Le grand départ
Il y a des destinations qui, lorsqu’on les annonce, provoquent des « wouaou » et des « la chaaaaancccce !! » et le Japon en fait partie. Nous étions très excités avant le départ, nous décomptions les jours comme des enfants avant Noël ! Doudou (mon compagnon de vie et de route pour ceux qui ne suivent pas), avait déjà eu la chance de visiter ce pays en 2009, mais pour ma part c’était l’inconnu total. Tout ce que je savais du Japon, je l’avais lu dans « Mémoire d’une Geisha » (un livre traitant du Japon traditionnel dans la première moitié du 20ème siècle) ou vu dans le « Voyage de Chihiro » (un animé complètement psychédélique d’Hayao Miyazaki). Autant dire que niveau connaissances et réalité du territoire je frisais le zéro pointé. Pourtant, je savais que ce voyage serait merveilleux, fascinant, magique. Et il l’a été ! et bien plus encore…
Vue sur le Mont Fuji depuis Kawaguchi-ko
1er jour : Paris – Doha – Tokyo
Indispensable : le JR Rail Pass à acheter avant le départ afin de bénéficier de tarifs préférentiels sur les voyages en train. Nous les avons achetés sur le site www.vivrelejapon.fr au tarif de 349€ par personne pour 2 semaines (possibilité 1,2 ou 3 semaines). Nous avons été ravis du service, reçus le lendemain de l’achat.
Pour les billets d’avion, nous avons bénéficié d’une super promo avec Qatar Airways : Paris / Tokyo à 370€ ! Autant dire que nous ne pouvions pas passer à côté ! Seul petit souci, une escale à Doha de 23h30 à 7h du matin, cela nous a fait atterrir à Tokyo, avec un décalage horaire de 8h à 22h45 le samedi ! Bref, un long voyage. En A380 certes, mais qui nous a fait perdre une journée ! Mais vu le prix, on ne peut pas tout avoir.
2ème jour : Tokyo
Notre voyage au Japon a donc réellement débuté le dimanche matin avec un réveil matinal à 6h (jetlag oblige). Cela nous a permis de profiter de la journée et surtout d’un Shibuya pratiquement désert (chose rare) ! Situé à peine à 3 stations de métro de notre hôtel, nous ne pouvions passer à côté de ce lieu emblématique japonais réputé pour être le carrefour possédant les passages piétons les plus impressionnants au monde.
Shibuya expérience : voir l’article
Bon à savoir : Pour observer cet incroyable chassé croisé incessant, le Starbucks, situé juste au dessus du carrefour, offre une vue imprenable sur Shibuya.
Avant de partir, nous avions plus ou moins prévu un itinéraire tokyoite mais finalement nous avons décidé de nous laisser porter par nos envies. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés au parc d’Ueno (station Ueno), l’un des plus beaux endroits de la ville pour observer les cerisiers japonais. Malgré la foule qui vient fêter l’Hanami (fait de profiter des cerisiers en fleurs en venant se promener ou pique niquer sous les arbres) et que les bourgeons commencent à peine à éclore, nous sommes émerveillés par le spectacle. Le parc est magnifique. Par-ci, par-là, il y a des quelques petits monuments, des temples, une pagode, des stands de yakitoris et même un mini parc d’attractions !
A midi nous mangeons dans le très réputé marché d’Ameyoko situé juste à la sortie du métro et à côté du parc ! C’est un premier contact également avec l’un des grands classiques japonais : les galeries marchandes ! A l’heure du déjeuner, en bon français que nous sommes, notre première envie est de manger des sushis et bien évidemment de comparer… Conclusion : RIEN À VOIR ! Le morceau de poisson est énorme, il est moelleux et ferme à la fois et il y a bien plus de choix.
Une fois rassasiés et puisque nous ne sommes pas loin, nous décidons de nous rendre dans le quartier d’Asakusa où nous visitons le Senso-ji, le plus vieux temple de Tokyo et la Skytree tower (Métro lignes Asakusa ou Hanzomon, station Oshiage (A20 / Z14) puis 3 minutes à pied), la plus grande tour de télécommunication du Monde (634m de haut) ! Encore une étape que nous n’avions pas prévue, mais qui après coup me semble quand même relativement indispensable pour observer la tentaculaire Tokyo, vue du ciel ! (tarif 2820 yens / 22,50€).
La nuit tombant, et comme nous commençons à fatiguer, nous décidons de repartir pour Shibuya afin de nous rapprocher de notre hôtel et de se trouver un petit resto !
Resto : Uobei (restaurant de sushis), est un restaurant typiquement tokyoïte. Le principe : on commande ce que l’on veut sur un écran tactile et les sushis arrivent en un rien de temps sur un rail juste devant vous, on se sert et on retourne les assiettes à l’envoyeur ! Trop drôle et vraiment pas cher (e,viron 10€ par personne). Quartier de Shibuya.
Un dernier tour dans la jungle shibuyesque et au dodo !
Nuit : Tokyu Stay Meguro Yutenji un super hôtel confortable avec tout ce qu’il faut à 3 stations à peine de Shibuya. L’un de nos coups de cœur de nos vacances. Prix : 82€/nuit en chambre double (Station Yutenji sur la ligne Tokuy Toyoko).
3ème jour : Tokyo
Comme il était censé pleuvoir nous avions décidé de trouver des occupations « d’intérieur » ! Ainsi pour commencer la journée nous avons emprunté le métro automatique de la ligne Yurikamome (que l’on peut prendre à la station Shimbashi ou shiodome) pour parcourir le quartier ultra moderne d’Odaiba. Le métro, véritable attraction, se faufile, monte, descends, frôle des immeubles et finalement offre de magnifiques panoramas sur différentes structures futuristes et sur le rainbow bridge notamment !
