Après 7 heures de bus et une bonne nuit de sommeil, il est temps de découvrir Santo Domingo de los Colorados et sa vie de quartier. Les marchands de fruits, les vendeurs de roses et les grandes marmites où mijote la soupe du déjeuner se côtoient dans la bonne humeur. Bien que le temps soit pluvieux, on profite de ce nouveau pays.
ScarabéeMais la pluie nous a bien attrapée en fin de journée. Pile au moment où nous allions, à plusieurs kilomètres du centre-ville de Santo Domingo, à la rencontre des quelques familles de la communauté Tsáchila, l’un des derniers peuples indigènes d’Equateur…
Le nom « Colorados » de la ville de Santo Domingo vient de la particularité des hommes Tsáchilas à se teindre les cheveux en rouge à l’aide de graisse et de jus de roucou. Le chef du village (ci-dessous) nous explique que, lors d’une épidémie de fièvre jaune, cette solution rouge aida le reste de la population à guérir. Depuis cet événement, les hommes ont donc gardé cette coutume pour leur cheveux, qui aide aussi à repousser les insectes de la forêt.
Lors de notre venue au village des Tsáchilas, nous avons pu partager un moment de musique avec eux et oublier quelques instants la pluie (bien tropicale, je précise !).
Non, je ne suis pas en train de demander un autographe (!) mais la prononciation du nom d’une graine présente sur des bijoux réalisés par les femmes du village.Un peu déçue d’être arrivés trop tard sur place et ne sachant à quoi nous attendre, nous n’avions pas préparé cette visite chez les indigènes Tsáchilas. Bien dommage pour nous, car il est possible de découvrir pleins de choses là-bas (après avoir fait mes petites recherches sur internet). On y retournera. C’est sûr et certain ! La prochaine fois que nous allons en Equateur, on reviendra à Santo Domingo de los Colorados au moins pour participer à la balade écologique que proposent les Tsáchilas aux touristes afin de découvrir leur culture et combien il est important de la préserver. Et pourquoi pas rencontrer un chaman et découvrir avec lui les plantes médicinales de la forêt…
NB : Une forte pensée pour les équatoriens et les colombiens qui ont subit des dégâts suite au tremblement de terre d’hier soir (16 avril 2016). Nous avons eu la chance de ne rien ressentir ici à Armenia et que la famille à Santo Domingo, Quito, Ipiales, aux alentours de Pasto, à Popayán et Cali aille bien malgré la peur sur le moment. ♥