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Le Surf est une véritable institution en Australie. Encore plus à Torquay, la ville du musée mondiale du Surf, de Quicksilver, de Ripcurl et de sa compétition internationale.
Il fallait qu’on essaye. 🙂 Tant qu’on y était, on a aussi pris une grosse leçon avec Kelly Slater, Mick Fanning, Adriano de Soussa et tous les autres, à la Rip Curl Pro – Bells Beach. Si tu aimes la mer, les vagues et la glisse, tu aimeras la suite. 😉

Pour nous, venir en Australie et ne pas essayer le surf, c’était comme acheter une tarte à la viande et ne manger que la pâte feuilletée… (Une spécialité australienne appelle aussi meat pie, ici ;-))
C’est donc tout naturellement que pendant notre séjour à Geelong (nous y sommes restés presque 4 mois), nous nous sommes rendu régulièrement à Torquay, la capitale australienne du surf.
Comme je le disais, c’est la ville (il y a plus de 2 pubs ;-)) qui a vu naître les marques Ripcurl et Quiksilver. Ils y ont toujours des usines et surtout des outlet factory (magasin d’usine). Ils font tout le matériel pour le surf, mais aussi des vêtements.
Bon plan : c’est l’endroit idéal si tu veux faire de super bonnes affaires. Et encore plus pendant la compétition. Nous n’étions pas riches, mais j’ai quand même acheté un jean quand j’ai vu qu’il était à moins de 30 $ !
Les outlet factory, si tu viens faire du surf à Torquay, tu dois absolument y passer ! C’est sur Baines Crescent, une perpendiculaire de la highway.

Torquay, c’est aussi la ville où le surf aurait été importé depuis les îles du Pacifique.
Et c’est surtout juste à côté de la mythique Bells Beach !
Je t’ai déjà raconté notre visite au musée du surf à Torquay et nos premières impressions sur le surf ici. Mais comme c’était il y a longtemps et que tu ne cliqueras probablement pas sur ce lien :-D, je vais te résumer brièvement cette première expérience.

Le musée du surf à Torquay

Pour 12 $/adulte, tu y trouveras l’histoire du surf en Australie et une collection intéressante de planches de surf depuis 1900 jusqu’à nos jours. Si officiellement, le surf a été importé dans les années 1950 et s’est développé en lien avec le sauvetage en mer, on dit que James Cook aurait vu des aborigènes pratiquer le surf lors de ses premières visites en Australie. Le surf comme « Australian life’s style » n’est vraiment arrivé que dans les 40 dernières années.
Mention très bien pour le shop du musée, dans lequel les employés ne sont pas juste des vendeurs, mais de vrais passionnés.

Le Surf à Torquay

Nous avions choisi de commencer par un cours de 2 heures. Si tu as des potes qui peuvent t’expliquer un peu les bases, ce n’est pas indispensable, mais nous étions 5 novices et nous ne connaissions pas de surfeur.
La première étape, c’est sentir l’équilibre de ta planche. Tu commences donc par faire un tas de sable, tu y poses ta planche et tu essayes de te mettre debout sans te planter… Easy !
La seconde étape, le jardin d’enfants, c’est les embruns. Là, tu remarques deux autres points importants pour surfer, choisir la bonne vague et le bon timing.
Le plus compliqué étant surtout d’anticiper pour savoir si la vague sera bonne ou pas. Cela dit, tu es toujours proche de la plage donc ça reste relativement facile !
C’est maintenant le moment d’essayer des vagues un peu plus grosses et surtout… (espérer) te lever.
C’est le moment ou les choses se corsent vraiment. Tu remarqueras vite que trouver ton équilibre sur la planche, c’est plus facile quand tu regardes faire que quand tu essayes…
Dans la réalité, ça finit souvent en machine à laver dans les vagues. Mais comme toute chose quand ça commence, il faut prendre le temps d’apprendre. En attendant, le plaisir, il est aussi à attendre les vagues, assis sur sa planche, le pied dans l’eau, au large et à penser que demain, on ira surfer à la Bells beach. 😀

Un ami internet qui nous a bien aidés pour savoir si on pouvait aller surfer ou pas, c’est Windguru. Un site très pratique qui te permet de consulter la vitesse des vagues (la période en seconde) et leur taille (vague en mètre). Si tu es débutant, sache que le surf à Torquay, quand les vagues dépassent 1,5 m, c’est très amusant, mais c’est vraiment du sport ! En fait, c’est un peu comme si Poséidon te disait « Tu es très très sale, va falloir qu’on te lave ». 😀
Voici donc quelques photos lors de nos sorties surf à Torquay. Il n’y en a pas beaucoup, mais on ressemble quand même un peu à des surfeurs. 🙂

La Rip Curl Pro

Le meilleur moment pour les bonnes vagues, c’est le matin. La compétition commence donc tôt.
On a aussi découvert que ça se passe par manche de deux surfeurs. Chaque manche en élimine un.
Les figures et la façon de surfer la vague sont notées.
Chacun à son tour a la priorité pour prendre la vague, mais, si le premier ne la prend pas, le second peut le faire. Bien sûr, plus on prend de vague, plus on a de chance de faire un bon score.
En tant que spectateur, c’est détendu. Les gens prennent le temps et viennent pour passer la journée à attendre les bonnes vagues. Ce n’est clairement pas du spectacle continu, ça ressemble plus à un gros pique-nique sur la place. 😉
Mais le plus intéressant, c’était après la compétition.
Quand les pros ont fini, une foule de personnes se jette à l’eau pour aller prendre la vague. Et là, il y a du spectacle !
Les pros, ils doivent assurer et donc attendent la vraie bonne vague, les amateurs, ils s’en foutent et surfent tout ce qui passe… Ce qui donne de superbes rides (et des gamelles exceptionnelles). 🙂

Et toi ? As-tu pratiqué le surf en Australie ? Quelle impression en gardes-tu ?

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