Bon à savoir : Monter dans le premier wagon du métro pour avoir la meilleure vue. Faire la ligne en entier au moins une fois sans s’arrêter.
Mais sa fonction principale est de desservir des musées et des centres commerciaux ! Nous nous sommes arrêtés à celui de Venus Fort (c’est la station avec la grande roue) pour voir encore une folie japonaise : un centre commercial carrément transformé en ville toscane du 18ème siècle. C’est incroyablement bien fait, il faut le reconnaître, avec ses façades de palazzi, sa fontaine, sa place de l’église et le must : un plafond/ciel qui change de couleur !
Nous sommes ensuite allés faire un tour au MegaWeb Toyota juste à côté, le plus grand showroom de voiture et au musée de vieilles voitures, ouvert gratuitement au public et qui se situe dans le centre commercial.
Enfin, évidemment j’ai envie de dire, nous avons fait un tour de grande roue !
Bon à savoir : La grande roue d’Odaiba, avec ses 115m de diamètre, est la plus haute du monde ! Oui, oui
Obligatoire donc.
Comme la météo était finalement de notre coté,, nous sommes ensuite allés faire un tour du côté d’Harajuku (Station Harajuku, ligne JR Yamanote) ou nous avons visité le sanctuaire shinto Meiji Jingu, situé dans le très joli parc Yoyogi.
Après cet instant zen, nous avons affronté la marée humaine de Takeshita Dori, une rue dédiée au cosplay, aux déguisements et à toutes les folies vestimentaires. Le paradis de la jeunesse japonaise.
Enfin, après une petite pause-café bien méritée, nous nous sommes rendus dans le quartier de Nakano (station Nakano, ligne Tozai), réputé pour le Nakano Broadway, une galerie marchande sur plusieurs niveau possédant le plus grand Mandarake du Japon (et donc du Monde !).
Bon à savoir : Un mandarake est un magasin spécialisé dans le manga et dans les animés japonais.
Le soir, nous avons mangé dans un petit restaurant de Yakitoris dans l’une des nombreuses et très mignonnes petites rues typiquement japonaises de Nakano.
Nuit : Tokyu Stay Meguro Yutenji. Prix : 82€/nuit en chambre double
4ème jour : Tokyo – Hakone
Nous quittons Tokyo (mais nous y reviendrons en fin de séjour) pour la région de Hakone. A en croire les guide, cette région est l’une des plus touristiques du pays et offre beaucoup d’activités et de beaux paysages.
Comment y aller : Pour s’y rendre, nous avons pris le train JR depuis la gare de Shinjuku jusqu’à Odawara (JR pass OK, sinon 1500 yens), puis un bus jusqu’à Hakone (les bus sont devant la gare. Prendre le Hakone Free Pass qui permet d’emprunter tous les transports et de ne pas payer les activités).
Arrivés à destination nous nous sommes rendus dans la petite ville de Gora, d’où part un téléphérique qui était censé nous amené à une plateforme d’où nous pouvions observer des fumeroles volcaniques. De là, nous aurions repris un autre téléphérique qui nous aurait déposés au lac Ashi. Mais arrivés à mi-chemin, pas moyen d’aller plus haut pour cause d’activité volcanique trop intense. Et donc, impossible de voir les fumerolles. Nous avons donc dû prendre un bus de substitution pour redescendre vers le lac ! Sacré détours pour rien, nous aurions trouvé ça sympa d’avoir l’information à Gora, mais bon…
Une fois en bas, nous avons pris un de leurs bateaux « mode Disneyland » pour traverser le lac Ashi (prix 8€ ou 1000 yens). Une activité qui aurait pu être beaucoup plus sympa si la météo ne c’était pas grandement dégradée. Enfin, une fois arrivés à MotoHakone, de l’autre côté du lac, nous avons fait une petite promenade pour aller voir le fameux torii rouge qui a les pieds dans l’eau. Sûrement la seule chose intéressante de la journée !
Notre avis sur Hakone : En conclusion, par manque de chance volcanique et météorologique, nous n’avons pas trop vu l’intérêt de la région. Les paysages sont beaux, mais sans plus. Peut-être que les randonneurs trouveront leur bonheur…
Nuit : B&B Pension Hakone. Très honorable pour le prix dans la région. Acceuil très chaleureux, le personnel ne parle pas très bien anglais, mais fait tout pour aider. Les machines pour masser le dos et les pieds (pour quelques yens) et l’Onsen gratuit et très propre sont un vrai régal après plusieurs jours de marche. Le petit déjeuner est très limité mais il a le mérite d’exister et les viennoiseries sont très bonnes, parole de française ! L’hôtel est un peu excentré mais il suffit de prendre le bus depuis Motohakone jusqu’à la station Kowaki-en ou Yunessun et d’attendre la navette de l’hôtel qui passe de 10h à 20h. Prix : 74€/nuit en chambre double
5ème jour : Hakone – Kawaguchi-ko
Le Guide du Routard nous avait dit « pour aller de Hakone à Kawaguchi, prendre le bus à Motohakone », FAUX ! Le bus se prend à Hakone Yumoto… Du coup, nous avons dû faire plusieurs détours avec le sac sur le dos, pas top ! Heureusement, cela nous a permis de voir pour la toute première fois le Mont Fuji qui est apparu comme un mirage au-dessus du lac Ashi ! Sur la route, on ne voit que lui, on est tout le temps en train de le chercher du regard ! Arrivés à Kawaguchi-ko après bien des péripéties (6h de trajet au lieu de 2h), nous empruntons les vélos de notre hôtel pour aller faire un tour autour du lac afin de trouver le meilleur spot pour observer « le monstre ». Après une après-midi un peu grisette, le ciel se dégage enfin vers 16h30 et nous restons jusqu’au coucher du soleil à l’admirer et à le prendre en photo !
