C comme…
Coleslaw: c’est une espèce de salade de carottes râpées et de chou baignant dans une sorte de mayonnaise crémeuse. Beuh. Certains orginaux y rajoutent d’autres légumes, soit disant pour faire festif, comme du chou rouge, mais franchement, c’est n’importe quoi. Le vrai amateur de coleslaw méprise ses inventions modernes. Personnellement, moderne ou pas, je trouve le coleslaw absolument répugnant, pourquoi noyer ainsi d’inoccents légumes qui n’ont fait de mal à personne? Mais le reste de la famille adore. Les anglais aussi. Le coleslaw est indispensable pour les barbecues et pique-niques dont la saison commence puisque c’est officiellement le printemps. Ok, il pleut et il fait froid, et alors? Vous croyez que ça va empêcher un anglais de manger des saucisses cramées et du coleslaw, dehors sur sa terrasse et sous son parapluie après avoir enfumé ses voisins? Je dis comme ça, sans viser personne en particulier bien-sûr.
Cambridge: on va élever le débat, de toute façon j’ai besoin de me changer les idées après la mayonnaise au chou. J’adore Cambridge, et pas uniquement parce c’est dans l’East Anglia, comme l’Essex. Il n’y a pas qu’une université (il y en a même plusieurs), c’est une ville charmante, avec des petites rues médiévales où l’on croise des profs qui ont l’air de sortir de Harry Potter. Ça parle toutes les langues du monde, il y a des petites boutiques indépendantes et sympathiques, des salons de thé partout, une merveilleuse petite église ronde et même une boutique Disney. La première université y a été créé en 1209 par des types bourrés, petits comiques, étudiants qui avaient été chassés d’Oxford pour avoir fichu le bazar, mais le coin était déjà habité du temps des romains. C’est aujourd’hui la meilleure université d’Europe, loin devant Oxford, et toc. Ça leur apprendra à flanquer les gens dehors comme des alcooliques malpropres. Marichéri et moi ne perdons pas espoir d’y envoyer un de nos gamins y étudier, juste pour le plaisir de devoir le soutenir moralement en allant lui rendre visite tous les trois jours.
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Charles: j’ai parlé de Camilla, il faut bien que je recase Charlie, le futur roi… enfin peut-être. C’est pas qu’il attend mais bon…il commence à sérieusement dépasser l’âge de la retraite quand même (il a 67 ans), le pauvre garçon. Mais Lizzie refuse d’abdiquer, alors que c’est Charlie qui se tape une grosse partie du boulot. C’est le type qui a la poisse en fait. Déjà, ça fait hurler de rire quand il se prétend fermier alors que les produits de sa fondation agricole Duchy sont très bien (si si, les biscuits surtout). Même les inspecteurs des impôts trouvent ça comique. Et quand Charlie prend sur lui de donner son avis quand on ne lui demande pas, les gens râlent parce qu’il ferait du lobbying et que c’est incompatible avec sa fonction de Royal. Alors qu’il se préoccupe de sujets charmants comme la protection des abeilles. Franchement, si il n’avait pas le même humour un chouïa facho et sexiste de son papa, l’inénarrable Philou, je trouverais ce bon Charlie très sympathique. Au moins lui et Camilla ont plus de personnalité que le duo de yaourts natures à capillarité variable William-and-Kate. Bref, je suis pour un King Charlie et une Queen Camilla.
Chocolat: je crois avoir déjà mentionné une fois ou deux que je ne suis pas contre le chocolat, non? Au Mexique, j’ai adoré les brûleries de cacao, on peut y choisir ses graines, sa torréfaction et ce qu’on met avec. Je faisais plutôt de mélangés sucrés que cacao piment d’ailleurs… En plus ça va être Pâques, je suis à fond. J’ai fait des provisions cachées (parce que sinon les enfants me le piquent). De toute façon, quand le chocolat disparaît soudain, c’est pas ma faute. Ce sont les chattes. C’est évident, je ne vois même pourquoi on discute. On va passer directement à la suite.
Cadbury: puisqu’on parle chocolat… Pour une raison qui m’échappe totalement Cadbury prétend vendre du chocolat. Je ne vois pas. Ils font des espèces de sucreries dégoulinantes, avec une teneur en cacao équivalente à une micro particule anémique par tranche de trois tonne sue sirop de glucose. Pas plus. Cadbury est l’ennemi de l’amateur de chocolat. Le tortionnaire du cacaoaddict. Le massacreur de papilles chocolatantes. Bref, Cadbury c’est le mal. Non je n’exagère pas. Je voue une haine farouche à cette marque de confiseries adulée par des générations d’anglais privés de vrais chocolat. Mes enfants adorent aussi. Petits béotiens.