Ce genre de longue semaine. Tu es une super maman.

Publié le 06 février 2016 par Vanessa-May Deschamps

Oui, c'est bien ce genre de longue semaine. Là où la maternité te rentre dedans à grand coup de fatigue. Ce genre de semaine où les journées sont trop longues et les nuits trop courtes. Les cernes sous tes yeux sont de plus en plus creux et ta crinière elle, auraient grandement besoin d'un peu d'amour. Too bad, pas le temps de lui en donner parce que chaque petite partie de ton corps est sollicitée toute la journée par ta progéniture qui réclame que toi. TOI. Personne d'autre. 
Les cheveux gras, la queue de cheval toute croche et les restants de mascara de la veille sur tes yeux bouffis, ton café ne t'a jamais semblé si long à couler le matin. Trop occupée à moucher les nez qui coulent, t'inquiéter des petits fronts bouillants et accourir lorsque tu les entends crier: «Mamannnn! » au creux de la nuit, entre une quinte de toux qui ne finit plus et les pleurs de tes minis qui ne se comprennent plus. La maternité dans son plus glam hein. 
Certainement pas, je sais. Matin après matin, tu te retrouves plantée là dans ta cuisine, ta robe de chambre en mou-mou et tes vieilles culottes de pyjama, le haut et le bas qui match pas, tant pis. La fatigue s'accumule. Complètement découragée du moment mais, tu es là. Fidèle au poste. Ton corps est là. Ta tête elle, est complètement ailleurs, dépassée, fatiguée. Tu es là à te demander comment tu vas passer au travers une autre journée avec si peu de sommeil en banque. Tu avales un café, des fois deux, des fois trois. Et puis bon, on le sait bien, tu finis toujours par passer au travers ta journée. Tu es une super maman. 
C'est ça être maman... Oui. C'est aussi ce genre de semaine qui ne finit plus. 
Ce n’est pas juste rose, ce n’est pas toujours chic mais qu'on se le dise, c'est ce qu'il y a de plus vrai, de plus authentique, de plus fort. 
Tu trouves la force de sortir du lit pour la dixième fois alors que tu es convaincu que tes jambes ne suivront plus. Tu réussis à dénicher toujours plus de patience alors que tu étais certaine que tu n'en pouvais plus. Tu réponds toujours présente, même après les 8937458734 fois où tu entends tes petits appeler ton nom: «Mamannnn!»
Quand ces petits bras prennent ton coup, quand leur petite tête toute chaude trouve repos sur ton épaule, tu sais très bien que malgré ces semaines qui ne finissent plus et ces traits fatigués sur ton visage, tu es la plus chanceuse du monde. Tu es tout pour eux. Ils ont besoin de toi. 
À toi, maman fatiguée et cernée, je te lève ma meilleure tasse de café! 
Tu es une super maman.