Nuit : Den’s Inn. Si vous voulez avoir une vue imprenable pour observer le Mont Fuji, il faut choisir cet hôtel ! De certaines chambres et de la salle à manger on voit le volcan, mais surtout il est situé juste en face du lac, au meilleur endroit pour l’observer. L’hôtel n’est pas dans le centre-ville, mais le bus touristique local vous dépose juste à côté et l’hôtel prête des vélos. Prix : 105€ (pas très cher pour la région)
6ème jour : Kawaguchi-ko et la région des 5 lacs
Réveil de bonne heure et sous un ciel bleu pour aller observer notre nouveau copain : le Mont Fuji, pardi ! Il est là, tout à nous, et nous n’avons de cesse de le regarder. Il est si beau avec son cône parfait et ses neiges éternelles.
Ensuite, depuis la gare de Kawaguchi, nous prenons la ligne verte du bus touristique qui permet de découvrir une grande partie de la région des 5 lacs. La balade en elle-même est très agréable.
Bon à savoir : Pour se déplacer dans la ville (ligne rouge) et dans la région (ligne verte), acheter le Pass 2 jours : 1020 yens. Très avantageux, surtout pour la ligne verte
Nous nous arrêtons à Saiko Isyashino – Sato Nenba, un ancien village reconstitué après sa destruction par un typhon, quelques années auparavant (prix 350 yens). Bof, bof…
Puis nous reprenons le bus direction les grottes de glace et du vent deux cavités formées par la lave des anciennes éruptions volcaniques. Si les grottes en elles-mêmes sont de gentilles et glaciales petites attractions touristiques (prix 210 yens chacune), mon plus beau souvenir reste la balade entre les deux grottes. Là, dans une forêt improbable ayant trouvé sa place sur un champ de lave, la nature a repris ses droits. Des milliers d’arbres l’élancent vers le ciel, les racines se fraient un chemin sur la roche volcanique, elles n’ont pas pu s’enfoncer dans la terre, il n’y en a pas. Nous avons l’impression d’être dans une forêt magique, merveilleux !
Rencontre avec le Mont Fuji : Voir l’article
Nuit : Den’s Inn. Prix : 105€ (pas très cher pour la région)
7ème jour : Kawaguchi-ko – Kyoto
Comment aller de Kawaguchi à Kyoto ? Après des heures passées à rechercher le meilleur moyen pour rejoindre Kyoto depuis Kawaguchi, voici ce que je conseille : prendre le bus depuis la gare de Kawaguchi jusqu’à Mishima puis prendre le Shinkansen jusqu’à Kyoto. Si tout se passe bien (pas comme nous :p), le trajet dure environ 3h.
Après donc quelques péripéties liées, cette fois, à la validation du JR Pass (ne faites pas la queue au bureau JR de la porte nord, mais à celui de la porte sud !!!), nous arrivons à Kyoto dans la soirée. Nous sommes un peu fatigués alors nous décidons de ne pas aller bien loin : la gare de Kyoto (située à 1 station de notre logement) ! Ce lieu est certainement ce que vous verrez de plus moderne à Kyoto ! L’édifice de la gare est futuriste, impressionnant et tentaculaire, de quoi s’y perdre si tout n’était pas très bien indiqué en anglais. Rien que son atrium est une véritable prouesse architecturale. Alors oui, on est loin de l’idée que l’on se fait de l’ancienne capitale japonaise, des geishas et des petites maisons en bois, mais la gare de Kyoto mérite tout de même un passage, de nuit de préférence.
Face à la gare se trouve la tour de Kyoto. Nous sommes bien évidemment monté au sommet, puis nous avons pris un verre dans le très chic bar lounge de la Tour. Un petit plaisir bien mérité.
Enfin pour le diner, nous sommes retournés dans la gare, qui bien sûr accueille, en plus des trains, un centre commercial et plusieurs étages de restaurants. Des fois, on se dit « ils sont fous ces japonais !
Bon à savoir : Ville touristique oblige, à Kyoto les prix explosent. C’est de loin la ville la plus chère du Japon. Compter une augmentation du budget journalier d’au moins 20%
Nuit : Airbnb. Les hôtels étant donc bien trop chers, nous avons donc choisi de louer un petit appartement sur Airbnb (https://www.airbnb.fr/rooms/9102372). Le petit appartement était parfait avec toutes les comodités, à quelques minutes à pieds de la gare et à 1 station à peine de la gare de Kyoto. Prix : 65€ par nuit.
8ème jour : Kyoto
Puisque nous avions choisi cette période pour les cerisiers japonais en fleurs, nous sommes partis de bon matin direction Maruyama Park, l’un des meilleurs spots pour vivre l’Hanami. Et nous n’avons pas été déçus ! Les cerisiers étaient au max de la floraison, nous en avons pris plein des yeux ! Il y a dans le parc le plus grand et le plus célèbre cerisier rose pleureur du Japon, mais également des centaines d’arbres et toutes les festivités que l’on peut espérer à cette période.
