Je ne sais pas vous, mais je sature avec les E, c’est la faute à tous ces Edward aussi…bref, c’est décidé, on ne va pas attendre plus longtemps, j’attaque les F! Cela dit, ça ne va pas être facile non plus, c’est fou le nombre de choses qui ne commencent pas par F.
F comme…
Florence Nightingale: c’est une infirmière, une pionnière qui a eu l’idée révolutionnaire de soigner les blessés pendant la guerre de Crimée plutôt que de les laisser pourrir sur place. C’était moderne. La petite Florence nait en 1820 dans une famille riche, très bien éduquée, europhile et avec un sens de la modernité pétaradant puisque bien avant les Beckham, ils donnaient à leurs enfants le nom de l’endroit où il naissaient. Florence est donc née en Italie, sa soeur Parthenope a eu moins de chance, géographiquement parlant. Florence a crée la première école anglaise pour former des infirmières dès 1860 et ses méthodes ébouriffantes, comme par exemple nettoyer par terre dans les chambrées, font un tabac tant et si bien qu’elle devient une sorte de super star médicale, toujours célébrée aujourd’hui. Cela dit, ce n’était pas une comique et elle finit à 90 ans, en peine crise mystique.
FLE, abréviation de Français Langue Étrangère. Au départ, j’ai fait une école de commerce, et j’aurais préfèré écouter de la cornemuse en mangeant des endives bouillies qu’enseigner à des gamins. Et puis quand L’Ado est entré à l’école en Irlande, la directrice a trouvé ça génial de compter une maman française dans les rangs des parents d’élèves et m’a demandé si je voulais bien faire cours. Ça a été une révélation, mais comme je n’y connaissais strictement rien, j’ai repris des études pour enseigner le français langue étrangère. En principe, je pourrais m’adresser à tous les publics, y compris des adultes, mais j’ai toujours enseigné à des primaires. J’aime beaucoup.
Friton-on-Sea: riante station balnéaire de l’Esssex, qui présente la particularité d’être encore plus paumée que les autres (il n’y a même pas de pier, de fête foraine!), donc elle est moins bourrée de ploucs huileux touristes. Friton n’a strictement aucun intérêt, elle a été créée au temps des victoriens, et elle s’endort mollement, avec son camping miteux, sa promenade délabrée, ses fish and chips rancis et ses cabanes de plages…exactement comme les autres stations balnéaires qui bordent les plages de l’Essex. Sauf qu’à Friton, il n’y a pas de pub! Et ça, c’est remarquable…
Source
Famous Five: en français, le club des 5. C’est beaucoup plus drôle en version original, en Anglais. Enid Blython a commencé à écrire les aventures de Julian, Dick, Anne, Georgina et leur chien Timmy en 1942. Ça se voit, c’est totalement désuet, surréaliste (sérieusement, qui laisse des gamins camper tous seuls pendant des jours en plein Dorset?) et ça a eu un tel succès que la série a continué longtemps après qu’Enid ait arrêté. J’adorais, j’en ai dévoré des tonnes (en français) quand j’étais petite. Et bien, grande nouvelle les Famous Five reviennent! Ils sont adultes et donc confrontés à des aventures de leur âge: se préparer à devenir Parent, faire un pique nique sans gluten, survivre à un séminaire d’entreprise, arrêter de boire…
Fat rascal: c’est une sorte de scone, en plus rondouillard, spécialité du Yorkshire. On mange des Fat Rascals depuis au moins 200 ans dans le coin et même Dickens en a parlé. C’est pas mauvais du tout!