Urbanisation vs terres agricoles

Publié le 13 juin 2016 par Roland Meige

Wadi Dohan, Yémen / env. 16°N 49°E / 1999
De la situation quasi catastrophique de l’Egypte – 80 millions d’habitants dans la Vallée du Nil – à la petite Suisse, qui aimerait bien à coups de mesures de planification sauvegarder une part de « souveraineté alimentaire », en passant par Tunis et son explosion urbaine,  la récente livraison de la revue TRACES ( Tracés no. 12 / 10 juin 2016 ), porte le regard sur l’un des enjeux majeurs de la gestion de l’espace habitable : la concurrence entre les villes, et les terres productives.
La réflexion nous ramène à la photo ci-dessus publiée dans l’article sur l’Hadramaout, le Wadi Dohan. Gestion exemplaire du territoire, les terres arables au contact de la rivière saisonnière (le wadi), ensuite les palmeraies, puis les villages, densément construits, aux pieds des falaises.
Image idyllique d’un monde perdu, sauf que ces cultivateurs étaient déjà, il y a plusieurs siècles, dans la mondialisation. Ils exportaient leurs produits de niche, la gomme arabique, l’encens, le miel, jusqu’en Indonésie.
Où, et de quoi, vivront les populations de demain ?