Nous sommes ensuite allés visiter le Temple Chion-in (gratuit), classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco et dans lequel nous avons assisté à plusieurs cérémonies bouddhiques. Le temple principal est actuellement en rénovation. Cela dit, on peut tout de même le visiter et cela n’enlève rien au charme des alentours et des différents bâtiments tous aussi beaux les uns que les autres.
Nous nous sommes ensuite dirigés vers l’un des plus célèbres lieux de Kyoto, Kiyomizu Dera. Le chemin pour y arriver à un charme fou, il est fait de petites ruelles pavées typiquement kyotoïtes, et bordées de petites maisons en bois occupées le plus souvent par des restaurants ou des boutiques d’artisanat local ou de souvenirs. Magnifique, mais bondé de monde en cette saison ! Kiyomizu Dera (entrée : 500 yens) est un ensemble de temples bouddhiques surplombant la ville et offrant de très beaux panoramas. Une fois de plus, il y avait beaucoup de monde, ce qui enlève sûrement beaucoup de charme, mais en cette période, on ne peut pas tout avoir.
Une fois la visite terminée, nous avons pris le bus pour aller visiter le Ginkaku Ji (le temple d’argent), puis nous sommes doucement redescendus vers le chemin de la philosophie que nous avons fait de bout en bout. Ce fut un florilège de cerisiers japonais et de merveilleux paysages, un vrai régal pour les pupilles. Ce jour-là, nous avons parcouru 18km à pieds ! Pfiou, pas très reposant Kyoto :)
Nuit : Airbnb. Prix : 65€/nuit
9ème jour : Kyoto
Nous avons commencé cette deuxième journée dans l’ancienne capitale nippone, par un autre must de Kyoto : Fushimi Inari, plus connu sous le nom de « Sanctuaire aux 10 000 toriis rouges », C’est d’ailleurs pour cela qu’il est connu, pour ses allées de toriis ensorcelantes s’élançant à perte de vue.
Bon à savoir : Temple ou sanctuaire, quelle différence ? Il me semble opportun, à ce niveau du voyage, de faire une petite parenthèse théologique. Bien qu’il ne soit pas toujours évident pour nous de faire la différence, il s’agit bien de deux lieux de culte appartenant à deux religions différentes. Ainsi, on visitera un temple bouddhiste ou un sanctuaire shintoïste. Pour les reconnaitre, il suffit de savoir si l’on entre par un torii (pour les sanctuaires shinto) ou par une porte (pour le temps bouddhiste), structure beaucoup plus imposante et complexe. Les japonais ne sont pas exclusifs avec la religion. Très croyants, ils ne manqueront jamais une occasion de faire une prière ou d’invoquer les dieux pour la bonne fortune, que ce soit dans un temple, dans un sanctuaire ou même une église.
Puis, après un bon bol de Soba, nous nous sommes rendus dans le quartier de Gion (le quartier des geishas), où nous avions un rendez-vous de longue date : le festival Miyako Odori. Après la cérémonie du thé, qui, à elle seule était un véritable tableau de grâce et d’élégance, nous avons assisté à l’un des spectacles les plus magiques que nous ayons vus.
Bon à savoir : Miyako Odori, c’est quoi ? Chaque année, au mois d’avril, se tient un spectacle durant lequel les geishas et les maikos célèbrent l’arrivée du printemps et des cerisiers japonais par des danses et des chants, impossible de louper un tel événement. Nous avions réservé les places plusieurs mois à l’avance (4800 yens pour les meilleures places).
Pour prolonger le plaisir, nous nous sommes ensuite promenés dans les rues de Gion. Ce quartier représenté exactement l’idée que nous nous faisons du Japon. Aucune déception donc. Petites maisons basses en bois, lanternes en papiers, entrées feutrées, petites geishas colorées courants dans les rues… Tout y était ! Et il faut l’avouer, c’était magique.
Nous avons terminé la journée à Pontocho, une rue très animée de la ville, où les restaurants et bars se succèdent. Nous n’avions que l’embarras du choix et nous nous sommes finalement retrouvés dans un restaurant typique (de ceux où l’on enlève ses chaussures pour s’installer à croupis sur un tatami) à manger des tempuras et de l’anguille. Un vrai régal.
Nuit : Airbnb. Prix : 65€/nuit.
10ème jour : Kyoto
Bon à savoir : Bouddha est sacré, il est interdit de le prendre en photo ! Le souvenir de ce temple n’existera donc que dans votre mémoire😉
Nous avons ensuite repris le métro direction le marché de Nishiki, surnommé le ventre de Kyoto. On y trouve TOUT, absolument tout ce que l’on peut chercher niveau nourriture.
Nous avons consacré l’après-midi à la visite du château de Nijo-jo et de son parc. Si au Japon les châteaux sont souvent très beaux et impressionnants extérieurement, à l’intérieur ce n’est souvent qu’une succession de pièces vides. Nijo-jo n’échappe pas à la règle. Le parc qui entoure le château, quant à lui, est magnifique.
Resto : Le meilleur Ton Katsu de notre vie (Restaurant Katsukura : Higashinotoin Dori, la petite rue juste en face du Tokuy Hands).
Nuit : Airbnb. Prix : 65€/nuit.
11ème jour : Kyoto
Journée méga chargée aujourd’hui car c’est notre dernier jour dans l’ancienne capitale japonaise (déjà) et il y a encore un million de choses que nous n’avons pas vues. Direction donc le Kinkaku-ji au nord de la ville. Le temple d’or (nommé ainsi parce qu’il est entièrement recouvert de feuilles d’or) est un immanquable de de Kyoto.
