C’est le dernier rendez-vous des « Mots éparpillés » de Margarida Llabrés et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist. La saison deux se termine et elles nous ont annoncé qu’il n’y aura pas de saison 3. Il s’agit d’écrire un texte, d’une centaine de mots sur une photo donnée. J’ai bien galéré pendant les deux saisons…il y a déjà un e-book regroupant les textes de tous les participants de la première année et dans quelques semaines, début du mois prochain, elles publieront l’e-book de la saison deux et sans doute, une version papier sur Amazon. Si ça vous intéresse, vous pouvez trouver tous les détails chez Margarida et Florence.
Je voulais terminer en fanfare, mais comme d’habitude, j’ai séché lamentablement…
« Mais quel temps de chien! Ça commence à bien faire toute cette pluie…et bien-sûr, j’ai cassé mon parapluie. Pas le temps de m’arrêter pour en acheter un autre. Vite, j’ai juste le temps d’attrapper le prochain train, pour être à temps à mon rendez-vous. C’est éreintant de courir comme ça toute la journée. De temps en temps, j’aimerais bien souffler un peu, prendre le temps…mais le temps, c’est de l’argent. D’autant plus quand on est temporaire à mi-temps! Vendeuse par intermittence. J’espère que le train sera dans les temps. J’ai juste le temps de courir jusqu’à l’adresse. Le « temps de rien »…je me demande bien qu’ils vendent là dedans. Enfin, allons-y…
C’était une boutique vendant des montres et horloges. Ils voulaient me déguiser en lapin, une sombre histoire d’Alice aux pays des merveilles, je n’ai pas pas bien suivi. Ça ne va pas, non? De toute façon, je ne faisais pas l’affaire, pas assez pressée apparemment…fichu temps! «