Kâshân, Iran / 33.9850 N 51.4099 E / 2008
Le même jour, étape à Kâshân, une cinquantaine de kilomètres au nord de Natanz.
Atmosphère d’ Orient immuable au bazar, là aussi une coupole à muqarnas, mais revêtue de faïences – Kâshi, en persan, dérive du nom de la ville. L’une des traditions de cette oasis réputée, ou, aussi, l’on distille l’eau de rose.
A quelque distance hors de ville, Shah Abbâs 1er (1587-1629) fit construire l’élégant Bâgh-e Fin, l’un des plus célèbres jardins d’Iran, d’une surprenante « modernité » de dessin; on y trouve son très modeste tombeau, une pierre tombale noire.
Et il y a encore cette brochette de maisons patriciennes, vastes demeures de la bourgeoisie commerçante datant de la fin de la longue dynastie Qâjâr. Kâshân, concentré de culture et d’histoire, toujours présentes dans l’esprit des Iraniens, peuple cultivé, et fier – il a toutes raisons de l’être.