Puis nous enchainons avec le temple Ryoan-Ji, réputé pour son jardin zen de contemplation, qui pour ma part m’a laissé de marbre, contrairement à celui du temple Ninna-ji qui est une vraie merveille. Les deux temples sont à quelques minutes de marche l’un de l’autre.
En fin de matinée, nous reprenons le bus direction Arashiyama, un haut lieu culturel et touristique du Japon. Sur place, nous avons été voir le fameux pont Togetsukyo, puis nous avons visité le temple Tenryu et ses jardins et enfin nous avons été faire un tour dans la bambouseraie de Sagano. Bon, je l’avoue, cette bambouseraie c’était LE truc que je voulais faire au Japon !!! Conclusion : c’est beaucoup plus petit que je ne pensais mais cela reste très, très impressionnant !! Dommage qu’il y ait eu tant de monde.
Puis, pour finir la journée en beauté, nous avions dans l’idée de prentre le petit train touristique (qui se prend à la gare JR), le Romantic Train, qui parcours la campagne Kyotoïte et offre de très belles perspectives sur la nature mais… tous les trajets étaient complets pour la journée.
Bon à savoir : Si vous souhaitez visiter la région à bord du Romantic Train, pensez à réserver les billets à l’avance, au moins à votre arrivée à Arashiyama. Les billets d’achètent à la gare JR, juste à côté du musée des locomotives (musée gratuit).
Nous sommes donc rentrés à Kyoto pour profiter de notre dernière soirée dans cette belle ville. A proximité de Pontocho, nous avons flâné au bord des canaux ombragés par les cerisiers japonais, so romantic ! Puis, au hasard d’un détour, nous sommes tombés sur un panneau indiquant un bar « hanté ». Nous sommes donc montés au 5ème étage d’un immeuble pour tomber sur un couloir sombre avec une musique « mi film d’horreur, mi Disneyland ». Nous avons frappé à une porte en faux bois avec des fausses chaines avant qu’une petite japonaise avec des cornes clignotantes sur la tête ne nous ouvre et nous invite à prendre place dans notre… cellule ! « Bar hanté » ou « bar prison » on n’a jamais vraiment su, mais on a bien rigolé avec nos cocktails multicolores à la barbe à papa. Je l’ai déjà dit, mais ils sont fous ces japonais :)
Nuit : Airbnb. Prix : 65€/nuit.
12ème jour : Kyoto – Hiroshima
Nous quittons donc Kyoto en étant loin d’avoir tout vu (il faudrait au moins 10 jours pour vraiment faire le tour de la ville), mais tout de même satisfaits, direction Hiroshima.
Alors pourquoi Hiroshima ? Et bien déjà parce que c’est un pan de notre histoire, ensuite parce que Hiroshima est la porte d’entrée pour l’ile de Miyajima et enfin pour voir une ville qui a su renaitre de ses cendres.
Après un voyage en Shinkansen toujours aussi calme et rapide, nous arrivons donc dans la première des deux seules villes au monde à avoir été bombardées avec une arme nucléaire. La première chose qui marque c’est cette impression que rien ne c’est jamais passé dans cette ville. En imaginant que nous revenions d’un voyage de 125 ans sur Saturne, jamais nous ne pourrions imaginer qu’Hiroshima a été entièrement rasée en 1945 par une bombe atomique. Ce n’est qu’en arrivant dans le Parc du mémorial de la Paix en tombant nez à nez avec le Dôme de la bombe atomique que l’on réalise. Nous parcourrons donc ce merveilleux parc, devenu un véritable symbole du pacifisme et dans lequel, cerisiers japonais et monuments commémoratifs se partagent l’espace. Parmi eux, la flamme éternelle (qui ne s’éteindra que lorsque la dernière arme atomique aura été détruite, autant dire jamais), le cénotaphe qui rend hommage à toutes les victimes, la cloche de la paix, le tertre funéraire, le monument de la paix des enfants, et enfin et surtout le Dôme de Genbaku. Nous visitons ce lieu, comme nous avions visité Auschwitz quelques mois plus tôt, avec humilité et reconnaissance de vivre à une autre époque. Tout à Hiroshima respire la paix et la quiétude. La colombe, que l’on retrouve partout et sous toutes ses formes, est bel et bien le symbole d’Hiroshima.
Resto : Pour goûter la spécialité locale, l’Okonomiyaki, une seule adresse : Okonomi Mura. Sur 7 étages, plusieurs petits restaurants vous préparent devant vous, ce plat à mi-chemin entre en pizza et une omelette agrémenté de chou, de nouilles et de bien d’autres ingrédients. Un incontournable d’Hiroshima.
Nuit : Urbain Hiroshima Center. Sans doute le meilleur hôtel que nous ayons eu au Japon. Chambre très confortable avec pyjamas sur le lit, bains chauds et sauna gratuits, laverie gratuite, petit déjeuner compris, plein de petits produits d’hygiène offerts. Rien à redire. Situé à quelques minutes à pieds d’un arrêt du bus touristique et de la station de tram Ebisucho vous emmenant directement à la gare ou au parc du mémorial de la paix. Prix pour une chambre double : 64€/nuit
13ème jour : Hiroshima
Aujourd’hui nous avions prévu d’aller sur l’ile de Miyajima, mais à notre réveil, il pleut des hallebardes, pas moyen de faire quoi que ce soit. Nous en profitons pour faire une grasse matinée (pfiou, ça fait du bien) et nous mettons le nez dehors vers 11h. En quelques minutes nous sommes entièrement mouillés, et ce malgré notre équipement. Nous devons nous résoudre à abandonner Miyajima qui de toute façon, sous ce temps, ne sera pas très agréable.
