Animaux sauvages australiens au Jirrahlinga Koala & Wildlife Sanctuary

Publié le 22 mai 2016 par Lionsroad.eu

4 minutes

L’Australie, c’est aussi toutes ces bestioles qu’on ne peut voir qu’ici. Pour découvrir tous ces animaux sauvages australiens tels que kangourou, koala, autruche, dingo, mais aussi serpents, rapaces, chauve-souris et autres bêtes moins attirantes, nous avons visité un centre pour animaux blessés : le Jirrahlinga Koala & Wildlife Sanctuary dans la Bellarine Peninsula. Visite en image.

Informations pratiques :

Avant tout, petite présentation du parc. Il ne s’agit pas d’un zoo. Le Jirrahlinga Koala & Wildlife Sanctuary est un lieu qui recueille les animaux sauvages australiens blessés, les soigne et les réintroduit dans la nature par la suite (si c’est possible).
Le parc se trouve à l’entrée de la Bellarine Peninsula (un endroit plein de bons vignobles et de chouettes promenades)  à 120 km de Melbourne, un peu plus de 20 minutes de voiture de Geelong et 20 minutes de Torquay.
C’est une chouette escale si tu démarres pour la Great Ocean Road.
Le point un peu négatif, c’est son prix. Le parc ne reçoit pas de subvention et ce sont les visites qui font vivre le parc. Il te faudra donc débourser 18 $/adulte et 10 $/enfant pour l’entrée. Ça sort un peu de nos habitudes de plans pas cher, mais on ne l’a pas regretté.

Le parc d’animaux sauvages australiens :

L’entrée du parc, c’est une maison. On rentre par une porte-fenêtre, on traverse un large couloir et on arrive dans le jardin… Et quel jardin !
Il y a quelques tables si on veut faire une pause. On se serait bien arrêté pour y boire un café avant d’aller voir les animaux, mais nous n’avions pas le temps, la présentation des koalas allait bientôt commencer.
À l’intérieur de l’enclos, le Gentil Organisateur nous explique que le koala a un système digestif particulier qui lui permet de digérer les feuilles d’eucalyptus. Elles sont en effet toxique pour l’homme et la majorité des autres animaux. Ces dernières sont aussi très peu énergétiques. Le koala a donc besoin de dormir énormément.
Effectivement, le koala que nous verrons n’est pas très actif. On voit qu’il ne dort pas, mais ce n’est pas pour cela qu’il bouge. Cela dit avec tout ce monde autour de lui, je peux comprendre qu’il n’en ait pas envie. Il a quand même eu l’air d’apprécier les caresses, à la fin de la présentation (ça a le poil rêche un koala !).
La suite, ce sont les wallabies et les wombats. Voyant que nous cherchions le wombat, une jeune femme du parc est venue nous le chercher et nous le présenter.
Apparemment, ce sont des animaux qui aiment beaucoup jouer. Ce jour-là, il était juste de mauvaise humeur. 😀

Les Wallabies sont juste des petits kangourous.
Pour l’anecdote, une légende dit que le nom Kangaroo (traduction anglaise) a été donné par les premiers colons lorsqu’ils faisaient le tour du continent sur leur bateau. Le capitaine d’un navire qui demandait à son guide aborigène quel était cet animal a obtenu la réponse « gangurru », traduit par l’explorateur « Kangaroo ». En fait, la réponse de l’indigène signifiait « Je ne te comprends pas ». 😀
La version moins fun, c’est que Kangourou vient du mot aborigène « patagoroug ». Pour ma part, je ne retiendrais que la légende. 😉

Ensuite, un petit tour près des serpents qui reste bien au chaud sous leur lampe.
En s’approchant des cages à oiseaux, un gardien a eu le malheur de dire à Émilie qu’ils avaient besoin de stimulation. Elle a donc passé les 20 minutes suivantes à siffler devant les cages. 😀

Pendant que d’autres faisaient les beaux en essayant de sortir de leurs cages…

En continuant notre chemin, nous avons croisé un homme avec un opossum dans sa manche… Si ça n’était pas si infernal la nuit, ça serait presque mignon ces petites bestioles !
Ce sont donc des animaux nocturnes qui dorment dans les arbres la journée (et ont une fâcheuse tendance à faire les poubelles). Le soir, c’est régulier de voir un animal courir d’un endroit à l’autre. Ils sont rapides et se cachent. Depuis que nous sommes arrivés, nous avons donc plus observé leur déplacement que l’animal en lui même… Émilie est malgré tout complètement fan !
Lorsque nous étions au camping de Geelong, nous dormions le coffre ouvert afin d’avoir un peu de fraicheur. Une nuit, nous nous sommes fait réveiller en sursaut par un bruit sourd sur le toit suivi de plus petits bruits comme si on y trainait une chaine. C’était un opossum qui jouait sur le toit et qui ne voulait pas s’en aller ! Il a fallu ouvrir la porte du van pour qu’il prenne peur et aille jouer ailleurs !

Petite pause fleurie avant les enclos suivant…

Petit tour au pays des animaux sauvages australiens nocturnes…

Et on termine avec les grandes pattes…

Il nous reste probablement beaucoup d’animaux sauvages australiens à découvrir, mais ça a été un chouette aperçu. Les seuls qui sont restés cachés sont les dingos.

L’ambiance du parc est vraiment agréable. Les gens qui y travaillent ont tous l’air passionnés et contents d’être là. Il n’hésite pas à venir vers les visiteurs pour donner quelques explications ou pour que tu puisses approcher un peu plus les animaux.
C’était une visite très conviviale et finalement, on ne regrette pas trop d’avoir craqué le budget…

Après cette visite, sur la route, des backpackers nous ont parlé de beaucoup d’autres parcs dans le même genre où on soigne tout type d’animaux sauvages australiens. En as-tu visité d’autres ? Où se trouve-t-il ? N’hésite pas à nous donner les adresses en commentaire 😉

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