My Own ABC #23

Publié le 05 juin 2016 par Pomdepin @pom2pin

F comme…

Farmhouse ou corps de ferme…non je ne tombe pas dans la facilité, en casant des F n’importe comment (ça peut venir). La farmhouse est le rêve immobilier de tout anglais Middle class qui se respecte à égalité avec le chocolate box cottage (plutôt pour la retraite celui-là parce qu’il est petit) et le rectory qui se différencie de la farmhouse principalement par qu’il est exactement pareil mais à côté de l’église. Attention on ne parle pas d’une ferme pourrie à retaper, encore moins d’une vraie ferme, mais d’une très jolie et grande maison parfois classée, avec le jardin qui va avec à la campagne, mais pas trop loin de tout non plus. Elle a  gardé tout son caractère d’origine mais en étant à la pointe de la technologie (en gros, il y a des cheminées d’epoque qui marchent et une super connection wifi)…j’avoue des farmhouses comme ça, il y en a dans mon coin. Et j’aurais bien voulu y déménager…mais les jolies farmhouses coûtent un rein. Quand je dis que c’est un rêve immobilier, juste un rêve…


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Framlingham Castle: il est dans le Suffolk, c’est à dire le comté juste au dessus de chez moi. C’est bien simple, une partie du borough council de Colcheter, l’équivalent d’une communauté de communes je crois, est dans le Suffolk. Bref, on est potes. Mais revenons à Framlingham Castle, qui est coquet. C’est un château fort, construit en 1148 par les normands. Franchement, heureusement que Guillaume et ses petits copains ont envahi le pays, sinon il n’y aurait rien à visiter ici! Framlingham Castle est remarquable parce qu’il n’a pas de donjon, ce qui était outrageusement moderne, mais 13 tours réparties le long des remparts. Il appartient aujourd’hui à l’English Heritage, grâce à qui j’ai appris que c’est là que la demi soeur de Elizabeth numéro un, la charmante Mary Tudor, surnommée  joliement Bloody Mary non pas pour son penchant pour les cocktails rigolos mais pour ses petits hobbies a été proclamée reine d’Angleterre. Framlingham se visite, c’est magnifique et il y a des tas de reconstitutions  en costumes. 


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Fergie: c’est le surnom totalement inimaginatif de Sarah Ferguson, l’ex épouse de Andrew, dont les frasques font passées les aventures de son neveu Harry pour une promenade de santé de bon goût pour rhumatisants neurasthéniques. Fergie est divorcée depuis 1996, mais à toujours le titre de Duchess of York et continue à défrayer joyeusement la chronique entre ses relations douteuses, ses versements louches et autres opérations plus que limite…on se demande bien pour quoi Fergie et Andrew ont divorcé, ils ont tout pour s’entendre! D’ailleurs ils sont toujours potes et passent un grand partie de leur temps ensemble, pour la plus grande perplexité des tabloïds. 


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Football: c’est facile, je sais mais le foot est une religion en Angleterre! Les stades sont tous pleins à craquer tous les week end, que ce soit en premier league (la première division) comme au fin fond d’un bled paumé, en division perdue. Un anglais supporte son équipe avec une détermination, une élan, une joie, un chauvinisme et un abus de bière assez unique au monde. On ne devient pas supporter de Manchester United, de Liverpool ou de Plouc-the-Geese Football Club, c’est le destin, on nait comme ça. Ça ne rigole pas. L’Ado, qui considère que l’émirates Stadium d’Arsenal est un temple et que Arsène Wenger est un dieu vivant vous le dira, il n’y a rien qui arrive à émouvoir un anglais plus qu’un match de foot. Leur réputation de stoïcisme vole en éclat dès qu’on les met dans un stade. Attention, je ne parle pas de hooliganisme  (déjà quand on voit les prix pour les matchs de premier league, ça coute un bras!), mais de ferveur footbalistique. J’aime bien. Je suis Gunner aussi. Mais discrètement. Pas comme L’Ado qui peut pleurer de joie ou de rage en bouffant son écharpe d’arsenal.  


Father Ted: j’en ai déjà parlé, c’est une série britannique hilarante des années 90, mais ça se passe en Irlande. Personnellement,  je considère Fater Ted comme un chef d’œuvre, n’ayons pas peur des mots. La vie de trois prêtres, le demeuré total, le débris alcoolique dégénéré et celui qui est là suite à une sombre histoire de détournement de fonds, dans une île paumée, avec leur gouvernante obsédée par le thé…ça n’a pas l’air mais c’est à pleurer de rire.  » c’est formidable d’être prêtre. Tout ce réconfort qu’on offre aux mourants. Ils n’en ont jamais assez, ils en redemandent! ». 

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