Après nous être réfugiés dans une galerie marchande nous décidons que flâner dans la douce ville d’Hiroshima, n’est pas si mal non plus et nous grimpons dans l’un des bus sightseeing (JR Pass OK) qui nous fera faire un tour de la ville et des plus beaux monuments.
La pluie s’étant un peu calmée, nous nous arrêtons au château d’Hiroshima. Comme presque tout dans la ville, il s’agit d’une reconstruction, mais pour une fois la visite est bien faite et instructive puisque le château sert de musée à la culture japonaise d’avant-guerre et aux samouraïs. Le dernier étage offre une belle vue sur la ville.
Nous reprenons le bus et retournons dans le centre pour visiter le musée du Mémorial de la Paix. Sûrement l’un des musées les plus intéressants que j’ai eu l’occasion de voir, avec reconstitutions, photos, objets, documentaires… le tout en anglais. On ressort de là bouleversé.
Enfin la journée se termine autours d’une glace au thé vert et d’un cheesecake à la fleur de cerisier. Nous n’avons finalement aucun regret d’avoir accordé plus de temps à cette merveilleuse et surprenante ville d’Hiroshima et de ne pas avoir pu aller à Miyajima.
Nuit : Urbain Hiroshima Center. Prix pour une chambre double : 64€/nuit
14ème jour : Hiroshima – Himeji – Osaka
Nous voici en route vers de nouvelles aventures. Sur le chemin d’Osaka, notre train fait une halte à Himeji et nous profitons de cette opportunité pour aller visiter le château. Car Himeji c’est le Chambord, le Neuschwanstein, que dis-je, le Buckingham japonais, en bref, Himeji, c’est LE château qu’il faut voir au Japon, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, classé trésor culturel, toussa toussa…
C’est simple, lorsque l’on sort de la gare, on est projeté sur une immense avenue et au fond, qui est ce qui nous regarde fièrement ? Oui, le château ! Impossible de le louper. Le château est entouré d’un très beau parc planté de cerisiers japonais. La floraison touche à sa fin et lorsque le vent d’engouffre dans les branches, il soulève des milliers de petits pétales roses, c’est magnifique. L’entrée menant au château est sur la gauche (entrée : 1020 yens). De là, il faut encore grimper pour atteindre l’édifice, mais tout est en fleurs et c’est très beau. Une fois arrivés au château il faut retirer ses chaussures car à l’intérieur tout est en bois. Avec ses souliers à la main donc, on commence par monter une série d’escaliers, puis une autre, puis une autre, puis encore une, encore et encore… Les étages se succèdent et il n’y a rien à voir si ce n’est la foule qui nous entoure. Souvent on se retrouve bloqués car il y a trop de monde. Arrivés en haut il y a un petit temple. Les japonais font une prière. Avec un peu de chance certains pourront prendre une photo de l’extérieur à travers l’une des minuscules fenêtres, et c’est déjà parti pour la descente… Très honnêtement, je n’ai pas compris l’intérêt ??!! Il est vrai que le château est d’origine et que la charpente en bois est exceptionnelle mais il y a beaucoup de monde et il faut suivre le rythme, on n’a pas vraiment le temps de s’attarder. Heureusement l’extérieur vaut vraiment le détour !
Nous arrivons à Osaka en milieu d’après-midi. Le temps de poser nos sacs à l’hôtel et il fait déjà nuit. Mais ce n’est pas grave car Osaka est une ville qui se vit aussi (et surtout j’ai envie de dire), la nuit. Nous partons donc nous balader du côté de Shinsaibashi et après avoir traversé l’immense galerie marchande très, très fréquentée, nous arrivons au cœur d’Osaka, Dotonbori. Bon, on savait que ça allait être » wouaou », mais là c’était carrément « WOOOOUUUAAAAOOOUUU ». Comme Shibuya mais en encore plus incroyable. Le long du canal se succèdent publicités géantes, enseignes lumineuses et néons flashy, on en prend plein les yeux et les oreilles, c’est incroyable.
Nuit : Fogainn Shinsaibashi. A mi-chemin entre l’auberge de jeunesse et le ryokan, c’est sans conteste le pire endroit où nous avons dormi au Japon. Pas cher et bien placé, il n’en reste pas moins un établissement sale, sentant le moisi avec des équipements communs (toilettes et salles de bain) très médiocres. Très rare au Japon. Prix pour une chambre double : 65€
15ème jour : Nara
Avant Tokyo, le Japon avait pour capitale Kyoto, et encore avant Nara, une jolie petite ville conviviale où il fait bon se promener. Nara est aujourd’hui connue et reconnue pour son parc, ses jardins, sa deuxième plus haute pagode du pays, ses temples, dont le Todai-ji (classé au patrimoine mondial de l’Unesco), le plus grand temple du Japon (presque 50m de haut) dans lequel on peut voir et se recueillir devant un bouddha en bronze de 15m de haut.
Le parc de Nara accueille également des milliers de petits daims, considérés comme des trésors nationaux, et qui se baladent en liberté pour le plus grand bonheur des touristes.
Il est possible de se rendre à Nara avec la ligne JR (JR pass accepté) depuis Tokyo où Osaka en moins d’une heure. C’est, à mon sens, une balade culturelle et naturelle obligatoire pour toute personne se rendant au Japon. Y consacrer une journée entière.
