c’est répugnant, mais parce qu’il s’agit du plat écossais par excellence alors qu’il y a un doute sur ses origines. La première recette de haggis écossaise datent de 1520 (sous le nom charmant de haggeis) alors que la chose apparaît dans un livre du Lancashire anglais dès 1430 (cette fois ça s’appelle haggese)…en même temps, on peut comprendre que les anglais laissent la paternité de ce chef d’œuvre gastronomique aux écossais.
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Harry: on termine en rigolant un peu, avec le prince Harry, de son vrai nom Henry Charles Albert David of Wales, rien que ça. Pour ceux qui ne sont pas au fait de la généalogie de la famille royale, Harry est le deuxième fils de Diana, et probablement de Charles. Apparemment, sa mère avait prévenu, il a un tempérament « artistique ». Il est très populaire, surtout auprès des républicains convaincus. Je trouve aussi que c’est le plus sympathique de la bande, malgré son humour particulier, hérité de papi Philou et ses tendances naturistes. Et alcooliques fêtardes. Harry a été militaire (il faut bien le caser quelque part, mais est ce que c’était une bonne idée de lui donner une arme?) et s’est illustré deux fois en Afghanistan, ce qui lui a permis de faire des tas de commentaires rigolos (il a comparé tuer des ennemis à jouer à la PlayStation). Caitlin Moran du Times propose que maintenant que Kate a pondu et que la succession est assurée, on relâche Harry dans la nature. C’est une excellente idée, je me demande même si on peut le classer en catastrophe naturelle si il fait des dégâts…on le sort beaucoup, il est très populaire. On le promène notamment dans les hôpitaux militaires . Il n’a pas hésité à laisser un message poignant à un soldat dans le coma « non, mais, je viens te voir, et toi, tu fais quoi? Tu dors! » Bref, grâce à Harry, on rigole toujours et en ce moment, ce n’est pas gagné.
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