Cette semaine, Ma’ a choisi le printemps comme thème. Hier, j’ai mis une photo de notre prunier en fleurs, je ne pouvais pas le refaire. Les autres arbres fruitiers du jardin ont juste quelques petits, tout petits bourgeons, ça ne fait pas encore très printanier. Mais le champ de colza en face de chez nous est tout jaune, c’est ravissant. Et ça m’a aussi permis d’apprendre à ma grande surprise que je suis méchamment allergique au pollen de colza. Bref, hier je me suis naïvement dit qu’il n’y avait pas de soucis, Marichéri trouverait facilement l’inspiration pour une jolie photo de printemps ce matin. Ahaha. Donc, c’est le déluge depuis le petit dej…En même temps, c’est typique du printemps anglais. Mais les autres participants au défi de Ma’ me narguent avec leurs photos ensoleillées et toutes fleuries, il fallait trouver autre chose…
Voici donc une photo qui date d’avril dernier. La végétation est un peu en retard par rapport à certains coins de France, mais il y a des jonquilles, les arbres commencent à avoir un léger reflet vert…et surtout, il fait beau! C’est dans les jardins de Layer Marney. J’ai déjà parlé plusieurs fois de ce magnifique manoir Tudor (non, je ne suis pas chauvine, c’est vraiment joli) tout près de chez nous qui s’enorgueillit d’avoir la plus haute tour Tudor du pays (et probablement du monde, parce que bon les Tudors, Henry VIII, Lizzie numéro un et tout ça, c’est quand même une spécialité locale). Layer Marney a aussi des canards punks extrêmement sympathiques, mais ils ne sont pas sur la brochure, eux.
Vous remarquerez (si, si, regardez bien) aussi les accessoires indispensables des anglais au printemps, portés par la petite fille qui court au milieu (et que je ne connais absolument pas, mes filles étaient derrière Marichéri quand il a pris la photo, occupées à tremper jusqu’aux genoux dans une flaque de boue), je disais les accessoires incontournables d’un printemps anglais: les wellies, les bottes en caoutchouc…parce que même quand il y a un beau soleil, le sol reste méchamment gadouilleux et on est jamais à l’abris d’une averse torrentielle intempestive!