Le soir, de retour à Osaka, nous sommes allez faire un tour du côté de la gare d’Osaka où se trouve l’Abeno Arukas, le plus haut immeuble du Japon d’où nous avons pu observer cette ville tentaculaire depuis le 60ème étage ! Le building accueille également le plus grand centre commercial japonais sur 16 étages, rien que ça et deux étages dédiés à la restauration…
Escapade à Nara, l’ancienne capitale japonaise : Voir l’article
Nuit : Fogainn Shinsaibashi. Prix pour une chambre double : 65€
16ème jour : Osaka
Osaka est la 3ème ville du Japon (derrière Tokyo et Yokohama), il était donc indispensable de lui consacrer une journée entière. Nous avons donc fait un petit parcours dans la ville qui partait du quartier luxueux de Shinsaibashi. Nous nous sommes ensuite rendu dans le quartier Amerika Dera, toujours en effervescence, puis nous avons rejoint le fameux pont de Dotonbori, nous avons ensuite tourné à gauche après la grande pub Asahi pour rentrer dans une rue totalement hallucinante, la rue Dotombori justement. Là, des centaines de restaurants rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour s’offrir la devanture la plus folle, la plus kitch, la plus étonnante. Cette ville est incroyable.
Nous avons ensuite pris le métro pour aller voir la Tour d’Osaka où nous avons assisté à un concert de petites japonaises en mini-jupe. Enfin nous sommes rentrées à Dotombori (on ne s’en lasse pas) pour nous offrir une folie : du bœuf de Kobe ! Le meilleur bœuf du monde, mais aussi le plus cher !
Resto : Où manger du Bœuf de Kobe ? Se le canal de Dotonbori, juste à gauche du grand magasin Don Quijote (on ne peut pas le louper), monter un petit escalier avant d’entrer dans une boucherie qui fait aussi restaurant ! Il y a une carte à l’entrée qui indique que l’établissement propose bien du bœuf de Kobe. Mais attention, manger la meilleure viande du monde est un petit luxe qui se paye : de 2000 à 10000 yens les 100g. Plus la viande est persillée, plus elle est tendre. Plus elle est tendre, plus elle est chère. CQFD.
Nuit : Fogainn Shinsaibashi. Prix pour une chambre double : 65€
17ème jour : Osaka – Tokyo
Enfin !! Nous revoilà à Tokyo. Non pas que nous avions hâte que ce voyage se termine, bien au contraire, mais cette ville nous avais tellement plu les premiers jours que nous avions hâte d’y revenir et d’y passer quelques jours. Après avoir posé notre paquetage à l’hôtel, nous prenons le métro direction Shinjuku, un quartier que nous n’avions pas visité 3 semaines plus tôt. Nous commençons la visite par Nishi Shinjuku, le quartier d’affaires à l’ouest de la gare de Shinjuku (métro station Nishi Shinjuku), ou se trouve le Tokyo Metropolitan Government building, en d’autres mots : la Mairie. Un bâtiment impressionnant qui aurait coûté plus d’un milliard d’euros !
Bon à savoir : Malgré son impressionnante architecture et son nom qui fait peur, le Metropolitan Government Building est libre d’accès et offre un observatoire panoramique gratuit au 45ème étage.
Nous continuons ensuite notre chemin entre les tours (mais quand on habite la Défense, on n’est pas vraiment impressionné), pour arriver à Kabuki-cho, le quartier « chaud » de Tokyo, le « redlight » japonais !
Avant de s’engouffrer dans les petites ruelles nous tentons une nouvelle expérience japonaise : le bar à chats ! Comme nous avons un chat à la maison et que nous adorons les chats, nous avions hâte de tester ce concept nippon ! Et bien… on n’a pas vraiment aimé. Pourtant ça commence bien, on vous explique toutes les règles à respecter pour le bien être des félidés, mais une fois à l’intérieur… Les chats semblent éteints, ils ne sont pas très joueurs, ils sont assez maigres et n’apprécient pas vraiment les caresses (sûrement lassés de se faire tripoter toute la journée). Le seul moyen de capter leur attention, est d’acheter et de leur donner des petites gourmandises. Bref, nous avions payé pour 1h, nous ne sommes restés que 20 minutes.
Bon à savoir : Si vous voulez tenter l’expérience d’un bar à chats : Cat Café Calico, sur la grande avenue de Kabuki-cho, juste à côté de l’Arabian Rock, au 6ème étage. prix : 1000 yens par heure.
Nous sommes ensuite allés faire un tour dans les petites rues de kabuki-cho pour encore être émerveillés devant les enseignes lumineuses, abasourdis par les bruits des pachinkos et étonnés par la folie japonaise.
Enfin, parce que le Japon n’a pas de limite, nous avons été mangés dans un restaurant où l’on peut pêcher son propre poisson et demander au chef de le préparer, en sashimi ou grillé ! miam miam !
Resto : Zauo : pour pêcher soi-même son repas. On s’installe à une table sur un grand bateau entouré d’eau dans laquelle nagent plein de jolis petits poissons et crustacées, on attrape une canne à pêche et on attend que ça morde ! Ca parait simple comme ça, mais il vous faudra quand même un peu de patience. Possibilité de commander à la carte également. Vraiment drôle et surtout délicieux :p. Adresse : 1er étage du Washington Hotel, 3-2-9 Nishishinjuku, Shinjuku Tokyo. Pris 30 à 50€ par personne.
Nuit : Oak Hostel Cabin. Les hôtels capsules acceptant les femmes au Japon sont rares et c’est à ma connaissance le seul proposant des dortoirs mixtes. Les capsules sont nickels et plutôt confortables. L’hôtel possède toutes les commodités que l’on attend (douches propres, laverie, salle lounge, cuisine, espaces fumeurs…). Le personnel est très accueillant et l’on dispose d’un petit casier avec clef pour ranger ses affaires de valeur. Cependant, il s’agit d’avantage d’une auberge de jeunesse permettant aux touristes de tenter l’expérience japonaise que d’un véritable hôtel capsules. Prix pour deux capsules : 50€ : imbattable !
18ème jour : Tokyo – Nikko
Nikko est un parc naturel jalonné de temples et de sanctuaires à une centaine de kilomètres au nord de Tokyo. D’après ce que nous avions vu, c’était un incontournable et nous avions donc décidé d’y consacrer une journée. Mais nous avons été bien déçus. Pour y aller, nous avons pris le Shinkansen à la gare d’Ueno jusqu’à Utsunomiya, puis un train pour Nikko (attention il n’y a pas des trains tout le temps, nous avons attendu 2h pour en avoir un, ce qui nous a fait perdre pas mal de temps), puis un bus pour rejoindre les lieux toursitiques. Nous avons donc bien mis 4h30 pour y aller en tout et pour tout. Une fois sur place rien n’est vraiment indiqué et la carte qu’ils fournissent à la gare de Nikko n’est pas vraiment explicite. Nous avons donc visité un premier temple qui était en fait en rénovation. Nous avons pu l’observer depuis un grand hangar construit autours. Puis nous nous sommes dirigés vers le fameux sanctuaire de Tosho-gu, qui doit être magnifique en temps normal, mais qui là aussi était en rénovation. Grosse déception donc. Nous avons ensuite voulu nous rendre au Lac Chuzenji pour observer les chutes de Kegon, mais le temps de trouver la station de bus (encore très mal indiquée), il était trop tard pour y aller et revenir dans la même journée (compter 1h de trajet aller et 1h retour). Nous sommes quand même allés voir le pont sacré avant d’écourter notre visite de Nikko et de rentrer sur Tokyo, bien déçus. A notre retour, nous sommes allés nous réconforter en faisant du shopping à Shibuya avant de retourner dans le restaurant de sushis que nous avions testés les premiers jours.
Nuit : Tokyu Stay Nihombashi. Nous avions déjà testé cette chaine d’hôtel lors de notre première visite de Tokyo et une fois de plus, nous n’avons pas été déçus. Prix : 78€/nuit pour une chambre double. Station : Shin Nihombashi Ligne JR Yamanote.
19ème jour : Tokyo
Puisque nous ne l’avions pas encore vu, notre première destination pour cette avant dernière journée à Tokyo fût la Tour de Tokyo (entrée 900 yens pour le premier niveau). Voyant la Tour Eiffel tous les jours, j’avais un peu peur d’être déçue, mais pas du tout. C’est vraiment l’un des symboles de la ville et la vue sur Tokyo est vraiment sympa.
Nous nous sommes ensuite rendus à Akihabara, le quartier geek de la ville. Si l’on est fan de manga, de vieilles consoles et de jeux vidéo, c’est le paradis sur terre. Autant dire, mesdames, qu’il est possible que vous perdiez votre homme l’espace de quelques heures
Bon à savoir : Qu’est-ce qu’un Maids bar me direz-vous ? Il s’agit d’un bar où l’on est accueillis et servis par de jolies petites japonaises survoltées en mini robes à froufrous ou en soubrettes. Des endroits totalement hors du temps faits de paillettes, de cœurs et de rose bonbon, où l’on vous explique qu’un ascenseur est en fait une machine à voyager dans le temps. On a beau être préparé, c’est quand même totalement hallucinant. Le comble de la mignonne folie japonaise, car nous y avons bien sûr pris une petite collation cute, cute CUUUUUTE !
Pour faire plaisir à Môssieur, nous sommes ensuite rentrés dans l’immeuble Sega (c’est plus fort que toi), où nous avons joué… aux jeux vidéo ! Oui, oui :)
Nuit : Tokyu Stay Nihombashi. Prix : 78€/nuit
20ème jour : Tokyo – Départ
Dernier jour à Tokyo, nous sommes un peu mélancholiques de quitter ce pays si attachant, mais comme notre avion n’est qu’à 0h30, nous avons encore toute une journée devant nous ! Nous commençons donc par le marché aux poissons de Tsukiji. Nous n’arrivons pas vraiment de bonne heure, mais nous pouvons encore saisir l’ambiance qui y règne et croiser de drôles de bêtes. On a l’impression de se retrouver dans une halle du début du 20ème siècle.
A midi nous nous arrêtons dans l’un des nombreux restaurants de poissons pour déguster de merveilleux sushis et sashimis de thon rouge (oui, du vrai de vrai !).
Puis nous prenons le métro direction l’un des derniers quartiers phare de Tokyo que nous n’avons pas encore vu : Ginza. Ginza, c’est le temple du luxe, pas question d’y faire du shopping, mais on peut quand même faire du lèche vitrine et s’émerveiller devant l’architecture.
Puis, nous mettons les voiles en direction du premier lieu que nous voulions visiter, avant que le vent du hasard ne nous porte ailleurs : les jardins du palais impérial. A cette heure-ci ils sont fermés, mais les alentours offrent déjà une bien jolie balade. Nous remontons vers notre hôtel (où nous avons laissé nos sacs) à travers les immeubles du quartier d’affaires. Nous passons devant la banque centrale japonaise et devant la Bourse, mais déjà il est l’heure de partir pour l’aéroport.